International Le 6 octobre 2012

La Révolution Bolivarienne passera-t-elle l’examen des élections présidentielles? (2)

0
0
La Révolution Bolivarienne passera-t-elle l’examen des élections présidentielles? (2)

La Révolution Bolivarienne passera-t-elle l’examen des élections présidentielles?

Regard sur le Venezuela après 14 ans de chavisme

A l’ externe: Rupture avec la politique extérieure vénézuélienne traditionnelle

En prenant l’initiative de tendre la main à ses voisins régionaux, le dirigeant socialiste a redonné vie au rêve de Simon Bolivar de construire la Patria Grande, à savoir les Etats latino-américains unifiés dans la «Grande Patrie». Dans cette dynamique, le Venezuela est un des premiers pays du Sud du continent américain à avoir déclaré ouvertement sa volonté de s’émanciper des traditionnels pôles de pouvoir dominants dans la région, tel que celui des Etats-Unis, rompant ainsi avec les pratiques néolibérales prodiguées par ces derniers et leurs partenaires européens, cherchant en parallèle à créer de nouveaux liens internationaux, notamment avec Cuba, la Bolivie, l’Equateur, le Brésil et l’Argentine, mais aussi avec la Chine, la Russie, l’Iran et la Biélorussie. Son rôle dans la nouvelle configuration des organisations régionales, telles que l’ALBA, la CELAC, l’UNASUR ou encore PetroCaribe est par ailleurs fondamental, comme nous le verrons.

 

Sur le plan bilatéral: changement de cap

Tandis qu’au début de son premier mandat Hugo Chavez a maintenu les grandes lignes de la politique extérieure de ses prédécesseurs, c’est à la suite du référendum révocatoire de 2004 que l’attitude du Venezuela sur la scène internationale a réellement opéré un tournant sans précédent. Désormais, les mots d’ordre sont l’intégration régionale latino-américaine et le renforcement de la position du Venezuela dans l’économie mondiale, tout en oeuvrant pour la construction d’un monde multipolaire. Et tout en prodiguant des valeurs démocratiques, celles de la justice sociale et de l’importance de la souveraineté nationale, l’argument anti-impérialiste étasunien se maintient en discours de fond.i Ainsi, lorsque le président Chavez décide d’œuvrer pour le façonnement d’un monde multipolaire, c’est avant tout car de cette manière, l’omniprésence et l’omnipotence des Etats-Unis de par le monde s’en trouvera affaiblie. Une des stratégies adoptées par le président vénézuélien a donc été de conclure de nouvelles alliances stratégiques avec des pays avec lesquels les relations n’avaient jusqu’à présent pas été développées.

 

Les alliances stratégiques et la construction d’un monde multipolaire

Souvent sur des bases idéologiques, ces alliances lui ont néanmoins permis de trouver un certain soutien sur la scène internationale, légitimant les décisions souvent excentriques du président socialiste. Ainsi, en 2003, Hugo Chavez signe le premier accord de collaboration avec Fidel Castro et les premières Misiones voient le jour avec le soutien actif de la Havane.ii De la même manière, en évoquant la possibilité d’une agression nord-américaine sur son territoire (justifiée dans son discours par la tentative de coup d’Etat d’avril 2002), le dirigeant vénézuélien a pu développer un programme d’armement avec l’appui notamment de la Russie, et une collaboration renforcée dans le domaine de la défense.

Plus récemment, et toujours dans l’optique de renforcer un monde multipolaire, Hugo Chavez a reçu l’Iranien Mahmoud Ahmadinedjad et le Biélorusse Alexandr Lukashenko à Caracas en juin dernier.iii Durant ces visites, les dirigeants ont signé approximativement cinq cent (au total) conventions de collaborations bilatérales sur divers fronts, tels que l’industrie, l’infrastructure, l’extraction et la technologie pétrolière et gazière, l’architecture, la sécurité alimentaire, la communication, l’énergie et la construction. Bien que les modalités de mise en œuvre restent pour l’instant inconnues, ce rapprochement est vu d’un mauvais œil par les Etats-Unis et l’Union européenne, qui ont récemment imposé des sanctions économiques à l’encontre de l’Iran et de son programme nucléaire. La Biélorussie fait également l’objet de sanctions de la part de l’UE en raison des atteintes aux Droits de l’Homme et de la répression durant des manifestations d’opposants au régime.iv Outre ces pays, le Venezuela compte également parmi ses alliés internationaux la Syrie, le Vietnam et surtout la Chine.v Cette dernière est particulièrement stratégique puisqu’elle est devenue le second partenaire économique du Venezuela, devant le Brésil et non loin des Etats-Unis.vi

 

Bolivar contre l’Oncle Sam

Le président Hugo Chavez a par ailleurs entrepris plusieurs actions pour diminuer l’influence des Etats-Unis dans ses affaires internes. D’abord en exigeant la fermeture de la base de Fuerte Tiuna, à partir de laquelle les Nord-américains ont traditionnellement mené bon nombre de missions dans le pays. Cette fermeture a été justifiée avec l’argument que tant que cette présence se maintiendra dans le pays, la «doctrine Monroe» continuerait de le diviser, et que cette situation serait valable non seulement pour le Venezuela, mais aussi pour le reste du continent.vii C’est la raison pour laquelle, lorsque le président bolivien Evo Morales décide d’expulser l’ambassadeur étasunien du territoire national, Hugo Chavez en fait de même deux jours plus tard, le 11 septembre 2008, «en signe de solidarité avec cette patrie sœur ».viii Dès lors, les relations diplomatiques entre les deux nations vont se geler, pour se limiter aux échanges économiques, qui sont tout aussi importants. Bien que la tendance soit à la baisse depuis les treize dernières années, les Etats-Unis restent les principaux acheteurs du pétrole brut vénézuélien.ix

Sur le plan régional, le Venezuela a lentement remplacé les Etats-Unis en ce qui concerne les programmes d’aide ou de subsides sur le continent latino-américain. Bien que la présence nord-américaine soit encore importante, celle du Venezuela est désormais non négligeable. Au vu des sommes déboursées, le Venezuela devancerait même les Etats-Unis, et peut désormais se comparer à la Chine. C’est en fait principalement à travers l’entreprise pétrolière PetroCaribe (dont les statuts ont été approuvés par ses membres le 5 septembre 2005x) que l’aide régionale vénézuélienne a pris une importance sans précédent. En effet, tandis qu’en 2006 les Etats-Unis ont «à peine» déboursé 494 millions de dollars dans la région, le Venezuela les a largement devancé en investissant quelques 10’000 millions de dollars, sous diverses formes (subsides ou crédits à bas prix sur le pétrole, ou encore pétrole contre aliments ou services (troc), tels que les médecins communautaires cubains au Venezuela).xi

 

Sur le plan multilatéral : renaissance de la Patria Grande

L’influence du Venezuela sur le plan régional est sans doute le changement le plus important de la gestion du président vénézuélien Hugo Chavez. En effet, son initiative de rapprochement avec ses voisins du Sud a abouti à la création et au renforcement de diverses organisations d’intégration régionale non négligeables. Bien que dans certains cas ces initiatives aient conduit à la fragilisation d’une autre organisation, comme dans le cas de la Communauté des Nations Andines (CAN) durant les années 2000, ou encore l’Organisation des Etats d’Amérique (OEA) plus récemment, les nouvelles organisations se veulent novatrices et surtout indépendantes de la supervision des Etats-Unis.xii

 

Alliance Bolivarienne pour les Peuples de notre Amérique – ALBA

La plus emblématique de ces organisations est sans doute l’ALBA, qui surgit pour contrer l’ALCA (Zone de Libre Echange des Amériques) proposée par les Etats-Unis à divers pays du Sud du continent. Si cette initiative est née d’une alliance entre Cuba et le Venezuela, d’autres pays comme la Bolivie, l’Equateur et le Nicaragua notamment ont progressivement adhéré à cette organisation. Une des principales initiatives stratégiques impulsées par l’ALBA est la création en 2008 du «Sucre», une nouvelle monnaie d’échange pour le commerce entre les pays membres, dont l’objectif à long terme est de remplacer le dollar pour les transactions régionales, principalement pour l’instant entre le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua, Cuba et l’Equateur.xiii Concernant la mise en œuvre sociale de l’ALBA, à l’image des misiones de Chavez au Venezuela, des projets tels que l’alphabétisation en Bolivie et au Venezuela, ainsi que divers projets visant à améliorer les systèmes de santé dans les pays membres ont d’ores et déjà porté leurs fruits, ce qui met en lumière une bonne coordination entre les pays. Enfin, le canal télévisé TeleSUR représente la dernière initiative fondamentale de l’ALBA. C’est la première chaîne de télévision informative alternative à CNN ou à BBC, qui de plus est impulsée par un pays du Sud du continent, le Venezuela, et est présente sur l’ensemble de la région latino-américaine.

Concernant son financement, l’organisation dépend quasi exclusivement des revenus pétroliers de PDVSA, et c’est là que le bât blesse. L’ALBA est doublement dépendante du prix du pétrole sur les marchés internationaux d’une part, mais aussi du statu quo politique au Venezuela. L’avenir de cette organisation est donc un des enjeux fondamentaux des prochaines élections, peut-être même plus pour l’ensemble de la région que pour le Venezuela lui-même. Et sa survie dépendra du bon vouloir de celui qui sera élu le 7 octobre prochain.

 

Union des Nations Sud-américaines – UNASUR

L’UNASUR, quant à elle, est un projet d’origine brésilienne qui a trouvé un soutien des plus importants dans le Venezuela d’Hugo Chavez. Son importance dans la scène régionale a été renforcée lors des différends entre la Colombie et le Venezuela à la fin des années 2000, dans lesquels son rôle de médiateur a été crucial pour trouver une solution pacifique.xiv Tandis que sur le plan international, elle a su se montrer réactive dans l’affaire Julian Assange, durant laquelle  les Anglais ont menacé d’entrer de force dans l’ambassade équatorienne en août dernier. L’organisation a en effet rapidement montré son soutien à l’Equateur, tout comme l’ALBA. Il en va de même concernant la destitution et le jugement politique de Fernando Lugo, ex-président paraguayen, en juin dernier. Dans le cadre de l’UNASUR et sous l’impulsion commune du Brésil et du Venezuela, la Banque du Sud a été créée pour offrir une alternative à la Banque Mondiale et au Fond Monétaire International pour les pays en développement. Ses principaux actionnaires sont le Brésil, l’Argentine et le Venezuela. Sa fonction reste cependant à définir  (banque d’investissement, soutien à des projets de développement, autorité financière, etc.)xv.

 

Communauté des Etats Latino-Américains et des Caraïbes – CELAC – et PetroCaribe

Quant à la CELAC, c’est là la plus jeune initiative du dirigeant bolivarien, puisqu’elle a vu officiellement le jour en décembre 2011. Elle marque un tournant dans l’histoire du continent: c’est la première organisation régionale qui compte l’ensemble des états du continent américain – dont Cuba – excepté les Etats-Unis et le Canada. Ses buts se formulent en termes de promotion de l’union et d’intégration régionale, de démocratie, des Droits de l’Homme, du respect du Droit International et de la souveraineté des Etats, mais aussi du renforcement de la coopération et de l’investissement entre les pays tiers et les membres de la CELAC. Bien que cela ne soit pas explicitement annoncé, le but à long terme semble être de remplacer l’Organisation des Etats Américains (OEA). Le premier événement à relever dans le cadre de la CELAC est le récent déplacement du ministre des affaires étrangères chilien, Alfredo Moreno, de son homologue vénézuélien, Nicolas Maduro, et du vice-ministre cubain, Rogelio Sierra, en Inde et en Chine, avec l’objectif de renforcer les relations entre les blocs et entre dans le cadre de la proposition politique d’Hugo Chavez  de construire un monde multipolaire.xvi

Enfin, PetroCaribe se présente comme une entreprise pétrolière d’initiative vénézuélienne à buts divers, à l’image de PDSVA au Venezuela. Ses objectifs sont la solidarité, la coopération, la sécurité énergétique, la complémentarité, le développement socio-économique et une orientation vers le Sud (entre autres).xvii Elle compte parmi ses pays membres Haïti, le Guatemala, le Nicaragua, la République Dominicaine ou encore la Jamaïque. Comme mentionné auparavant, le Venezuela essaye par le biais de PetroCaribe de renforcer son influence dans les Caraïbes tout en diminuant celle des Etats-Unis, puisqu’il vend le pétrole bon marché à ses partenaires des Caraïbes afin de promouvoir les valeurs du socialisme du XXIème siècle.

 

FMI, BM, OEA

Il nous semble encore important de relever la sortie du Venezuela d’un certain nombre d’organisations internationales, ce qui a des implications à la fois pour le Venezuela, mais aussi pour les organisations en question. Ainsi, le Venezuela a entrepris de se retirer des institutions financières internationales telles que le Fond Monétaire International et la Banque Mondiale, après avoir remboursé sa dette totale auprès de ces deux institutions en 2007.xviii Plus tard, et conjointement au reste des pays membres de l’ALBA, le Venezuela a annoncé sa sortie du Traité Interaméricain de Défense Réciproque prévue par l’OEA, le TIARxix, en juin dernier, ainsi que du CIADIxx, le Centre de Règlement de Différends Internationaux relatifs aux Investissements de la Banque Mondiale. Son retrait officiel de cette dernière est entré en vigueur le 25 juillet dernier, alors que le pays compte encore 22 plaintes à son encontre. Plus récemment encore, et non moins source d’inquiétudes pour la communauté internationale, le Venezuela a annoncé sa volonté de sortir de la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH). Cette décision est avant tout politique et vise une fois encore à affaiblir l’OEA, puisque la CIDH est un des principaux organes de protection des Droits de l’Homme de ladite organisation. L’officialisation de la sortie du Venezuela de la CIDH – une année après la date officielle de dénonciation du traité – la mettra dans la même position que les Etats-Unis ou le Canada, puisqu’aucun de ces deux Etats n’a signé la Convention établissant la Cour. Cependant, le Venezuela restant membre de l’OEA, la CIDH peut continuer à recevoir des plaintes à l’encontre dudit pays et établir des recommandations et des rapports en vue d’éviter de nouvelles violations des Droits de l’Homme. Le Venezuela reste donc sous la juridiction établie par la Charte de l’OEA. La principale conséquence sera que le pays lui-même ne pourra plus faire l’objet de jugement auprès de la CIDH.xxi

 

Conclusion sur la politique extérieure

Au vu du chemin parcouru sur la scène internationale par le Venezuela d’Hugo Chavez durant ces quatorze années à la tête du pays, nous pouvons constater que cet Etat est devenu un acteur incontournable de la politique régionale. Si ses détracteurs dénoncent le clientélisme de la pétro-diplomatie et sa dépendance vis-à-vis du prix de l’or noir sur les marchés internationaux, nous ne pouvons que constater qu’un changement sans précédent s’est opéré dans la perception et la pratique de la diplomatie régionale et internationale. Ainsi, une réaction indépendante, cohérente et en bloc de la part des pays sud-américains telle qu’elle s’est présentée dans le cas Julian Assange n’aurait pas été imaginable dix ans auparavant.

Ses choix en matière d’alliances nous indiquent clairement sa volonté de créer un rapprochement, voire des liens plus intenses face à «l’ennemi commun» que sont les Etats-Unis, et ainsi d’œuvrer pour un monde multipolaire. Cependant, certains de ces choix provoquent le scepticisme, puisqu’un certain nombre des nouveaux alliés du Venezuela font partie de la liste des états «voyous». Le soutien de Chavez à Mouhamar Khaddafi, ainsi qu’à l’actuel dirigeant syrien Bachar Al Assad, tendent à décrédibiliser le Vénézuélien tout en renforçant son image de dictateur sur le plan international.

 

Conclusion

Avec ce bref regard sur le Venezuela après 14 ans de chavisme, nous pouvons formuler quelques uns des enjeux des élections du 7 octobre prochain. Sur le plan interne d’abord, les œuvres sociales, la justice et la sécurité sont quelques uns des défis que le futur président devra relever. Si les missions de Chavez ont sans nul doute permis à bon nombre de Vénézuéliens vivant dans une extrême pauvreté d’améliorer leur condition de vie, la corruption, la violence et l’impunité sont des problèmes que l’ensemble de la population doit affronter quotidiennement, et qui viennent sérieusement entacher les progrès réalisés par le socialisme du XXIème siècle proposé par la Révolution Bolivarienne. Sur le plan externe ensuite, la politique poursuivie par Hugo Chavez pour renforcer la position du Venezuela comme leader régional semble avoir porté ses fruits, comme nous l’avons vu à travers les diverses organisations impulsées et/ou soutenues par le Vénézuélien. L’entrée du Venezuela dans le MERCOSUR le 30 juillet dernier vient ainsi placer l’organisation à la cinquième position des puissances régionales internationales, ce qui indique le potentiel et l’importance du pays pour la région. Concernant l’ALBA, un changement de régime serait dramatique pour les pays qui en sont bénéficiaires. Qu’il s’agisse de la Bolivie, d’Haïti ou encore de Cuba, la perte des élections présidentielles du socialiste signifierait probablement la fin de nombreux programmes d’aide sociale, énergétique et économique, et viendrait même mettre en péril la tangibilité de l’ALBA, qui ne survit quasiment que grâce à l’argent du pétrole vénézuélien. Pétrole sans lequel l’ensemble des initiatives abordées ici tant à l’interne qu’à l’externe ne seraient pas possibles.

Cependant, si Henrique Capriles crée la surprise en sortant vainqueur de cette course à la présidentielle, il ne pourra pas se délier aussi facilement des engagements pris par son prédécesseur dans bon nombre de domaines. Les missions devront continuer, sans quoi nombreux sont ceux qui pronostiquent un éventuel soulèvement des bénéficiaires. Quant aux diverses alliances et engagements internationaux, seul l’avenir nous dira jusqu’où ils pourront se poursuivre.

Si Hugo Chavez bénéficie encore d’un soutien populaire important dans le pays, un nombre important de Vénézuéliens ressentent le besoin d’un changement. Une grande catégorie de sympathisants de l’opposition sont ainsi d’anciens chavistes déçus ou lassés par un discours vu et revu. De cette manière, notre enquête réalisée de manière informelle auprès des habitants de Caracas indique que les résultats sont loin d’être aussi évidents que ce que les sondages officiels laissent entendre, à savoir une victoire du président sortant. À quelques heures du début des votations, la tension est palpable dans la capitale bolivarienne. Hugo Chavez, la Révolution Bolivarienne et le socialisme du XXIème siècle passeront-ils l’épreuve des élections présidentielles? Réponse le 7 octobre prochain, soyez au rendez-vous de l’Histoire!


[i]    GONZALEZ URRUTIA Edmundo, «Las dos etapas de la política exterior de Chávez», Nueva Sociedad, N°205, Buenos Aires,  septembre/octobre 2006, p. 160-161

[ii]    Ibid, p. 164

[iii]    «Presidentes de Iran y Bielorusia visitaran Chávez», Voz de America Latina,  14 juin 2012,  consulté le 21 septembre 2012 sur le site:  http://www.voanoticias.com/content/venezuela-iran-bielorrusia-chavez-visita/1210937.html

[iv]   «Nouvelles sanctions européennes contre la Biélorussie»,  Le Monde, 27 février 2012,  consulté le 27 septembre sur le site:  http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/02/27/nouvelles-sanctions-europeennes-contre-la-bielorussie_1649021_3214.html

[v]    GONZALEZ URRUTIA Edmundo, op.cit., p. 170

[vi]   «EE.UU., China y Brasil: primeros socios comerciales de Venezuela», El Mundo, 12 juin 2012, consulté le 27 septembre 2012 sur le site:  http://www.elmundo.com.ve/noticias/economia/mercados/eeuu,-china-y-brasil–primeros-socios-comerciales-.aspx

[vii]   GONZALEZ URRUTIA Edmundo, op. cit., p. 163

[viii]   «EE.UU. Expulsa al embajador de Venezuela», El País, 12 septembre 2008, consulté le 27 septembre 2012 sur le site: http://internacional.elpais.com/internacional/2008/09/12/actualidad/1221170409_850215.html

[ix]   «Exportacion de crudo venezolano a Estados Unidos cae drasticamente»,  El Mundo, 2 février 2012, consulté le 27 septembre 2012 sur le site:  http://www.elmundo.com.ve/noticias/petroleo/pdvsa/exportacion-de-crudo-venezolano-a-estados-unidos-c.aspx

[x]    Voir chronologie de PetroCaribe consultée pour la dernière fois le 28 septembre 2012 sur le site de l’organisation: http://www.petrocaribe.org/

[xi]   MUÑOZ Boris, «A proposito de Dragon in the Tropics»,  Prodavinci, 21 juin 2011, consulté le 27 septembre 2012 sur le site: http://prodavinci.com/2011/06/21/actualidad/a-proposito-de-dragon-in-the-tropics-por-boris-munoz/

[xii]   «Brasil afianza liderazgo en Latinoamérica tras vacío dejado por EE.UU.», El Universal, 8 avril 2012, consulté le 30 septembre 2012 sur le site: http://www.eluniversal.com/internacional/120408/brasil-afianza-liderazgo-en-latinoamerica-tras-vacio-dejado-por-eeuu-imp

[xiii]   «Ecuador consolida el Sucre en operaciones comerciales», 7 août 2012, consulté  le 28 septembre 2012 sur le site http://www.sucrealba.org/index.php/noticias/102-noticia070820121

[xiv]  «Colombia y Venezuela acuden con distintos enfoques a cita de UNASUR», El Universal, 29 juillet 2012, consulté le 27 septembre 2012 sur le site: http://www.eluniversal.com/2010/07/29/int_ava_colombia-y-venezuela_29A4267011.shtml

[xv]   «Banco del Sur podrá emitir bonos», El Universal, 25 novembre 2009, consulté le 28 septembre 2012 sur le site: http://www.eluniversal.com/2009/11/25/eco_art_banco-del-sur-podra_1669728.shtml

[xvi]  «Maduro fue a China para fortalecer nexos de la CELAC», El Universal, 10 août 2012, consulté le 27 septembre 2012 sur: http://www.eluniversal.com/nacional-y-politica/120810/maduro-fue-a-china-para-fortalecer-nexos-de-la-celac

[xvii]  Voir onglet sur les «principios» de PetroCaribe, consultés le 27 septembre 2012 sur le site de l’entreprise: http://www.petrocaribe.org/

[xviii]  «La nación finiquitó deudas con el BM», 15 avril 2007, El Universal, consulté le 27 septembre 2012 sur le site:  http://www.eluniversal.com/2007/04/15/eco_art_la-nacion-finiquito_249863.shtml

[xix]  «Paises del ALBA se retiran de acuerdo hemisférico de defensa recíproca», 5 juin 2012, El Universal, consulté le 27 septembre 2012 sur le site: http://tiempolibre.eluniversal.com/internacional/120605/paises-de-la-alba-se-retiran-de-acuerdo-hemisferico-de-defensa-recipro

[xx]   «Se hizo efectivo el retiro de Venezuela del CIADI», El Universal, 25 juillet 2012, consulté le 30 septembre 2012 sur le site:  http://www.eluniversal.com/economia/120725/se-hizo-efectivo-el-retiro-de-venezuela-del-ciadi

[xxi]  «La CIDH le recuerda a Venezuela que sigue sometida a ella», El Universal, 12 septembre 2012, consulté le 27 septembre 2012 sur le site: http://www.eluniversal.com/nacional-y-politica/120912/la-cidh-le-recuerda-a-venezuela-que-sigue-sometida-a-ella

Laisser un commentaire

Soyez le premier à laisser un commentaire

Laisser une réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Jet d'Encre vous prie d'inscrire vos commentaires dans un esprit de dialogue et les limites du respect de chacun. Merci.