Genre Le 9 décembre 2017

Un Monde de silence

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Un Monde de silence

Exposition d’œuvres de l’artiste américaine Tatyana Fazlalizadeh, Stop Telling Women To Smile, à l’Usine du 13 au 26 novembre 2017 (Genève, Suisse). Il s’agissait d’un projet de dénonciation des violences de rue. Photo: Sandro Loi

Dans ce texte engagé, Sandro Loi dénonce le « Monde du silence » qui frappe de manière analogue les victimes de racisme et de sexisme en Europe. Ces deux systèmes de domination, explique l’auteur, procèdent de la même logique : rendre les violences invisibles pour mieux disqualifier la parole opprimée. L’ampleur du phénomène #metoo doit être l’occasion de repenser l’impensé.


 

Remises en question

Être père d’une fille en début d’adolescence n’est pas une condition indispensable pour être sensible à l’actualité récente relatant des cas de violences sexuelles. Mais je mentirais si cette actualité n’avait pas contribué à me plonger davantage dans une certaine inquiétude : quel monde suis-je en train de donner à ma fille ? J’avais beau savoir que les violences sexuelles et sexistes, à des degrés divers, étaient une réalité de nos sociétés, l’ampleur du phénomène #metoo et le formidable élan de libération de la parole qu’il semble avoir généré ont été une indispensable piqûre de rappel. Nous avons trop longtemps pensé comme étant de l’ordre de l’exceptionnel les violences à l’égard des femmes, alors qu’elles sont au contraire très généralisées.

Weinstein, Ramadan, Joxe, des cas de violences sexuelles dans des institutions culturelles, à l’école, dans la classe politique… : une explosion de faits apparents est relatée par les médias. Le paradoxe que dévoile ces initiatives récentes, notamment #metoo ou #balancetonporc sur les réseaux sociaux, c’est que, derrière une cacophonie médiatico-politique incessante, entre faits divers « spectaculaires » et polémiques en tout genre, nous sommes bien dans un monde qui passe sous silence nombre d’inégalités, de traitements dégradants, de stigmatisations et de violences, morales comme physiques. Loin d’être uniquement ce que les étendues océanes et les environnements sous-marins avaient pu susciter chez Jacques-Yves Cousteau dans les années 50, force est de reconnaître que « Le Monde du silence » serait aussi un titre qui siérait à merveille à nos institutions.

Comment avons-nous pu être si sourd.e.s, si aveugles, devant une violence sexiste si répandue ? Pour tenter de répondre à cette question, je propose de décortiquer quelque peu certains mécanismes constitutifs de ce Monde du silence. Comment fonctionnent-t-ils ? Quelles en sont les conséquences ? Comment penser leur fin ?

 

Évaporation des inégalités : le cas de la « race »

Certaines croyances ont la vie dure. En voici une : nous vivons dans des « États de droits », avec des cadres juridiques aptes à gérer les différentes formes d’inégalités et de violences sociales. Peut-être… mais une politique publique ou une loi repose sur des textes qui ne tombent pas du ciel ; ils sont discutés, conçus, mais aussi appliqués (ou pas) au sein de rapports de pouvoir et de contextes sociaux ou politiques loin d’être anhistoriques. De l’étude de ces rapports de pouvoir, de ces contextes sociaux et historiques, on va pouvoir comprendre pourquoi, malgré (ou à cause de) ces cadres institutionnels, telle ou telle violence, telle ou telle injustice, va perdurer.

C’est le cas du racisme. On a beau ne plus parler de « race », avoir mis en place des arsenaux juridiques censés prévenir et combattre les stigmatisations raciales, nos sociétés occidentales perpétuent toujours une forme institutionnalisée de racisme. Il ne suffit pas de dire que la « race » n’existe pas en tant que fait biologique, pour que celle-ci n’ait plus d’effets sociologiques1.

Pour David Theo Goldberg, la « race » a été reléguée à l’extérieur de l’Europe, dans le temps comme dans l’espace. Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, on a dit du concept de « race » qu’il était mort avec Auschwitz. On l’a décrit comme étant un problème qui n’existe plus qu’ailleurs (aux États-Unis ou en Afrique du Sud). Mais dans le cas où la « race » venait à nouveau à être évoquée au sein même de l’Europe, ce ne serait plus que de manière très localisée, très spécifique : on aurait affaire soit à de l’antisémitisme, soit à des groupes ou des individus extrémistes bien précis. Or, l’Europe est toujours marquée par des pratiques racistes généralisées. La « race » agit malheureusement encore, sous forme de stigmatisations et de violences diverses. Pour Goldberg, le fait de ne plus parler de « race » a permis, d’une certaine façon, d’en masquer ses persistances sociales. Elle est « évaporée » par les discours et les représentations la renvoyant à un problème du passé, exceptionnel ou extérieur à l’Europe. Mais cette « race évaporée » se condense à nouveau et « se sédimente » silencieusement dans les institutions contemporaines2.

Ce phénomène s’observe de multiples façons, par exemple sous forme spatiale dans des contextes très ségrégés, à l’image de la France et de l’explosion de l’usine AZF à Toulouse en septembre 20013. Pour le sociologue Razmig Keucheyan, on aurait ici un cas de « racisme environnemental », fruit d’un long processus de sédimentation des inégalités sociales et raciales. Celles-ci, au travers de politiques d’aménagement territorial, se sont traduites par une exposition plus importante des populations majoritairement pauvres et immigrées aux risques industriels et environnementaux4. Mais, alors que cette forme de racisme institutionnel est connue et dénoncée depuis longtemps5 par les mouvements pour une justice environnementale, aux États-Unis, au Brésil ou en Afrique du Sud6, l’effacement de la « race », qui se traduit en France, notamment, par l’absence de « statistiques ethniques »7, explique sans doute pourquoi ce champ des inégalités n’est encore que timidement exploré dans l’hexagone8.

La sédimentation racialiste de nos sociétés ne se manifeste pas uniquement sous forme spatiale. Les violences policières à caractère raciste font régulièrement parler d’elles depuis quelques années9. Elles ne semblent cependant jamais dépasser le stade du simple « fait divers » ou du traitement de la violence policière ailleurs qu’en Europe. La France, et son état d’urgence dérivant d’une mesure exceptionnelle à une forme « pérennisée »10, n’est qu’un exemple parmi d’autres. Il révèle un contexte plus généralisé, marqué par une transformation de l’imaginaire néolibéral, individuel et collectif. Celui-ci se caractériserait par une « légitimation nouvelle de la violence, en l’essentialisant et en la taisant, en l’extrayant du registre du relatif (du changement, du discours, de la représentation) pour l’assigner à un indicible nécessaire, et absolu »11. Dans ce contexte qui, à la fois, légitime la violence étatique et masque les effets bien réels des conceptions racistes généralisées fondant nos sociétés, les victimes d’oppression ne sont pas reconnues. Le Monde du silence couvre d’un verni de légitimité un monde de violences.

Lorsque le passé colonial et esclavagiste est considéré comme n’ayant aucune trace dans le présent, et lorsque le marqueur sociologique racial est pensé comme révolu et inexistant, les évoquer pour montrer et dénoncer une forme de violence raciste n’est pas vu comme recevable12. Les victimes sont déconsidérées ; leurs paroles, déqualifiées. Par exemple, les personnes migrantes « sans-papier » sont habituellement stigmatisées, réduites littéralement, dans leurs droits comme dans leurs mouvements, à une sous-catégorie humaine. Ce « racisme sans race »13 est ainsi peut-être la clé d’explication de cet événement grave survenu en Suisse, où une tragique bavure policière et institutionnelle a coûté la vie à Lamin, un requérant d’asile gambien qu’un « contrôle au faciès » avait confondu avec quelqu’un d’autre : c’est connu, n’est-ce pas, tous les « Noirs se ressemblent »14

La mise sous silence de la performativité sociologique toujours actuelle de la « race » est, pour Goldberg, ce qui rend muettes tant les violences racistes que les personnes « racialisées » qui veulent dénoncer ces violences. Elle s’insère profondément dans les mécanismes néolibéraux à l’œuvre aujourd’hui, où le recours étatique à la violence semble de plus en plus trivialisé15. Tout cela illustre ce Monde du silence que je dénonce. Un silence qui ne touche pas que les violences racistes.

 

Évaporation du sexisme

Je pense en effet que ce que décrit Goldberg sur la « race » peut parfaitement s’appliquer aux violences faites aux femmes. Dans nos sociétés, la dernière cinquantaine d’années a vu des améliorations notables en termes d’égalité de genre. On aurait dès lors l’impression que le monde occidental – qui a coutume de se définir en miroir par rapport à un « autre » moins regardant en matière de droits des femmes – serait devenu la référence dans le domaine16. Toutefois, cette impression demande à être grandement nuancée. D’une part, ces progrès dans la position des femmes en Occident sont le fruit de dynamiques encore inachevées, mais aussi réversibles17. L’exemple des persistantes inégalités de genre au sein d’une institution prétendument « exemplaire » en la matière comme l’Université de Genève montre que cette question n’est pas réductible aux seules inégalités salariales18. D’autre part, et ce depuis les travaux aux États-Unis du Black feminism, tels que ceux de Kimberlé Williams Crenshaw19, on se doit de considérer l’influence réciproque du racisme, de la classe sociale et du patriarcat dans les oppressions que subissent les femmes.

Ce point est très important : aux dimensions raciales et de classes s’ajoute celle de la domination masculine. Celle-ci aussi, à l’instar de la « race », est tue, reléguée à l’extérieur de l’Europe occidentale ou à quelque chose qui provient de l’extérieur (notamment au travers de la figure masculine du « Musulman » ou de la symbolique féminine du voile20). Si cette domination patriarcale est remarquée à l’intérieur de cette Europe, elle est, pareillement à la « race », décrite comme une manifestation archaïque propre à quelques groupes ultra-conservateurs ou individus particuliers. Mais les différents cas reportés dernièrement, du harcèlement de rue jusqu’aux accusations de viols en série dans les milieux de la culture, de l’école ou de la politique, montrent, s’il le fallait encore, à quel point ces violences patriarcales sont généralisées. Ainsi, le sexisme alors évaporé, se condense à nouveau et sédimente au sein de la société civile. Aussi bien dans l’espace public21 que dans les relations individuelles (à l’école, au travail, chez soi), il impacte les femmes au travers d’une matrice de domination patriarcale, raciste et classiste.

Tout comme avec la « race » perçue comme inopérante car inexistante, le sexisme, lui aussi, est rendu invisible. Ses victimes, à la manière des victimes du racisme, ne sont par conséquent pas écoutées, déqualifiées… lorsqu’elles peuvent seulement en parler. Peurs, oppressions, rapports de domination : tout cela participe d’un effet de mise sous silence tant des victimes que des dynamiques de violence. C’est ce que montre le témoignage d’Aurélie, abusée il y a plusieurs années par un professeur au Collège de Saussure à Genève. Lorsqu’elle ose en parler à un collègue dudit professeur, celui-ci rejette en quelque sorte la faute sur l’étudiante, étouffant ainsi l’affaire22.

On tait les violences, mais lorsqu’on en parle, on tend aussi à éluder toute prise en compte des rapports sociaux entre les personnes. Condamnant d’emblée la violence sexuelle à l’école, un ancien directeur de collège genevois écrivait sur son blog un billet des plus ambigus en la matière, arguant que la « séduction » était quelque chose qui pouvait aller, entre un professeur et un élève, dans les deux sens. Si les passions peuvent être effectivement partagées entre les personnes, l’évacuation de toute notion de rapports de pouvoir dans le texte de cet ancien directeur d’établissement scolaire, candidat aux prochaines élections cantonales genevoises, est très problématique, pour ne pas dire autre chose. A nouveau, la parole des victimes est disqualifiée, minimisée, rendue inaudible.

C’est aussi cela, le Monde du silence : un produit de la sédimentation d’inégalités et de hiérarchies sexistes dans les institutions, sans que celles-ci soient ouvertement reconnues et décrites en tant que telles. Pour Boaventura De Sousa Santos, on produit ce genre de « non-existant » dès le moment où quelque chose est si discrédité qu’il en devient inintelligible. Le sociologue portugais rappelle que la création de hiérarchies sociales est consubstantielle à la modernité occidentale : elles s’illustrent en termes de dichotomies – homme/femme ; blanc/non-blanc, etc. Toute critique qui reviendrait à remettre en cause ces hiérarchies serait disqualifiée, sous forme d’une « production d’absence »23. Dans cette logique, je pense que la domination patriarcale est produite comme une absence, au profit d’une responsabilité reléguée à la victime, forcément « aguicheuse ». De même, les paroles de cette victime, ses revendications, sont rendues invisibles, absentes, par le fardeau de la preuve qui pèse sur elle. Le problème n’est donc pas de savoir, à notre niveau, si la victime a été ou non « aguicheuse » : le problème est l’invisibilisation des rapports de domination – l’évaporation du sexisme – qui s’observe dans ce Monde du silence.

 

Penser l’impensable : la fin du Monde du silence

L’actualité, avec cette heureuse libération de la parole des femmes dont je souhaite qu’elle se pérennise, rend ainsi compte des effets de ce Monde du silence. Cet ensemble d’initiatives individuelles courageuses traduit une forme d’impensé : ni les traditions intellectuelles libérales ni les pensées critiques occidentales n’ont vu venir ces initiatives. Ceci enjoint toutes ces approches à entreprendre une profonde remise en question, une profonde décolonisation de leur manière de réfléchir. Comme l’écrit Boaventura De Sousa Santos, les femmes, entre autres, ont été les initiatrices des formes de luttes les plus avancées du moment, et qui ont totalement pris de court les théories classiques24.

Mon esprit de père inquiet pour sa fille aimerait encore écrire sur cet impensé. Il se traduit souvent, dans nos pays occidentaux, en des oppositions entre milieux antiracistes et milieux féministes, ceci alors que le Monde du silence frappe d’une manière similaire les victimes de racisme et les victimes de sexisme. Il se manifeste également sous forme d’un traitement trop souvent inadéquat des affaires de viols révélées ces derniers temps, tant parmi les adeptes de la politique de l’autruche qu’un certain néoconservatisme de gauche25. Mais l’impensé sur la fin du Monde du silence est un impensé blanc, mais aussi un impensé d’hommes. Là est mon inquiétude de parent : en prendrons-nous enfin conscience ? Car cela fait longtemps que des femmes, aux quatre coins de la planète, luttent pour se faire entendre. Quelles soient activistes, artistes (à l’instar de Tatyana Fazlalizadeh), chercheuses, mères, anonymes, elles ont pensé la fin de ce monde d’hypocrisie, la fin de ce Monde du silence. Elles l’ont pensé et exprimé chacune à sa manière, avec le texte, la musique, le chant, la plume ou le pinceau.

Par une onde de choc médiatique et originale, le phénomène #metoo n’a fait que perpétuer, par les technologies de l’information, cet élan ancien de quête d’émancipation. Il a révélé ce que nous autres hommes, aveuglés par notre position de dominants, avons longtemps feint de ne pas voir. L’explosion n’est pas dans le nombre de cas révélés, mais bien dans la destruction de notre mur masculin d’ignorance et de déni. C’est, dans le fond, plus que regrettable : que de souffrances et d’humiliations causées par notre surdité collective. La fin du Monde du silence concernant l’oppression des femmes, c’est au tour des hommes de la penser : il nous faut écouter ces épistémologies et pratiques subalternes que les femmes ont vécues et dessinées durant des siècles, partout dans le monde. Bien sûr, il est certain que beaucoup d’esprits conservateurs s’acharnent déjà à reconstruire ce mur de mépris envers les femmes (comme envers tout être humain opprimé, par la classe ou par la « race »). Mais il n’est plus question de se laisser berner ni par le « Sanglot de l’Homme blanc », ni par le « Sanglot de l’Homme » tout court ; un « nouvel humanisme » où « l’Autre », qu’il soit « racialisé » ou « femme », sera un être humain comme un autre26, ne pourra voir le jour que si nous mettons chacun.e un terme à ce Monde du silence.

 


Références:

1.    Crenshaw, K. W. (2005). Cartographies des marges : intersectionnalité, politique de l’identité et violences contre les femmes de couleur. Cahiers du Genre, 39(2), 51-82. Récupéré le 10 novembre 2017 de https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2005-2-page-51.htm

2.    Goldberg, D. T. (2009). Precipitating Evaporation (On Racial Europeanization). In The Threat of Race; Reflections on Racial Neoliberalism (pp. 151-198). Maden, Oxford, Victoria: Wiley-Blackwell.

3.    Weiler, N (2017). Une filiale de Total reconnue responsable de la catastrophe AZF. Bastamag. Récupéré le 10 novembre 2017 de https://www.bastamag.net/L-ex-directeur-de-l-usine-AZF-a-Toulouse-Serge

4.    Keucheyan, R. (2014). La Nature est un champ de bataille. Paris : La Découverte.

5.    Le fait qu’une injustice soit dénoncée est insuffisant pour en préjuger sa résolution rapide : les États-Unis restent ainsi le théâtre d’injustices raciales persistantes. Il me paraît toutefois évident qu’une injustice tue ne risque pas d’être combattue.

6.    Naoufal, N. (2016). Connexions entre la justice environnementale, l’écologisme populaire et l’écocitoyenneté. VertigO, 1(16), 1-31. Récupéré le 10 novembre 2017 de http://vertigo.revues.org/17053

7.    Keucheyan, R., op. cit.

8.    Emelianoff, C. (2008). La problématique des inégalités écologiques, un nouveau paysage conceptuel. Ecologie & politique, 1(35), 19-31. Récupéré le 10 novembre 2017 de http://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique1-2008-1-page-19.htm

9.    Thomas, C. (2005). Violences policières racistes en hausse. RFI. Récupéré le 10 novembre 2017 de http://www1.rfi.fr/actufr/articles/064/article_35579.asp

10.  Jacquin, J.-B. (2017). La Ligue des droits de l’homme attaque la loi post-état d’urgence. Le Monde. Récupéré le 16 novembre 2017 de http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/11/15/la-ligue-des-droits-de-l-homme-attaque-la-loi-post-etat-d-urgence_5215132_3224.html

11.  Cusset, F. et al. (2016). Introduction. In F. Cusset et al. (Eds), Imaginaires du néolibéralisme (p.20). Paris : La Dispute.

12.  Goldberg, D.T., op. cit.

13.  Ibid.

14.  CollectifAfroSwiss (2017). Discours du CAS à l’occasion de la manifestation contre les violences policières à la suite de la mort de Lamin. Récupéré le 10 novembre 2017 de https://collectifafroswiss.wordpress.com/2017/11/02/discours-du-cas-a-loccasion-de-la-manifestation-contre-les-violences-policieres-a-la-suite-de-la-mort-de-lamin/

15.  Goldberg, D.T., op. cit. ; Cusset, F. et al., op. cit

16.  Mohanty, C. T. (2009). Sous le regard de l’Occident : recherche féministe et discours colonial. In E. Dorlin (Ed.) Sexe, race, classe, pour une épistémologie de la domination (pp. 149–182). Paris : P.U.F.

17.  Buscatto, M & Marry, C. (2009). « Le plafond de verre dans tous ses éclats ». La féminisation des professions supérieures au xxe siècle. Sociologie du travail, (51), 170–182. Récupéré le 10 novembre 2017 de https://doi.org/10.1016/j.soctra.2009.03.002

18.  Université de Genève (2016). Première suisse: l’Université analyse ses inégalités salariales. Le Journal, (116), 14. Récupéré le 10 novembre 2017 de https://www.unige.ch/lejournal/index.php/download_file/view/291/263/

19.  Crenshaw, K. W., op. cit.

20.  Goldberg, D.T., op. cit.

21.  Condon, S. et al (2005). Insécurité dans les espaces publics : comprendre les peurs féminines. Revue française de sociologie, 2(46), 265-294. Récupéré le 10 novembre 2017 de http://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-2005-2-page-265.htm

22.  Mendoza, C., Rocchi, L., Amos, F., Volluz, C.-O., Montavon, H. (2017). Une ancienne affaire d’abus sexuel avait déjà concerné le Collège de Saussure à Genève. RTS, Journal du 19h30. Récupéré le 10 novembre 2017 de https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/une-ancienne-affaire-dabus-sexuel-avait-deja-concerne-le-college-de-saussure-a-geneve?id=9069485&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0446cdf8da

23.  De Sousa Santos, B. (2016). Épistémologies du Sud. Paris : Desclée de Brouwer.

24.  Ibid.

25.  Corcuff, P. (2017). L’islam, l’antisémitisme et les dérives manichéennes du débat public. Libération. Récupéré le 10 novembre 2017 de http://www.liberation.fr/debats/2017/11/10/l-islam-l-antisemitisme-et-les-derives-manicheennes-du-debat-public_1608978

26. Mbembe, A., Mongin O., Lempereur N. & Schlegel J.-L. (2006). Qu’est-ce que la pensée postcoloniale ? Esprit, 330(12),  117–133. Récupéré le 8 décembre 2017 de https://www.cairn.info/revue-esprit-2006-12-page-117.htm

Commentaires

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loi

Merci pour cet article et donnons et écoutons toutes ces minorités silencieuses. Pour nos enfants et petits-enfants, arrêtons d'enfouir la…

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loi

Merci pour cet article et donnons et écoutons toutes ces minorités silencieuses. Pour nos enfants et petits-enfants, arrêtons d’enfouir la tête dans le sable et pensons plutôt à rendre notre monde plus humain.

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