L'encrier Le 23 juillet 2013

Vaillants points d’eau

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Vaillants points d’eau

Ô Rhône ruisselant, la veine de ma ville,

Toujours est-il que je te ressemble tant ;

Sur le même penchant sans hésiter tu files :

Dans dix mille ans, j’espère encore en faire autant.

Ô Arve larmoyante, quand tu saignes j’ai peur :

Les maux des hommes coulent au sein de tes flots.

A la Jonction tu fusionnes ton triste cœur ;

Tu nous montres ce long chemin encore clos.

Ô Léman lumineux, mon voisin inconnu,

Tu es pareil au cœur qui réside en mon corps ;

Tes secrets par les regards ne sont perçus

Car tu as peur de dévoiler tes trésors.

Ô Jet d’eau zénithal, épée de lumière,

Tu es mon emblème, miroir des étoiles :

Tout ton zèle porté vers le ciel n’a d’égal

Que l’aimant sentiment que j’éprouve pour ma mère.

Tous les fils engendrés par Poséidon

Sont des demi-dieux dont la nature nous fait don ;

Bonheur rassasié où je dérive en paix,

Puissé-je, vaillants points d’eau, ne vous quitter jamais.

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