International Le 19 août 2014

Les disputes à propos de l’héritage ottoman: le Moyen-Orient dans la guerre et la correspondance Hussein-McMahon

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Les disputes à propos de l’héritage ottoman: le Moyen-Orient dans la guerre et la correspondance Hussein-McMahon

Territoire revendiqué par le Chérif Hussein lors de la correspondance avec MacMahon (1)

Dans un précédent article, j’ai voulu démontrer comment les chancelleries occidentales ont commencé à s’intéresser aux provinces arabes alors sous administration ottomane à l’aube de la Première Guerre mondiale. À l’heure où la région du Moyen-Orient connaît un regain de tensions avec des frontières qui deviennent de plus en plus poreuses, je souhaite ici pousser plus loin ma réflexion concernant l’héritage ottoman à travers la correspondance entre le « Chérif »2 Hussein Ibn Ali de La Mecque et le Haut Commissaire britannique en Égypte, Sir Henry MacMahon. Débuté en 1915, cet échange épistolaire pose directement la question des engagements alliés au sein du Moyen-Orient. Rédigés en termes confus et évasifs, ces textes sont à l’origine du sort des provinces arabes et, surtout, celui de la Palestine. D’un côté, les Arabes soutiennent que ce territoire leur a été légitimement promis, de l’autre, les Britanniques maintiennent l’idée du contraire. En raison de la complexité de la période et de l’enchevêtrement des revendications, les polémiques sont particulièrement nombreuses sur le sujet. Entre querelles byzantines et propagandes nationalistes, chacun aura l’embarras du choix pour trouver la thèse qui lui convient de défendre.


Les origines de la révolte arabe

Les disputes à propos du démembrement de l’Empire ottoman s’inscrivent dans le contexte de la « Question d’Orient », c’est-à-dire l’avenir des territoires ottomans face au dépeçage de l’Empire. Depuis le XVIIIème siècle, les grandes puissances s’ingèrent dans les affaires internes ottomanes et tentent d’y établir leurs influences3. L’immixtion continue des chancelleries européennes au sein des affaires de l’ « homme malade »4 de l’Europe débouche sur de nombreuses rivalités. Le territoire ottoman devient ainsi le théâtre d’affrontements des puissances du Vieux Continent et de l’Empire russe5. Malgré les ambitions concurrentes, l’équilibre des puissances maintient dans un premier temps en vie « l’Empire des Osmanlis »6 jusqu’au début du XXème siècle et le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Les querelles concernant l’héritage ottoman prennent un tournant décisif le 2 août 1914 quand l’Empire ottoman signe un accord avec l’Empire allemand. Cette alliance doit permettre avant tout à la Porte de s’affranchir du joug des puissances étrangères et, par la même occasion, d’effacer l’autonomie grandissante des minorités de l’Empire. L’entrée en guerre imminente de la « Sublime Porte »7 amène donc les alliés à réviser leurs positions au Moyen-Orient8. Un rapprochement s’opère ainsi entre la Couronne et les Arabes, perçus comme étant les seuls capables d’atténuer le spectre ottoman sur les intérêts des pays de l’Entente au Levant9.

L’alliance entre Constantinople et Berlin menace plusieurs positions britanniques dans la région de par la situation géostratégique de la Porte. Premièrement, les Ottomans peuvent porter atteinte aux Britanniques en Égypte : protectorat britannique depuis 1914, le territoire égyptien est en effet fondamental pour la protection de la route menant à l’Empire des Indes. Deuxièmement, l’armée ottomane a la faculté de porter le danger en Mésopotamie, véritable zone tampon entre les visées impérialistes russes et britanniques10. De manière plus générale, le rapprochement entre les Ottomans et l’Allemagne permet aux Empires centraux de couper la route de ravitaillement entre la Russie et ses alliés, en bloquant l’accès aux détroits des Dardanelles et du Bosphore. À ces craintes s’ajoute une inquiétude grandissante liée à la proclamation du Djihad au mois de novembre 191411. Cette invitation à mener une guerre sainte a pour objectif de soulever toutes les masses musulmanes, avec en ligne de mire les colonies musulmanes de la France et de la Grande-Bretagne. Le ralliement précoce de la famille royale Senoussi de Libye au djihad accentue la pression qui pèse sur l’Égypte. L’Entente ne peut par conséquent pas sous-évaluer le danger. La conjoncture est de plus en plus tendue et le basculement de la Sublime Porte dans la guerre n’est donc pas de bonne augure pour les chancelleries occidentales12. Les torts subis par les alliés sur le théâtre des opérations orientales les amènent alors à s’intéresser davantage à la question du califat et des provinces arabes de l’Empire ottoman.

Fayçal, fils du Chérif Hussein (13)

Fayçal, fils du Chérif Hussein (13)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un rapprochement avec la famille Hachémite

Les alliés ont alors l’intention de remettre en main arabe la fonction califale tenue par les Ottomans depuis la campagne égyptienne de Selim 1er14. Le but est d’atténuer l’activisme des Ottomans auprès des musulmans15. C’est dans ce contexte qu’émerge l’idée d’un rapprochement avec les notables arabes et que s’ouvrent les discussions à propos d’un éventuel apport de leur part dans la guerre. En vue de fomenter un soulèvement arabe, la Couronne porte un intérêt tout particulier aux Hachémites, famille régnant dans la province du « Hedjaz »16.

Il s’avère que cette tribu bénéficie d’une position unique dans la Péninsule arabique pour des raisons religieuses, mais également géostratégiques. Non seulement elle administre les lieux saints de l’Islam en gouvernant les villes de La Mecque et de Médine, mais le Chérif Hussein est également un descendant du prophète Mahomet. Sa généalogie le rend particulièrement intéressant aux yeux des Britanniques, lesquels pensent qu’en contrôlant les leaders religieux de l’Islam, ils pourront dominer le monde musulman17. En d’autres termes, celui qui contrôle la personne du Calife, successeur de Mahomet, contrôle la communauté des croyants et le monde musulman18. Ils voient donc en la personne du Chérif la personne adéquate pour prendre la place du Sultan-Calife ottoman, puisque selon la tradition musulmane, le calife devait être de descendance arabe19.

En sus, les Béni Hachem peuvent aisément toucher le cœur des positions militaires ottomanes dans la péninsule arabique20. Ils ne soutiennent en effet pas la déclaration de djihad, sous prétexte que la Grande-Bretagne pourrait facilement bloquer le Hedjaz de tout ravitaillement en victuailles21. Le Chérif porte ainsi un préjudice non négligeable à la guerre sainte tant voulue par les Allemands. Quant à Hussein, il est disposé à un rapprochement avec les alliés, car il craint d’être évincé par les Jeunes-Turcs22. Malgré des intérêts convergents, le ralliement arabe à la guerre n’est pas acquis pour autant. Plusieurs notables arabes dont Faysal, fils d’Hussein, en est la figure de proue, craignent les visées impérialistes des Européens sur les régions arabes de l’Empire ottoman. La France ne cache pas son intérêt pour la Syrie, zone d’influence historique, et les lieux saints du Christianisme à Jérusalem sont notamment l’objet de perpétuels conflits entre Paris et Petrograd23. Afin de contrôler les aspirations européennes, plusieurs notables arabes ont élaboré, dans le courant du mois de mai 1915, un document connu sous le nom de Protocole de Damas qui constitue la base de leurs revendications pour une révolte contre le pouvoir ottoman24. 

Division administrative ottomane en 1914 (23)

Division administrative ottomane en 1914 (25)

La correspondance Hussein-McMahon

La défaite militaire des alliés dans les Dardanelles au début 1915 et la répression toujours plus dure des Ottomans dans la Péninsule arabique permettent l’accélération des négociations entre Arabes et Britanniques. Qui plus est, l’entrée en guerre de la Bulgarie aux côtés des Empires centraux rend la situation militaire toujours plus difficile pour les alliés. Une correspondance secrète de dix lettres est ainsi engagée entre Henry McMahon et le Chérif Hussein. Cet échange épistolaire débute lorsque l’agent britannique en place au Caire reçoit une note du Chérif, datée du 14 juillet 1915. Les discussions traitent principalement du soutien britannique à l’indépendance d’un État arabe en échange d’une révolte arabe contre le pouvoir ottoman. Toutefois, à la lecture des lettres, plusieurs ambiguités émergent et complexifient l’interprétation de celles-ci. Ces équivoques, jamais véritablement clarifiées entre les acteurs, entraînent des problèmes de compréhension dont les conséquences restent encore perceptibles aujourd’hui. Il existe également des problèmes de traduction et le sens des mots utilisés dans les versions arabes26 et anglaises varie parfois considérablement27.

En regardant le texte d’un peu plus près, on constate notamment que les quiproquos ont trait à la définition des termes « indépendance » et « arabité ». Concernant ce dernier, Henry Laurens, historien et politologue, explique que les experts britanniques différencient les Arabes des Levantins28. Pour les Britanniques, les Levantins ne sont pas purement arabes, mais représentent « un melting-pot arabophone »29. Quant au Chérif Hussein, il affirme qu’un Arabe est celui qui est de généalogie arabe, sans aucune autre forme de distinction30. C’est la ligne du chemin de fer Damas-Homs-Hama-Alep (voir carte ci-dessus) qui est arbitrairement choisie pour délimiter les deux populations31. Cette ambiguïté sémantique engendre un quiproquo territorial important. En effet, pour Londres, le territoire de la Palestine ne peut pas être défini comme purement arabe en raison notamment de la question des lieux saints du Christianisme alors que pour les Chérifiens, celle-ci ne peut pas être séparée du royaume arabe32. Dans un second temps, une incompréhension surgit également au niveau de la définition d’indépendance. En effet, quand l’un pense à une indépendance politique accompagnée d’une aide économique, l’autre comprend la mise en place d’un protectorat calqué sur l’image de l’Égypte. Ainsi, ces lettres, en raison de leurs termes volontairement vagues, deviennent l’enjeu de polémiques interminables après la guerre dont la question palestinienne en est le plus bel exemple33.

Pour couronner le tout, Henry Laurens explique que de nombreux chercheurs interprètent cette correspondance en prenant en compte les nouvelles réalités du terrain issues du règlement de la Première Guerre mondiale34. En effet, la Grande Guerre représente une rupture importante dans la constitution des identités au Moyen-Orient. On passe relativement rapidement d’une situation d’indétermination, de confusion des identités et des concepts permettant de les définir à une autre où lieux, régions et peuples ont pris une définition juridique précise35. Des termes comme « Syriens », « Libanais », « Arabes » dépendent des visées géopolitiques des puissances jusqu’à l’établissement de frontières claires avec la mise en place du système des mandats. Ces quiproquos accompagnés des paroles volontairement vagues débouchent sur ce qu’Henry Laurens appelle « un déficit dans la communication interculturelle »36. Les transformations en cours au sein du Moyen-Orient compliquent ainsi la compréhension des événements de l’époque et amènent Laurens à dire que les Britanniques sont de bonne foi en pensant ne pas promettre la Palestine aux Arabes quand ces derniers sont également de bonne foi en pensant que la Palestine leur a été promise37.

Les territoires exclus des promesses faites aux Arabes, selon George Antonius, montrant ainsi la Palestine comme étant une future entité arabe (38)

Les territoires exclus des promesses faites aux Arabes, selon George Antonius, montrant ainsi la Palestine comme étant une future entité arabe (38)

Pour sa part, George Antonius, historien spécialiste du nationalisme arabe, revient également sur l’interprétation de la correspondance dans son ouvrage The Arab Awakening. En désaccord avec la pensée d’Henry Laurens, il explique pourquoi la position britannique lui semble être intenable. Il revient sur une note de MacMahon, datée du 24 octobre 1915, dans laquelle le Britannique traite du tracé des frontières39. La lettre susdite exclut des territoires promis aux Arabes les « portions de la Syrie s’étendant à l’ouest des districts de Damas, de Homs, de Hama et d’Alep »40. À aucun moment, le nom « Palestine »41 n’est mentionné par le négociateur. L’auteur s’étonne ainsi qu’on puisse soutenir l’idée d’un territoire exclu des promesses faites aux Arabes, puisque pour toutes les autres réserves territoriales les régions sont spécifiquement mentionnées42. Composée à l’époque du Sandjak de Jérusalem et d’une partie du vilayet de Beyrouth, la Palestine ne peut être alors qu’indirectement écartée des promesses faites aux Arabes43.

L’argumentation britannique suppose en effet que le mot « district » soit un équivalent de « vilayet »44. Ils avancent que, puisque le district de Damas inclut la partie de la Syrie qui s’étend à l’est du Jourdain (aujourd’hui la Jordanie), la partie de la Syrie qui se trouve à l’ouest du fleuve (les actuels Palestine et Israël) est également l’une des portions de territoire réservée par l’énoncé de McMahon45. Au regard de la carte administrative ottomane, il n’existe toutefois pas de vilayet de Damas, ni d’Homs et ni d’Hamas. Le terme « district » ne peut par conséquent que faire référence aux régions adjacentes aux quatre villes mentionnées : Damas, Homs, Hama et Alep46. Selon l’auteur, la Palestine semble donc bien faire partie intégrante de la souveraineté arabe.


Une mosaïque de revendications toujours plus complexe

Les Français s’inquiètent des négociations entre les Chérifiens et les Britanniques et craignent d’être mis à l’écart du partage ottoman. Paris voit Londres faire cavalier seul au Moyen-Orient et le gouvernement français souhaite des clarifications47. Les discussions entre les deux empires se font à travers le Britannique Mark Sykes et le Français François George Picot. Leurs entretiens débouchent sur un accord connu sous le nom des deux négociateurs, Sykes-Picot48. Signé le 16 mai 1916 par Sir Edward Grey, secrétaire d’État au Foreign Office et par Paul Cambon, ambassadeur de France à Londres49, l’accord voit les alliés s’entendre sur leurs intérêts dans la région. Dans le même temps, le Chérif, ignorant tout des discussions entre les alliés, proclame la révolte arabe en juin 191650. On peut dès lors légitimement se demander si les limites du futur État arabe ne sont pas en contradiction avec les accords franco-britanniques de 1916.

En outre, parallèlement à l’enchevêtrement des relations diplomatiques entre Français, Arabes et Britanniques, un nouveau protagoniste fait son apparition sur la scène diplomatique : l’Organisation sioniste mondiale. Cette dernière aspire à voir se constituer un « foyer national juif » en Palestine. La « Perfide Albion »51 s’engage à faciliter les objectifs des sionistes à travers la déclaration Balfour du 2 novembre 1917, poussée certainement par la culture biblique du protestantisme52. Les promesses faites par les Britanniques, tant aux Français qu’aux Arabes ainsi qu’aux sionistes, semblent ainsi soit se contredire soit ne pas avoir été respectées dans leur ensemble. Le partage de la dépouille de l’Homme malade s’annonce extrêmement difficile en raison des doléances de chacun. De toute évidence, des marchandages seront nécessaires pour sortir de ce labyrinthe.

 


Notes

1. Territoire revendiqué par Hussein, http://www.confluences-mediterranee.com, (consulté le 26.03.2014).

2. Son ascendance avec le Prophète lui vaut le titre de Chérif.

3. MANTRAN, Robert, Histoire de l’Empire ottoman, Paris, Fayard, 1989, p. 421.

4. Expression prononcée par le tsar Nicolas 1er à l’ambassadeur d’Angleterre en 1853 faisant référence à l’Empire ottoman. MANTRAN, Robert, op.cit., p. 501.

5. CORM, Georges, L’Europe et l’orient, de la balkanisation à la libanisation : histoire d’une modernité inaccomplie, La Découverte, Paris, 1991, p.29.

6. Synonyme d’Empire ottoman. CORM, Georges, L’Europe et l’orient, de la balkanisation à la libanisation : histoire d’une modernité inaccomplie, La Découverte, Paris, 1991, p.30.

7. Le terme la « Sublime Porte » littéralement Bab-i Ali fait référence aux ministères de l’Empire et par la suite à l’Empire dans son ensemble. ROGAN, Eugene, The Arabs, A history, London, Penguin Books, 2009, p. 30.

8. SEOUDI, Noureddine, La formation de l’orient arabe contemporain 1916-1939, l’Harmattan, Paris, 2005, p. 69.

9. KHOURY, Gérard D, La France et l’Orient arabe, Albin Michel, Paris, 2009, p. 86.

10. FROMKIN, David, A Peace to end all peace, Henry Holt and Company, New York, 2009, p. 29.

11. MANTRAN, Robert, Histoire de l’Empire ottoman, Paris, Fayard, 1989, p. 621.

12. ANTONIUS, George, The Arab Awakening, The story of the arab national movement, Librairie du Liban, Beyrouth, 1974, p.139.

13. KAUFFER, Remi, La Saga des Hachémites, la tragédie du Moyen-Orient, Paris, Editions stock, 2009.

14. MANTRAN, Robert, Histoire de l’Empire ottoman, Paris, Fayard, 1989, p. 145.

15. KHOURY, Gérard D, La France et l’Orient arabe, Albin Michel, Paris, 2009, p. 86.

16. Région ouest de l’actuelle Arabie Saoudite comprenant notamment les villes saintes de Médine et de La Mecque.

17. FROMKIN, David, A Peace to end all peace, Henry Holt and Company, New York, 2009, p. 96.

18. FROMKIN, David, A Peace to end all peace, Henry Holt and Company, New York, 2009, p. 97.

19. MERAD, Ali, Le califat, une autorité pour l’Islam ?, Desclée de Brower, Paris, 2008, p. 69.

20. ANTONIUS, George, The Arab Awakening, The story of the arab national movement, Librairie du Liban, Beyrouth, 1974, p.139-140.

21. ANTONIUS, George, The Arab Awakening, The story of the arab national movement, Librairie du Liban, Beyrouth, 1974, p.143.

22. FROMKIN, David, A Peace to end all peace, Henry Holt and Company, New York, 2009, p. 174.

23. ANTONIUS, George, The Arab Awakening, The story of the arab national movement, Librairie du Liban, Beyrouth, 1974, p.153.

24. FROMKIN, David, A Peace to end all peace, Henry Holt and Company, New York, 2009, p. 175.

25. ABABSA, Myriam, Atlas of Jordan, History, Territories and Society, Presse de l’Ifpo, Beyrouth, 2013.

26. La langue utilisée a été l’arabe et, par la suite, les lettres ont été maintes fois traduites. Toutefois, quelques lettres manquent aujourd’hui à l’appel.

27. LAURENS, Henry, L’Orient arabe, Arabisme et islamisme de 1798 à 1945, Armand Colin, Paris, 1993, p. 150.

28. LAURENS, Henry, La question de la Palestine, L’invention de la Terre Sainte, T1 1799-1922, Fayard, Paris, 1999, p. 300-301.

29. SEOUDI, Noureddine, La formation de l’orient arabe contemporain 1916-1939, l’Harmattan, Paris, 2005, p. 75.

30. LAURENS, Henry, L’Orient arabe, Arabisme et islamisme de 1798 à 1945, Armand Colin, Paris, 1993, p. 153.

31. SEOUDI, Noureddine, La formation de l’orient arabe contemporain 1916-1939, l’Harmattan, Paris, 2005, p. 75.

32. LAURENS, Henry, L’Orient arabe, Arabisme et islamisme de 1798 à 1945, Armand Colin, Paris, 1993, p. 153.

33. LAURENS, Henry, L’Orient arabe, Arabisme et islamisme de 1798 à 1945, Armand Colin, Paris, 1993, p. 150.

34. LAURENS, Henry, La question de la Palestine, L’invention de la Terre Sainte, T1 1799-1922, Fayard, Paris, 1999, p. 288.

35. LAURENS, Henry, La question de la Palestine, L’invention de la Terre Sainte, T1 1799-1922, Fayard, Paris, 1999, p. 287-288.

36. LAURENS, Henry, La question de la Palestine, L’invention de la Terre Sainte, T1 1799-1922, Fayard, Paris, 1999, p. 301.

37. LAURENS, Henry, La question de la Palestine, L’invention de la Terre Sainte, T1 1799-1922, Fayard, Paris, 1999, p. 301.

38. Excluded areas » under Hussein-McMahon Correspondence, http://www.palestineremembered.com, (consulté le 10.08.2014)

39. ANTONIUS, George, The Arab Awakening, The story of the arab national movement, Librairie du Liban, Beyrouth, 1974, p.169.

40. Traduit dans le texte, ANTONIUS, George, The Arab Awakening, The story of the arab national movement, Librairie du Liban, Beyrouth, 1974, p.170.

41. La Palestine n’est pas une région administrative de l’Empire ottoman.

42. ANTONIUS, George, The Arab Awakening, The story of the arab national movement, Librairie du Liban, Beyrouth, 1974, p.177.

43. ANTONIUS, George, The Arab Awakening, The story of the arab national movement, Librairie du Liban, Beyrouth, 1974, p.178.

44. Région administrative ottomane.

45. ANTONIUS, George, The Arab Awakening, The story of the arab national movement, Librairie du Liban, Beyrouth, 1974, p.178.

46. ANTONIUS, George, The Arab Awakening, The story of the arab national movement, Librairie du Liban, Beyrouth, 1974, p.178.

47. LAURENS, Henry, La question de la Palestine, L’invention de la Terre Sainte, T1 1799-1922, Fayard, Paris, 1999, p. 302.

48. Il est d’usage de ne parler uniquement du volet franco-britannique alors qu’en vérité, les Russes et les Italiens participent par la suite à la conclusion de ces accords.

49. SEOUDI, Noureddine, La formation de l’orient arabe contemporain 1916-1939, l’Harmattan, Paris, 2005, p. 79.

50. LAURENS, Henry, La question de la Palestine, L’invention de la Terre Sainte, T1 1799-1922, Fayard, Paris, 1999, p. 311.

51. Référence à la Grande-Bretagne

52. FROMKIN, David, A Peace to end all peace, Henry Holt and Company, New York, 2009, p. 175.


Bibliographie

a) Ouvrages

ANTONIUS, George, The Arab Awakening, The story of the arab national movement, Librairie du Liban, Beyrouth, 1974.

ABABSA, Myriam, Atlas of Jordan, History, Territories and Society, Presse de l’Ifpo, Beyrouth, 2013.

CORM, Georges, L’europe et l’orient, de la balkanisation à la libanisation : histoire d’une modernité inaccomplie, La Découverte, Paris, 1991.

CORM, Georges, Conflits et identités au Moyen-Orient (1919-1991), Arcantere, Paris, 1992.

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SEOUDI, Noureddine, La formation de l’orient arabe contemporain 1916-1939, l’Harmattan, Paris, 2005.

b) Sites

Décryptage de l’actualité au Moyen-Orient, http://www.lesclesdumoyenorient.com, (consulté le 24.03.2014)

A global educational publisher with products that promote knowledge and learning, http://www.britannica.com, (consulté le 12.08.2014)

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United Nations: Palestine Problem, Annexes, http://www.palestineremembered.com, (consulté le 09.08.2014)

Commentaires

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chentefou

trés bon article m plait bcp

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chentefou

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