David. La mort de Socrate (1787) © Metropolitan museum of art, New york
« Qu’est-ce, en effet, que craindre la mort, citoyens, sinon se prétendre en possession d’un savoir que l’on n’a point ? En définitive, cela revient à prétendre savoir ce que l’on ne sait point. Car personne ne sait ce qu’est la mort, ni même si elle ne se trouve pas être pour l’homme le plus grand des biens, et pourtant les gens la craignent comme s’ils savaient parfaitement qu’il s’agit du plus grand des malheurs. »
Socrate
Je me permets de faire ici l’éloge
D’un homme depuis longtemps disparu.
Il discourut beaucoup le temps qu’il apparut
Jusqu’au jour où la ciguë serra sa gorge.
Il fut pour ses propos condamné à mort.
On l’accusa de corrompre la jeunesse
Et de rompre avec les Dieux et Déesses
Tant vénérés pour leurs pouvoirs et leur corps.
Certains eurent encore la chance de parler avec lui.
Tous rapportèrent un fait fort rare à voir :
Il resta le même de jour ou de nuit,
Car face à la mort il n’eut peur de son sort.
Cet homme comprit bien avant de mourir
Que la mort est inhérente à la vie.
Ainsi, il accepta sa destinée ici
Et honora ses pensées plutôt que de les fuir.
Vous autres qui pensez à vivre longtemps,
Apprenez de celui qui vécut bien son temps ;
Car mes chers on ne choisit pas le temps qu’on vit,
Mais on peut essayer de bien vivre sa vie.
Igor Rodrigues Ramos
Cher pepehurleur Il faut tout de même noter pour sa "défense", qu'à ce moment là dans la Grèce antique il…