Genre Le 23 février 2015

Futur en tous genres

3
3
Futur en tous genres

© Killian Dorier

Reportage au sein de la Section des sciences de l’éducation de l’Université de Genève (SSED) et observation de l’exposition au théâtre du Grütli afin de découvrir les initiatives sur les stéréotypes de genre à Genève.

La Quinzaine de l’égalité a été organisée du 10 novembre au 25 novembre 2014 par le Bureau de la promotion de l’égalité entre femmes et hommes avec pour but de répondre aux recommandations du comité de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW)1.

Jeudi 13 novembre 2014 s’est tenue la journée « Futur en tous genres » mise en place pour la première fois en 2001 par la Conférence suisse des déléguées à l’égalité. Initiative intercantonale, la journée vise à interroger les stéréotypes de genre dans le milieu professionnel : les filles vont au travail avec leur père, et les garçons avec leur mère.

Le théâtre du Grütli accueillait l’exposition « Filles ou garçons : ça change quoi ? » qui, à travers des malles ludiques, cherchait à interroger les stéréotypes de genre dans plusieurs domaines : le travail domestique, le travail, les loisirs, le code vestimentaire…

 

Journée « Futur en tous genres »

Qui peut être professeur ?           

L’équipe de la SSED de l’Université de Genève réunit dans un premier temps les élèves de 7P (dix ans) ayant été sélectionnés pour participer à la journée en groupes de quatre ou cinq et leur donne une sélection de dix photos d’hommes et de femmes. Parmi ces photos, les élèves doivent déterminer si la personne est un professeur ou non.

Quand vient le moment de tout mettre en commun, le tableau est divisé en trois colonnes, « prof », « pas prof » et « on ne sait pas ». Deux personnes sont clairement désignées à l’unanimité comme professeurs, un seul comme « non prof », mais la grande majorité se retrouve dans la colonne d’indécision du milieu. Un homme aux longs cheveux bouclés gris dont le haut du crâne est dégarni penche vertigineusement vers la case « pas prof » car, je cite, « on dirait un bourré ». Bref, l’ambiance est à son comble, mais on notera une chose : jamais il n’a été question de caractéristiques liées au sexe de la personne dans la décision des garçons. Le physique oui, le sexe non.     

    

« Dans ce métier, plus tu montes, plus il y a d’hommes »

Après la pause, je suis le groupe d’élèves qui participe à l’activité de mathématiques afin d’observer leur projet. Huit des élèves de 7P apprennent à enseigner une activité qu’il enseigneront l’après-midi à des élèves de 2P. Dans un premier temps, on leur montre l’activité, puis ils apprennent à l’enseigner.

Au bout d’une heure et demie de préparation ardue, nous nous mettons en marche vers l’école où doit se dérouler l’activité. Après avoir pris le déjeuner avec nous et les trois enseignantes qui se sont portées volontaires pour accueillir les activités dans leur classe, ils sont lâchés dans la cour de l’école pour décompresser.

Autour d’un café, nous pouvons discuter calmement, et je demande aux enseignantes ce qu’elles pensent de l’initiative. Pour Françoise, face à la pyramide des sexes qui régit son métier, c’est plus que nécessaire : « plus tu montes, plus t’as d’hommes », résume-t-elle en déposant la dosette de café dans la machine. Et donc plus on descend, plus il y a de femmes. En témoigne l’école qui compte quatorze enseignantes : toutes des femmes. La seule fois où il y a eu un homme dans l’école, « l’entente n’était pas tout à fait cordiale »rajoute Françoise en s’asseyant.

 

Seulement 18% de femmes professeurs ordinaires

Selon l’Office fédéral de la statistique (OFS), il y a 96,8% d’enseignantes en pré-scolarité, et 81,5% pour le degré primaire. À l’inverse, pour les degrés tertiaires et l’université, 63,8% du corps enseignant sont des hommes, et seulement 18% de femmes sont professeurs ordinaires (le plus haut poste hiérarchiquement parlant2). Lila est d’accord pour dire qu’il y a une inégalité. Elle pense aussi qu’avoir des hommes comme enseignants est quelque chose de nécessaire à l’école primaire : « Le fait d’avoir un maître au lieu d’une maîtresse est quelque chose qui marque les enfants ». Lorsqu’elle est partie en stage, elle a d’ailleurs expressément demandé à ce qu’elle soit remplacée par un homme. Les enfants s’en souviennent encore et lui demandent ce qu’il est devenu. Pour elle, il y a « une différence d’approches et d’affinités, et le manque cruel d’hommes dans l’enseignement primaire nuit aux enfants ». Un manque non seulement pour les enfants, mais pour la qualité de l’enseignement aussi.

Même si le ton dans la profession est pessimiste, tout le monde s’accorde aussi à dire que la journée est une bonne initiative. En effet, on peut voir cela comme un ajout aux quotas volontaires au sein des entreprises privées et des organismes publics qui sont un moyen d’équilibrer les inégalités au niveau des effectifs. Mais la journée « Futur en tous genres » peut également avoir un autre but: celui de changer les mentalités dès le plus jeune âge.

Après avoir discuté pendant une vingtaine de minutes, nous nous dirigeons vers nos classes respectives. L’activité se déroule dans un calme relatif, et les 7P font preuve d’initiative auprès des élèves de cinq ans de la classe de 2P.

 

Une absence de rhétorique nécessaire

Chez les garçons de 7P, le constat est mitigé. Certains sont aux anges, d’autres ne sont pas vraiment convaincus, et n’attendent qu’une chose : de pouvoir aller jouer dehors. C’est le problème avec une activité impliquant des garçons aussi jeunes, le loisir prend souvent le dessus sur la réflexion.

Pour ma part, je suis convaincu. Il y a dans l’initiative une manière de présenter un métier de manière vraiment « objective ». En y repensant le lendemain, je réalise qu’il manquait cruellement d’un discours sur les thématiques de genre. Mais peut-être que c’est justement ce qu’il faut : l’absence de rhétorique. En ne questionnant d’aucune façon la situation, on laisse aux enfants le loisir de voir le travail tel qu’il est et de choisir par eux-mêmes. Certains sont même déjà convaincus.

Cependant, il ne faut pas pour autant s’arrêter là dans l’analyse. On peut bien sûr louer le fait qu’il y ait une absence d’approche des questions de genre, pour rendre la journée plus « objective », c’est-à-dire dénuée de discours sur le genre. Néanmoins, cela serait réellement louable à condition que les questions de genre soient abordées en-dehors de cette journée. Or, ce n’est pas vraiment le cas, comme nous allons le voir.

Pour la majorité des enseignant-e-s, l’école est un îlot d’égalité. Comme le dit Farinaz Fassa : « les analyses que nous avons menées laissent penser que, pour les enseignant-e-s interrogé-e-s, la question de l’égalité dans l’école est aujourd’hui réglée ».3 En effet, elle montre que pour une grande majorité d’enseignant-e-s, les inégalités entre les sexes sont le problème des autres et se produisent ailleurs, mais pas à l’école. Qui plus est, elle montre que très peu d’enseignant-e-s ont participé aux journées type « Futur en tous genres ». Seulement 19,2% des enseignant-e-s interrogé-e-s disent avoir été convoqué-e-s pour participer à la journée.4 Il faut rappeler ici que la journée n’est pas volontaire, ce qui prouve que son étendue aussi est minimale. En revanche, Farinaz Fassa explique que 42,5% des enseignant-e-s interrogé-e-s ont installé une activité spécifique liée au genre dans leur classe de manière volontaire. Mais encore une fois, il n’y a aucun moyen de savoir quelle est l’activité, ni comment elle est enseignée, à moins de faire une recherche spécifique.

Le manque d’engagement n’est pas le seul souci. En effet, dans l’idée de l’école comme un îlot d’égalité, on peut aussi noter le fait que nombre d’enseignant-e-s ne se posent pas la question de leur influence personnelle ainsi que celle de l’environnement scolaire sur le développement de l’enfant. Il est certain que les stéréotypes de genre s’installent chez l’enfant dès le plus jeune âge, mais quel est le rôle de l’école en soi ?

Le concept de « genre scolaire » développé par Corinne de Boissieu nous donne une première piste de réponse. Défini comme « la norme implicite de neutralité [qui] consiste, pour l’enseignant-e, à favoriser les garçons en attention, en temps, et aussi par une plus grande tolérance à leur discipline »5, ce concept décrit différents comportements scolaires pour les filles et les garçons instaurés et favorisés par l’enseignant-e, homme ou femme, que les élèves incorporent. Ce concept nous montre à quel point la socialisation de l’enfant par rapport aux stéréotypes de sexe se fait dès le plus jeune âge. En effet, Corinne de Boissieu note que dès la classe de 2P les enseignant-e-s tendent à donner plus d’attention aux garçons qu’aux filles. Ce développement donne lieu à ce que Nicole Mosconi nomme un effet Pygmalion : à l’école, les garçons apprennent à s’exprimer, à s’affirmer, à contester l’autorité de l’adulte, quand les filles apprennent à prendre « moins de place », physiquement et intellectuellement, à moins exprimer publiquement leur pensée, à se soumettre à leur autorité et à supporter, sans protester, la dominance de certains garçons »6.

L’influence de l’enseignant-e sur l’enfant et les codes du genre scolaire sont déterminants dans la création des stéréotypes de genre. Par ailleurs, l’engagement pour la journée est limité : trois sections seulement de la SSED se sont portées volontaires, c’est à dire quatre encadrants professeurs, et quatre assistants. Une tentative plus poussée s’est faite au sein de l’exposition « Filles ou garçons : ça change quoi ? » au théâtre du Grütli.

 

Exposition au théâtre du Grütli

J’arrive avec dix minutes de retard pour être accueilli par France Laurent du Bureau de l’égalité du Canton de Genève, qui aide à la coordination de la journée. Je pose ma veste avant de me déplacer à travers la salle, divisée entre seize malles différentes qui traitent chacune d’un thème particulier en relation avec les stéréotypes de genre. Par exemple, la malle « À quoi ça sert ? » est remplie d’outils et d’objets qu’on trouve dans la maison (brosse à toilettes, fer à repasser, etc.). Le but de la malle est de montrer que ces objets n’ont pas de sexe et qu’il n’y a pas de raison que les objets soient utilisés seulement par les femmes ou par les hommes.

Dans la malle « Méli-Mélo », les enfants doivent créer deux tours avec des briques où sont inscrites des activités comme « jouer au foot », « jouer à la poupée », etc. Lorsque les deux tours sont terminées, une lumière s’allume en bas de chaque tour, l’une « fille » et l’autre « garçon ». Les enfants doivent alors décider si les briques doivent être changées d’une tour à l’autre ou doivent rester en place.

En me déplaçant autour de la salle, je vois différentes réponses aux activités proposées. Quand un groupe d’enfants change de malle pour la malle « À quoi ça sert ? », les approches sont variées.

Pour la malle « Méli-Mélo », c’est là que les choses sont plus cinglantes. En effet, lorsque les tours sont complétées, l’animateur-animatrice, ou l’enseignant-e, demande aux enfants s’ils veulent changer les briques de côté. Mais c’est dans la forme de la question que réside toute l’erreur de l’exposition. Lorsque les enfants sont questionnés, c’est de la manière suivante : « Est-ce que les filles/garçons ont le droit de/peuvent faire » par exemple « du foot ? ». Dans cette question et dans le format de la journée, les enfants ne sont pas enfants, mais élèves et de fait croient devoir répondre comme tel : c’est-à-dire répondre juste sans répondre faux. Et non pas répondre de manière réfléchie avec pour but de remettre en question leur interprétation. Il est vrai que certains enfants semblent déjà plus sensibles. Une fille, par exemple, répond aux garçons qui disent que les filles ne peuvent pas jouer au foot: « moi je peux jouer au foot aussi hein ! C’est pas vrai ce que tu dis ! ». Mais dans l’ensemble, les enfants hésitent à répondre, se cherchant du regard, et se demandant si leur réponse est juste ou fausse.

L’exposition se conclut par le visionnage du court-métrage de Michel Ocelot « Prince et princesse ». Un prince demande à une princesse de l’embrasser. Ce faisant, le prince se transforme en crapaud, et pour se sauver le prince saute et embrasse la princesse qui se transforme en limace. S’en suivent plusieurs transformations et au final le prince est métamorphosé en princesse et la princesse en prince. La princesse est à chaque fois représentée sous forme d’un animal répugnant ou difforme : une limace, une puce, une mante religieuse, une vache, une baleine énorme. Et à la fin, lorsque la princesse est devenue prince, et le prince est devenu princesse, l’échange est cinglant.

– Le prince : « mais je ne peux pas être une princesse ?! ».
– La princesse : « bien sûr que si, je l’étais bien moi. J’irai à la chasse et vous resterez au château à broder ».
– Le prince : «Broder ?! mais je ne sais pas broder moi ».
– La princesse : « Allez quoi, vous allez vous y faire ».

Lorsque le temps le permet, une réflexion sur le but de l’exposition est faite. Mais sans aborder réellement le contenu du film, et en demandant simplement : « Filles ou garçons : ça change quoi? ». Pour beaucoup d’enfants : « rien ». Pour d’autres, il doit y avoir une différence au niveau des vêtements, surtout dans les couleurs. Quand il n’y pas de temps, cette partie est oubliée.

Le problème d’une telle approche est double. Non seulement les enfants sont livrés à eux-mêmes soit dans une activité purement de loisir, soit dans une réflexion guidée par l’encandrant. Comme nous l’avons vu plus haut, le genre scolaire agit, et l’enfant n’est pas amené à réfléchir sur le sens de l’activité, mais plutôt à répondre comme un-e élève, ou à tout simplement profiter des jeux. Dans cet acte, l’exposition est incomplète, non seulement du point de vue pédagogique, mais aussi dans la portée qu’elle veut avoir.

En effet, ne pas parvenir à engager les enfants un minimum sur les questions de genre, et présenter un film aussi stéréotypé au sein d’une exposition sur le genre rend le but de la journée nul. L’initiative était certes pleine de bonne foi, mais il n’en demeure pas moins qu’elle s’arrête à des activités ludiques sans portée ni encadrement qui pourrait réellement changer les stéréotypes de genre.

 

Bilan

Que ce soit pour la journée « Futur en tous genres » ou bien l’exposition au théâtre du Grütli, il est certain que le manque d’engagement est le plus problématique. Comme nous l’avons vu pour la journée « Futur en tous genres », le manque de personnel est critique, de même que le taux de participation des classes. Pour l’exposition au théâtre du Grütli, le problème vient aussi du fait que le Bureau de l’égalité n’est pas soutenu par la Confédération.

Ce qu’il manque c’est un engagement auprès des associations LGBT, de femmes, auprès des chercheuses/chercheurs de l’Université de Genève ou de l’Institut des hautes études internationales et du développement qui travaillent sur les problèmes liés aux stéréotypes de genre, et même des artistes, qui pourraient rendre une exposition telle que celle du théâtre du Grütli plus complète, plus performante et plus efficace.

Lorsqu’on compare la situation de l’autre côté du Jura, où chaque tentative d’approche nouvelle et innovatrice sur le genre suscite un tollé général, à celle du canton de Genève, où le débat parvient à se faire dans une relative tranquillité, il est indispensable de faire en sorte que les activités proposées répondent vraiment aux problèmes sur les stéréotypes de genre dès l’enfance.

On peut donc voir que de s’attaquer à l’accès des filles et des garçons au marché du travail est certainement un effort louable, mais celui-ci se situe trop en aval. En effet, comment se dire que l’on réussira à casser les stéréotypes de genre sans s’attaquer au fondement même de ces stéréotypes ? On laisse le « genre scolaire » agir librement, et on laisse les enfants accéder au monde du travail déjà objectivement inégalitaire avec des idées subjectives qui ne feront que renforcer ce problème. Il est essentiel de mettre en place des activités pour la petite enfance qui interrogent le genre scolaire, mais surtout des activités auprès des enseignant-e-s, afin de leur faire comprendre l’importance de leur rôle dans la socialisation et la division des sexes, de même que l’installation des stéréotypes de genre.

Il est nécessaire de combiner les approches des chercheuses/chercheurs en matière de genre, celles des associations LGBT, de femmes et des professionnels de l’éducation afin d’arriver à un système cohérent pour vraiment questionner la base du problème. Sans cela, tout effort restera lettre morte.

 


[1] http://www.humanrights.ch/fr/droits-humains-internationaux/onu-traites/femmes/

[2] Office fédéral de la statistique: http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/themen/20/05/blank/key/gleichstellung_und/lehrkraefte.html

[3] Farinaz Fassa, ‘Les enseignant-e-s romand-e-s face au genre : pratiques, savoirs et expériences,’ dans Isabelle Collet et Caroline Dayer (ed.) Former envers et contre le genre, 77.

[4] Ibid, 80.

[5] Corinne de Boissieu, ‘Sexes et Genre à l’école maternelle : un essai de modélisation du concept de «genre scolaire»’ Recherches & Éducations 2 (Décembre 2009), 26.

[6] Ibid.

Commentaires

image-user

c. de boissieu

Bonjour, il semblerait que jet d'encre n'ait pas répondu à votre requête. Je vous remercie cependant d'avoir pris acte de…

Lire la suite
image-user

Killian Dorier

Bonjour Mme De Boissieu, Merci de m'avoir fait remarquer mon erreur. Je m'en excuse, je me suis trompé lorsque j'ai…

Lire la suite
image-user

c. de boissieu

Bonjour, j'ai proposé dans l'article auquel vous vous référez plusieurs définitions du concept de genre scolaire, mais celle que vous…

Lire la suite

Laisser une réponse à Killian Dorier Annuler

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *
Jet d'Encre vous prie d'inscrire vos commentaires dans un esprit de dialogue et les limites du respect de chacun. Merci.

image-user

c. de boissieu

Bonjour,

j’ai proposé dans l’article auquel vous vous référez plusieurs définitions du concept de genre scolaire, mais celle que vous me prêtez est une citation de Mosconi (2001, 101) que je n’ai jamais reprise à mon compte. (Et pour cause, les résultats présentés dans cet article, et plus encore ensuite dans ma thèse (2009) permettent largement d’interroger les analyses de Mosconi à ce sujet.) Je vous remercie donc par avance de modifier votre texte.

cordialement,
c. de boissieu

Répondre
image-user

Killian Dorier

Bonjour Mme De Boissieu,

Merci de m’avoir fait remarquer mon erreur. Je m’en excuse, je me suis trompé lorsque j’ai noté mes références. J’ai contacté Jet D’Encre afin de changer le texte et la note de bas de page.

En vous souhaitant une bonne fin de semaine.

Cordialement,

Killian Dorier

Répondre
image-user

c. de boissieu

Bonjour,

il semblerait que jet d’encre n’ait pas répondu à votre requête. Je vous remercie cependant d’avoir pris acte de mon commentaire.

cordialement,
c. de boissieu

Répondre
image-user

CulAiss

Mais n’importe quoi cet article … Pourquoi devrait-on aborder la thématique du genre dans les écoles ? De quel droit les associations « de femmes » (= jolie façon de cacher le terme « féministe »), lgbt et autre pourraient avoir droit de parole dans des écoles devant former nos enfants à la vie ? … Il n’y a strictement aucun intérêt à amener ces gens dans les classes, bien au contraire. On ne crée pas l’égalité par la biaiserie et encore moins par la niaiserie. Soit on accepte la situation actuelle, qui veut que les gens soient égaux, dans un système qui prône la valorisation individuelle en respect du rang égalitaire de chacun, soit on entre dans un système de mise en échec de l’individu au profit de la dé-sexualisation des enfants par le dogme socialiste qui est actuellement en échec absolu partout dans le monde, et qui nous conduit peut être à la guerre. Plutôt que de lobotomiser les enfants, on ferait mieux de leur expliquer pourquoi il y a plus de femme en primaire qu’à l’université dans l’enseignement ! (et ça aiderait aussi certaines personnes adultes à le comprendre, à commencer par l’auteur de cet article).

J’avoue avoir de la peine à comprendre cette perpétuelle volonté de destruction identitaire. Et si la Suisse n’a pas encore de soucis de genre, c’est bel et bien parce que, contrairement à l’autre côté du Jura, ce genre d’initiative n’est pas soutenu par l’État Fédéral (ouf!), que les associations extrémistes sont interdites dans nos écoles (re-ouf!), et que les parents ne laisseront jamais leurs enfants se faire lobotomiser par des rejetons d’un idéal sombre des temps passés.

Espérons que l’esprit des lumières se sorte de sa pénombre, où qu’il s’éteigne à tout jamais si c’est le chemin choisi ! – Amen

Répondre