Politique Le 11 septembre 2014

Pourquoi l’UDC aime tant (stigmatiser) l’Islam

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Pourquoi l’UDC aime tant (stigmatiser) l’Islam

« La composition religieuse de la population résidente a changé. On compte par exemple aujourd’hui quelque 400 000 Musulmans en Suisse. […] Ils véhiculent des idées du droit et de l’ordre qui sont incompatibles avec notre régime juridique et nos règles démocratiques. […] En aucun cas notre régime légal libéral ne doit céder devant la sharia […] Il est absolument inacceptable de tolérer, voire d’encourager en Suisse des pratiques comme les mariages forcés, les assassinats « pour l’honneur », la vendetta, les mutilations sexuelles des femmes, le mariage de mineurs ou encore la polygamie. »1

Le vote sur l’interdiction des minarets? Raté. Ça, c’est presque de l’histoire ancienne. Aussi surprenant qu’il puisse y paraître, nous sommes ici en plein dans l’Argumentaire officiel en faveur de l’initiative « contre l’immigration de masse » votée le 9 février dernier. On peine évidemment à saisir en quoi la place de l’Islam en terre helvétique ait pu constituer un enjeu majeur de cette votation. Pourtant, si l’UDC a tenu à mettre en avant ce thème dans son plaidoyer, ce n’est ni une erreur, ni un hasard. Agiter l’épouvantail musulman entraîne des retombées aux urnes. Et ça, le parti blochérien l’a bien compris. Il en joue donc habilement dès que l’occasion se présente. « Comme l’extrême-droite partout en Europe! », rétorqueront certains, non sans fondement. Certes, mais la Suisse constitue un terreau particulièrement fertile à une instrumentalisation politico-électorale de l’islamophobie, eu égard au caractère singulier de son identité nationale. Retour sur la genèse d’une sinistre stratégie.

 

L’irrésistible ascension de l’UDC sur le thème de la fermeture

© Chappatte, globecartoon.com

© Chappatte dans « Le Temps », Genève – www.globecartoon.com

Depuis sa campagne victorieuse et fondatrice en faveur du « non » à l’Espace économique européen en 19922, l’Union démocratique du centre a bâti son extraordinaire succès électoral sur ses positions tranchées concernant les questions sécuritaires, culturelles et identitaires. La fermeture vis-à-vis de l’international et l’exclusion de l’Étranger deviennent alors des pierres angulaires de l’édifice idéologique de l’UDC. Et la recette fait mouche3. La radicalisation de son profil de valeurs permet à la formation udéciste de se distancer de ses concurrents de la droite modérée. Le parti fait dès lors le vide électoral autour de lui. Cette recomposition politique, opérée sous l’impulsion de la section cantonale zurichoise et du charismatique Christoph Blocher, se voit par ailleurs accompagnée d’une agitation référendaire frénétique. Initiative après initiative4, l’UDC occupe et dicte malicieusement l’agenda politico-médiatique. Elle impose ainsi ses thèmes, elle structure et conditionne le débat public helvétique. C’est la « campagne électorale permanente » dont nous parle le politologue Pascal Sciarini5. Au fil des années, le parti blochérien construit discursivement une représentation de l’Étranger en tant que menace pour la Suisse et son identité. Coupable de tous les maux, il est érigé en ennemi de la nation. Amalgames teintés d’alarmisme.

Mouton

Et le procédé ne s’arrête pas au discours. La propagande graphique des affiches de campagne UDC joue elle aussi un rôle fondamental dans ce processus de stigmatisation, d’ennemification, de l’étranger. On se souvient tous des moutons noirs qui ont envahi les rues suisses en 2007 au moment du lancement de l’initiative « pour le renvoi des étrangers criminels ». Emblématique de l’iconographie politique de l’UDC, cette affiche (ci-dessus) représente l’étranger comme une figure ennemie. Le mouton noir, en référence évidente au teint de peau foncé de celui qu’il s’agit d’exclure « pour plus de sécurité ». La force de ces images ne peut, ne doit point être sous-estimée6. Elles interpellent le citoyen, modèlent sa conception de l’appartenance suisse. Sur le mode de l’opposition binaire, la complexité sociale est réduite à une simple ligne de démarcation. D’un côté, celui qui serait digne d’incarner l’identité suisse, la suissitude, et de l’autre celui qui la menacerait. L’objectif étant d’attiser une peur qui se traduirait dans les urnes. Tel que l’admet volontiers le publicitaire UDC Alexander Segert, auteur notamment de l’affiche « Ivan S., violeur et bientôt Suisse ? » (ci-dessous), il est question par cette rhétorique visuelle de s’adresser « à l’estomac plutôt qu’au cerveau » des citoyens7.

Ivan

Bien sûr, la présence du thème de l’étranger dans le paysage politique helvétique n’est pas une invention de la formation blochérienne. Les cinquante-deux affiches réunies dans le cadre de la remarquable exposition L’étranger à l’affiche attestent de sa permanence depuis près d’un siècle. Mais force est de constater que le systématisme et la violence symbolique avec lesquels l’UDC va distiller ses messages sont impressionnants. Et cela porte ses fruits! Exploitant le contexte propice des crises sociales, culturelles et politiques que la Suisse traverse dès la fin des années quatre-vingt, l’UDC parvient à propager ses idées avec un succès encore jamais connu jusque-là par les petites formations de « droite radicale et populiste »8. Campagne après campagne, cette entreprise de rejet de l’Autre va trouver un écho auprès d’une large frange de la population helvétique. Au cours des années nonante et deux mille, l’ascension de la nouvelle UDC est irrésistible. Il faut toutefois attendre l’année 2009 pour qu’un nouveau palier soit franchi, avec la première acceptation populaire d’une initiative udéciste9… l’initiative « contre la construction des minarets ». Palier triplement franchi: en termes de violence, d’ingéniosité et regrettablement d’efficacité. Le Musulman est dépeint comme la menace ultime pour la Suisse et son identité. Avec l’Islam, l’UDC vient de trouver une véritable poule aux oeufs d’or électorale. L’Étranger que vous aimerez détester.

 

L’Islam, mon meilleur ennemi

Mais en quoi donc les musulmans menaceraient-ils tant la Suisse? Ou plutôt, pourquoi constituent-ils les boucs émissaires rêvés pour les Blocher, Freysinger et compagnie? La réponse est à trouver dans la nature même de l’identité nationale suisse, par laquelle il nous faut effectuer un bref détour…

Et tout commence à nouveau par une interrogation. Qu’est-ce qui unit la Suisse? Et ce, malgré sa grande hétérogénéité et son histoire marquée par des particularismes locaux très prononcés10. De Uri, à Genève, en passant par le Tessin, quel est le ciment qui peut bien souder cette drôle de mosaïque? Tel que l’ethnologue Pierre Centlivres l’explique, c’est toute la question de l’unité dans la diversité qui irrigue depuis plus de 150 ans le discours sur la nationalité helvétique11. En Suisse, les bases sur lesquelles se construisent habituellement les identités nationales – langue, culture commune, homogénéité ethnique et religieuse – font largement défaut. Il est donc extrêmement difficile de concevoir la nation helvétique comme découlant de l’ordre « naturel » des choses. Elle naît d’un choix collectif, d’une volonté commune, incarnée par le pacte fondateur à l’origine de la Confédération. Ainsi, en l’absence de référents ethnico-culturels partagés assez forts pour fédérer autour de l’idée d’une communauté suisse, c’est surtout dans des valeurs et des institutions politiques particulières qu’un véritable sentiment d’appartenance et d’attachement va s’enraciner12. Au centre de ce processus d’identification commune, on trouve ce que l’éminent politologue Hanspeter Kriesi appelle la « Sainte-Trinité » : la démocratie directe, la neutralité et le fédéralisme13. Loin de nous l’idée d’affirmer ici que l’identité suisse est dépourvue de tout aspect ethnique ou culturel14 – on pense notamment à l’héritage chrétien ou encore à l’attachement aux paysages alpins. Toutefois, sa particularité réside dans sa très forte teneur politique15. Et c’est précisément là que l’UDC va frapper avec l’initiative « contre la construction des minarets ».

Voile, burqa, marriages forcés, communautarisme… il y a bien sûr les grands « classiques », peu surprenants. Par un insidieux glissement de la question du minaret à celle de l’Islam, les promoteurs de l’initiative font bon usage des habituels stéréotypes culturels. Ceux-là mêmes qui sont inlassablement servis par l’extrême droite à travers toute l’Europe pour stigmatiser les citoyens de confession musulmane. Ce faisant, les initiants dépeignent une image sans nuance d’un Islam rétrograde, oppressif et intolérant16. Tous aux barricades! Notre société moderne, empreinte de valeurs chrétiennes, est en péril! Jusque-là, rien de bien original… Et surtout, malgré l’efficacité certaine de ces clichés culturels, on peut douter qu’ils aient pu à eux seuls amener cette initiative à passer la rampe de la votation populaire. Mais ce que l’UDC semble avoir vite compris, c’est que la nature très politique de l’identité suisse fait du pays à la croix blanche un terreau prodigieusement fertile à l’instrumentalisation électorale du débat sur l’Islam. À condition de faire vibrer la bonne corde. En projetant l’image caricaturale d’un Islam fondamentalement politique qui menace le système démocratique suisse17, la formation udéciste touche alors le nerf sensible. Elle frappe juste, présentant le Musulman comme une figure hostile et dangereuse pour la Suisse et son identité singulière. Par quel procédé? Nous allons le voir…

Minaret2

© keystone

À la base de ce discours réside une certaine conception de l’élément architectural que constitue le minaret. Dénué de véritable signification religieuse, le minaret ne serait aux yeux de l’UDC qu’un machtsymbol, un « symbole de pouvoir » témoin du caractère conquérant et impérialiste de l’Islam. Sur le dépliant de campagne officiel, il est ainsi écrit : « Le minaret exprime la volonté d’imposer un pouvoir politico-religieux selon la devise “Nous sommes là et nous ne partirons plus!” »18. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la partition a bien été apprise dans les rangs de l’UDC. Alors que Walter Wobmann parle du « symbole d’un impérialisme »19, Dominique Baetig affirme que la construction de minarets « représente un signe ostentatoire de présence conquérante »20. Fidèle à son style outrageusement burlesque, Oskar Freysinger assure quant à lui que les minarets ne constitueraient rien de moins que les « phares du Jihad » en Suisse21! En fait, les citations du genre abondent tellement qu’il est difficile de faire un choix. Mais laissez-nous encore vous livrer cette perle d’Ulrich Schlüer, considéré comme le père de l’initiative, qui résume à elle toute seule le discours udéciste:

« Le minaret est le symbole extérieur d’une revendication de pouvoir politicoreligieuse qui remet en question des droits fondamentaux garantis par la Constitution. Grâce à l’interdiction des minarets demandée par cette initiative, l’ordre légal et social fondé sur la Constitution reste garanti sans restriction en Suisse. Les tentatives de milieux islamiques d’imposer en Suisse également un système légal axé sur la sharia sont ainsi stoppées. »22

Schlüer articule ici le dernier maillon de la chaîne. La boucle est bouclée. Le minaret étant un symbole de pouvoir, ce sont en fait nos droits fondamentaux, nos institutions, notre Constitution, en somme notre système politique tout entier, qui sont mis en péril. Dans le mille! Avec une identité aussi politique que celle qui cimente la communauté helvétique, il faut bien avouer qu’on fait difficilement plus efficace comme argument. L’Islam représenterait ainsi la menace suprême pour la Suisse, et ce jusqu’à l’essence même de son identité nationale.

 

Injustice criante, efficacité redoutable

minaret

© keystone

En guise de conclusion, la propagande graphique conçue à l’occasion de cette campagne condense parfaitement la teneur du discours UDC. L’affiche (ci-dessus) tente en effet d’incarner par l’image le double danger que l’Islam constituerait pour la Suisse. Avec la représentation de la femme en burqa, les promoteurs de l’initiative cherchent à mobiliser un argument relativement coutumier, pour ne pas dire traditionnel. Celui de l’incompatibilité de l’Islam avec la culture chrétienne et les valeurs modernes occidentales. Mais la portée symbolique du message ne s’arrête pas là. La volonté supposée des musulmans d’imposer leur pouvoir politico-religieux sur sol helvétique est également figurée. Et ce, à travers la nuée de minarets qui colonisent et semblent transpercer le drapeau national. C’est ici la nature politique de l’identité suisse qui est visée. La dimension guerrière d’une telle composition picturale vient d’ailleurs encore exacerber ce sentiment de menace. Symboliquement, l’affiche représente ainsi une double opposition, une double résonance négative entre l’Islam et l’identité nationale des citoyens helvétiques, qui est non seulement touchée dans son aspect culturel mais aussi son caractère éminemment politique. Profondément injuste pour une communauté musulmane pourtant très bien intégrée en Suisse23. Mais tristement efficace. Le 29 novembre 2009, le résultat tombe comme un couperet. À une confortable double majorité du peuple et des cantons, le peuple suisse interdit la construction de minarets sur sol helvétique24. La peur l’emporte.

Voilà donc pourquoi l’UDC aime tant (stigmatiser) l’Islam.

 

 


Références :

1 « Argumentaire Initiative populaire “contre l’immigration de masse” », Comité interpartis contre l’immigration de masse, 17 décembre 2013, p. 27. À télécharger ICI.

2 Voir à ce sujet: SCHWOK, René, Suisse-Union européenne, l’adhésion impossible ?, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2010 (1ère édition en 2006), pp. 18-26.

3 À propos de l’ascension et la radicalisation de la « nouvelle » UDC, consulter: MAZZOLENI, Oscar, Nationalisme et populisme en Suisse: la radicalisation de la « nouvelle » UDC, Lausanne, Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 2008 (deuxième édition), pp. 28-39.

4 Initiatives « Contre l’immigration clandestine » (1993-1996*), « Contre les abus dans le droit d’asile » (2000-2002), « Pour des naturalisations démocratiques » (2005-2008), « Contre la construction de minarets » (2008-2009), « Pour le renvoi des étrangers criminels » (2008-2010) et « Contre l’immigration de masse » (2012-2014).

*Les deux dates indiquées sont d’une part celle du dépôt de l’initiative et d’autre part celle du vote de l’initiative.

5 SCIARINI, Pascal, « Les revers politiques de l’UDC ne président pas forcément un futur revers électoral », in Le Temps, 6 juin 2008, p. 16.

6 GARUFO, Francesco, MAIRE, Christelle, L’étranger à l’affiche: Altérité et identité dans l’affiche politique suisse 1918-2010, Neuchâtel, Éditions Alphil, 2013, p. 85.

Dans un registre purement académique, voir aussi: WILLIAMS, Michael, « Words, Images, Enemies : Securitization and International Politics », in International Studies Quarterly, Vol. 47, No. 4, décembre 2003, pp. 511-531.

7 FAURE, Guillemette, « Alexander Segert, le pubard qui booste l’extrême droite », in Les InRocks, 28 novembre 2010.
http://www.lesinrocks.com/2010/11/28/actualite/alexander-segert-le-pubard-qui-booste-lextreme-droite-1123008/2/

8 MAZZOLENI, Oscar, op. cit., pp. 9-86.

9 L’initiative « contre la construction des minarets » n’a pas été lancée officiellement par l’UDC. Toutefois, quatorze des seize membres du Comité d’initiative – dont Ulrich Schlüer (UDC ZH), Walter Wobmann (UDC SO), Oskar Freysinger (UDC VS) et Jasmin Hutter (UDC SG) – étaient des membres du parti (accompagnés de deux UDF), et c’est ensuite la formation blochérienne qui a véritablement mené la campagne.
http://www.minarette.ch/f/argumente/index.html

10 IPPERCIEL, Donald, « La Suisse : un cas d’exception pour le nationalisme ? », in Swiss Political Science Review, Vol. 13, No. 1, 2007, p. 44.

11 CENTLIVRES, Pierre, « Appartenance et identité à travers la naturalisation des étrangers en Suisse », in Civilisations, Vol. 42, No. 2, 1993, p. 205.

12 KRIESI, Hanspeter, TRECHSEL, Alexander, The politics of Switzerland. Continuity and Change in a Consensus Democracy, Cambridge University Press, 2008.

13 KRIESI, Hanspeter, La système politique suisse, Paris, Economica, 1995, p. 12.

14 SCHNAPPER, Dominique (1990). ”La troisième conception de la nation”, in Pierre CENTLIVRES (éd.), Devenir suisse. Adhésion et diversité culturelle des étrangers en Suisse, Genève, Georg, IUEE, pp. 95-118.

15 STOJANOVIC, Nenad, « Swiss Nation-State and its patriotism : A critique of Will Kymlicka’s Account of Multinational States », in Polis, Vol. 11, Numéro special, 2003, pp. 45-93.

16 Lire notamment cette excellente contribution: GIANNI, Matteo, « Muslims’ Integration in Switerland : Secuitizing citizenship, weakening democracy? », in HUYSMANS, Jef, GUILLAUME, Xavier, (éd.), Citizenship and Security: The Constitution of Political Being, Londres, Routledge, 2013, pp. 212-226.

17 Si besoin était de se convaincre du caractère grossièrement caricatural d’une telle image, voir:

AFSARUDDIN, Asma, « Demarcating Fault-lines within Islam : Muslim Modernists and Hardline Islamists Engage the Shari’a », in NIELSEN, Jorgen et CHRISTOFFERSEN, Lisbet (eds.), Shari’a as Discourse : Legal traditions and the Encounter with Europe, Ashgate, Farham, 2010, p. 35.

« Modernists tends to regard any state which guarantees certain basic individual and communal rights and liberties as being in accordance with broad Islamic parameters and thus meeting the Islamic litmus test.»

18 Consulter ici l’argumentaire en faveur de l’Initiative populaire fédérale contre la construction de minarets: http://www.parlament.ch/f/dokumentation/dossiers/dossiers-archiv/minarette/Documents/argumentarien-pro-08-061-f.pdf.

19 « Plus de 100’000 Suisses disent non aux minarets », in swissinfo.ch, 8 juillet 2008.
http://www.swissinfo.ch/fre/plus-de-100-000-suisses-disent-non-aux-minarets/167588

20 BAETTIG, Dominique, « Ce que vise l’initiative contre la construction du minarets ? », in minaret.ch, 8 juillet 2008.
http://www.minarette.ch/f/darum-geht-es/exposes-et-articles/ce-qui-vise-linitiative-contre-la-construction.html

21 FREYSINGER, Oskar, « Les Phares du Jihad », in minaret.ch, (pas de date de publication indiquée).
http://www.minarette.ch/f/darum-geht-es/exposes-et-articles/les-phares-du-jihad.html

22 SCHLÜER, Ulrich, « Les minarets n’ont pas leur place en Suisse », in minaret.ch, (pas de date de publication indiquée).
http://www.minarette.ch/f/darum-geht-es/exposes-et-articles/les-minarets-nont-pas-leur-place-en-suisse.html

23 « Vie musulmane en Suisse: Profils identitaires, demandes et perceptions des musulmans en Suisse », Rapport réalisé par le Groupe de Recherche sur l’Islam en Suisse (GRIS), auteur Matteo Gianni avec la collaboration de Mallory Schneuwly Purdie, Stéphane Lathion, Magali Jenny, Commission fédérale pour les questions de migration CFM, 2010. À télécharger ICI.

24 57.5% du peuple et 17 5/2 des cantons ont dit « OUI » à l’initiative. Voir détail ici: http://www.admin.ch/ch/f/pore/va/20091129/det547.html.

Commentaires

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Nora

Je vais reprendre ce que Joe a dit, mais c'est exactement ce que je pense: "Excellent décryptage. Merci aux auteurs!"!!!

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Mat

Mais de toute manière, Freysinger s'était discrédité à vie sur le plateau d'infrarouge face à Tarik Ramadan à l'époque. Son…

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Nora

Je vais reprendre ce que Joe a dit, mais c’est exactement ce que je pense: « Excellent décryptage. Merci aux auteurs! »!!!

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Mat

Mais de toute manière, Freysinger s’était discrédité à vie sur le plateau d’infrarouge face à Tarik Ramadan à l’époque. Son amalgame en toute fin de débat concernant l’Islam et la violence en banlieue l’avait percé à jour.

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Nora

Yes, exactement! 🙂

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Imed Abdelli

parce que tout simplement c’est un groupement de fortunés et de capitalistes sans scrupules (aidés par des arrivistes de tous bords comme ce que queue de cheval valaisan) qui jouent sur la peur et la haine pour cacher leur incompétence et l’absence de tout courage politique à parler aux suisses de leurs vrais problèmes

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Joe

Excellent décryptage. Merci aux auteurs !

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Andrea

Je n’ai pas encore lu mais vous ne me ferez pas croire que la date de sortie est anodine :p

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