Sport Le 19 novembre 2012

Un territoire, une population, un gouvernement… et une équipe de football : Géopolitique du ballon rond

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Un territoire, une population, un gouvernement… et une équipe de football : Géopolitique du ballon rond

7 octobre 2012 : la gigantesque Senyera déployée par les 98’000 « Culés » du Camp Nou lors du Clásico.

Trouver un phénomène plus universel est une mission impossible. Même la démocratie et l’économie de marché s’inclinent face à l’étendue planétaire du football et sa capacité à s’affranchir des frontières.

Depuis 1958, la Coupe du Monde, véritable affrontement sportif entre Nations, est diffusée par la télévision touchant par conséquent tous les habitants du globe terrestre. Le football n’échappe donc pas à la mondialisation contemporaine même si, comme nous le verrons, une particularité saute aux yeux : les nationalismes, quelles que soient leurs formes, jouent toujours un rôle prépondérant dans l’imaginaire collectif des fans du ballon rond, comme si « le sport résistait à la disparition de l’esprit national »1.

La grande force du sport le plus populaire du monde, c’est qu’il a su, au fil des ans, s’adapter à la conjoncture politico-économique. A son sommet, l’organisation faîtière, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), se charge du bon déroulement des innombrables compétitions sur la surface de la planète en intervenant à plusieurs échelles. Fondée en 1904 par sept pays européens2, l’organisation compte aujourd’hui six « confédérations » représentant chacune un organe de tutelle des fédérations nationales dans chaque continent. Mais que signifie le terme « continent » ?

Logo de la FIFA : choix de deux ballons pour pouvoir représenter, sur une surface, tous les « continents ».

 

FIFA Vs Christian Grataloup

Intéressons-nous tout d’abord à la question de leur nombre : combien doit-on en distinguer ? Force est de constater que la réponse diverge selon les avis et les visions du monde. Théoriquement, la version française en comptabilise cinq (Afrique, Amérique, Asie, Europe et Océanie), pour les Allemands les continents sont au nombre de six (ajout de l’Antarctique) et, finalement, les anglo-saxons considèrent qu’il y en a sept (Amérique du Nord ET Amérique du Sud). On s’aperçoit que cette catégorisation du découpage du monde peut prêter à confusion dans la mesure où le bloc Eurasiatique, par exemple, ne devrait constituer qu’un seul continent si on en croit les origines étymologiques du mot (« terre immergée » en latin) ! Le célèbre géographe Christian Grataloup a démontré comment ce découpage de la planète fut produit par les Européens, sur des bases initialement bibliques (trois continents originaux, un pour chaque fils de Noé. Cf. Carte T dans l’O). Quant à la FIFA, elle a construit et imposé sa propre vision du sujet. En effet, elle distingue six « confédérations », responsables chacune d’un ensemble continental comme évoqué précédemment : l’UEFA pour l’Europe, l’AFC pour l’Asie, la CAF pour l’Afrique, la CONMEBOL pour l’Amérique du Sud, l’OFC pour l’Océanie et la CONCACAF pour l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et les Caraïbes.

Carte « T dans l’O » : représentation moyenâgeuse du monde avec les trois parties alors connues (Asie, Afrique, Europe auxquelles sont associés respectivement Sem, Cham et Japhet les trois fils de Noé), le T est formé de la Méditerranée et du Nil, le O représente un océan censé entourer une Terre plate.

Cette partition donne lieu à des situations très intéressantes sur le plan géopolitique dont le cas le plus emblématique est celui de la Turquie. En effet, sa candidature d’adhésion à l’Union Européenne a suscité et suscite encore aujourd’hui une mole de débats parmi toutes les couches de la population. Prisonniers d’une vision « huntingtonienne » du monde où chaque aire est associée à une civilisation particulière3, la classe politique a, pour le moment, toujours refusé d’accueillir ce pays parmi les 15, 23, puis 27 membres de l’UE « élargie ». Autre son de cloche dans le domaine footballistique puisque la Turquie est affiliée depuis 1962 à l’UEFA et non à la CAF ou l’AFC ! On peut sans difficulté affirmer que l’UEFA possède une idée des limites territoriales du « continent » européen plus large que l’Union Européenne puisqu’elle accueille également les équipes nationales des pays du Caucase (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan), et celles du Kazakhstan et d’Israël. La prise en compte de facteurs politiques en ce qui concerne l’affiliation de la fédération israélienne de football à l’UEFA est on ne peut plus évident. Celle-ci appartenait à l’origine à la confédération asiatique entre 1954 et 1971 mais, suite aux refus récurrents de certaines fédérations de l’affronter en raison des conflits au Moyen-Orient, elle dut s’exiler pour participer aux qualifications de la zone Océanie. Ce n’est qu’en 1991 que l’équipe nationale d’Israël fut finalement acceptée dans l’UEFA.

Football et Politique s’entremêlent plus souvent que l’on croit. Et le monde semble avoir été sourd aux recommandations de George Orwell quand il déclarait qu’ « il y a assez de causes réelles de conflits pour ne pas les accroître en encourageant les jeunes gens à se lancer des coups de pied dans les tibias au milieu de rugissements de spectateurs en furie. »4 Au contraire, le football est régulièrement utilisé comme un moyen d’affirmer son identité et de dévoiler au grand public les antagonismes pouvant exister entre des quartiers, villes, régions ou pays. Ces processus interviennent à toutes les échelles appuyant de ce fait une analyse géopolitique de ce sport.

 

FIFA vs ONU

« Un nouvel ordre international où l’écart entre les pays hautement développés et le reste doit être de plus en plus réduit pour un meilleur équilibre des forces, facteurs de paix et de compréhension mutuelle »5 : cette réclamation, datant de l’année 1977, ne provient pas d’un diplomate de l’ONU mais du président de la fédération camerounaise de football ! On constate que les revendications diplomatiques et politiques rejoignent celles à première vue sportives. Il faut dire que le fonctionnement de la FIFA peut ressembler à celui de l’Organisation des Nations Unies à quelques détails près. On a affaire à deux organisations mondiales dont le but est de « développer des relations amicales entres les nations ».6 Les deux organismes coordonnent l’action de ces pays dans le but de « bâtir un meilleur avenir ».7 En ce qui concerne les différences, celles-ci représentent des détails certes, mais pas des moindres ! En effet,  relevons tout d’abord le fait que la FIFA accueille plus de membres en son sein que l’ONU : 209 contre 192. Ensuite, il n’existe pas de « Conseil de sécurité » ni de droit de veto à la FIFA ; c’est-à-dire que la voix de la fédération française, espagnole ou anglaise pèse exactement le même poids que celle de Andorre, de l’Ouzbékistan ou de Vanuatu. Ainsi, la FIFA serait-elle plus « démocratique » que l’ONU ? Cette idée est à nuancer puisqu’il faut garder en tête l’existence de l’International Board, sorte de « gardien du temple de la loi footballistique »8 composé d’un représentant pour chacune des fédérations anglaise, écossaise, galloise et nord-irlandaise9. C’est ce petit comité (4 voix) qui édicte conjointement les règles du jeu Football avec quatre représentants de la FIFA (élus par vote). En raison de leur ancienneté, un privilège est donc accordé à quatre fédérations footballistiques.

Comment se fait-il que la FIFA compte plus de membres que l’ONU ? L’explication vient en partie du fait que huit états souverains n’ont pas de fédération de football affiliée à la FIFA (Monaco, Vatican, Kiribati, Micronésie, Îles Marshall, Nauru, Palaos et Tuvalu) mais il existe en revanche 23 associations membres de la FIFA qui ne représentent pas un état souverain ! Par exemple, l’Angleterre, le Pays de Galles, l’Ecosse et l’Irlande du Nord sont représentés chacun par une équipe nationale de football bien qu’ils soient regroupés sous la bannière du Royaume-Uni à l’ONU. On peut également citer les cas des Îles Féroé (qui appartiennent au Danemark), de Tahiti (territoire français) ou, plus épineux encore, de la Palestine. La FIFA a accueilli bien volontiers de telles fédérations mais, ces dernières années, on assiste à un frein de cette pratique en raison de la peur de voir une prolifération des demandes d’adhésion de territoires dont la situation donne lieu à des tensions politiques (Catalogne, Québec, Pays Basque, par exemple). Depuis la candidature de Gibraltar en 2003 qui a entraîné d’énormes débats au sein de l’organisation, la FIFA a décidé d’accepter dorénavant uniquement les fédérations de pays souverains et indépendants. Arrivé à ce point, on peut légitimement se demander pourquoi est-ce si important pour une fédération de football d’intégrer la FIFA ?

« Equipe nationale » de Tahiti : vainqueur de la coupe d’Océanie, ce territoire français d’Outre-mer participera à la prochaine Coupe des Confédérations en juin 2013 au Brésil.

 

Trois critères traditionnels

Directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques de Paris, Pascal Boniface résume à la perfection la problématique en affirmant que « la définition classique de l’Etat repose sur trois critères traditionnels : un territoire, une population, un gouvernement. On serait tenté d’en ajouter un quatrième : une équipe nationale de football, porte-drapeau de la nation. »10 L’imaginaire incarné par une équipe nationale dépasse largement le cadre du football car celle-ci peut constituer un premier pas vers la reconnaissance d’une nation par la communauté internationale. C’est pour cette raison que les pays nouvellement indépendants décident d’envoyer leur demande d’adhésion à la FIFA aussitôt que possible. C’est notamment le cas du Kosovo qui avait initialement été accepté par la FIFA avant que la fédération serbe ne décide de ralentir les opérations en demandant à Michel Platini, président de l’UEFA, d’interdire aux Kosovars de jouer des matchs amicaux (la Serbie ne reconnaissant pas l’indépendance de ce pays). La fonction symbolique de ces équipes nationales revêt, par conséquent, une importance capitale : avoir une fédération de football reconnue par la FIFA, c’est s’affirmer aux yeux du monde en tant que Nation, avec son peuple et son territoire, car son équipe se déplacera dans les stades avec son hymne national, son drapeau, ses chants et ses supporters. Selon la théorie d’Anne-Marie Thiesse, les nations européennes se sont toutes construites au 19e siècle sur la base d’un même modèle, qu’elle intitule le « modèle ikea ». En effet, il existait, selon elle, un « kit » commun, constitué de caractéristiques telles que la langue, le folklore, la nourriture, les héros ou encore les mythes, parmi lesquelles on piochait pour « fabriquer » la Nation. Un siècle plus tard, on pourrait rajouter le football en tant que pièce supplémentaire dans ce kit, intervenant de la même manière dans la création d’une identité nationale. D’ailleurs, les exemples appuyant ces théories ne manquent pas à l’appel.

On peut commencer par évoquer la 3e place de la Croatie au « Mundial » de 1998 : cette belle performance sportive a apporté un surcroît de légitimité à ce pays, sept ans seulement après sa déclaration d’indépendance. Plus généralement, dans l’Ex-Yougoslavie, les tensions politiques s’infiltraient jusque dans les stades. Par exemple, de très violents affrontements eurent lieu le 13 mars 1990 entre des fans serbes de l’Etoile Rouge de Belgrade et des supporters croates du Dinamo de Zagreb, ces derniers scandant des chants contre Slobodan Milosevic. Quelques mois plus tard, le 26 septembre de la même année, ce sont cette fois les supporters de l’Hadjuk Split qui envahirent le terrain de jeu pour y brûler des drapeaux yougoslaves lors d’une rencontre contre le Partizan de Belgrade. Ce geste fort visait à signifier au gouvernement yougoslave qu’il ne détenait plus aucune autorité en territoire croate. Dans le même registre, des heurts entre les Slovaques du Slovan Bratislava et les Tchèques du Sparta Prague dans les années 1980 annonçaient la future séparation de la Tchécoslovaquie. A cet instant, les rivalités entre clubs d’un même territoire disparaissaient pour s’unir autour d’une équipe nationale car, comme le déclare Ignacio Ramolet :  « le football porte (…) au paroxysme les crises entre nationalités ; d’où l’idée que l’un des attributs de l’indépendance d’un Etat-nation est précisément l’équipe-nation, dépositaire d’un énorme investissement symbolique et synthèse des « grandes vertus patriotiques » »11.

13 mars 1990, Dinamo Zagreb-Etoile Rouge Belgrade : lors de cette rencontre, Zvonimir Boban, capitaine du Dinamo, assène un coup de pied à un policier pour défendre des supporters de Zagreb. Il devient un héros pour les Croates et un dissident nationaliste pour les Yougoslaves dont la fédération le suspend 6 mois, le privant de ce fait d’une sélection pour la Coupe du Monde 1990 en Italie.

La puissante influence du football sur les masses a également pu conduire à des dérives. En effet, les systèmes totalitaires en ont abondamment fait usage pour appuyer leur régime en l’utilisant comme un moyen, au même titre que d’autres, de propagande. Ce fut notamment le cas en Italie avec Benito Mussolini : après s’être adjugé l’organisation de la Coupe du Monde 1934, la victoire de la « Squadra azzurra » apporta une plus-value énorme à la dictature du « Duce » qui fit passer ce succès comme la victoire de l’idéologie fasciste sur les autres systèmes politiques (démocratie in primis). En Espagne, le général Franco tenta de suivre ses pas mais il se heurta aux nationalismes locaux (Catalogne, Galice, Pays-Basque) sur lesquels on reviendra dans la dernière partie de cet article. Citons encore l’édition 1978 du Mondial en Argentine : la victoire finale du pays organisateur était une preuve, pour la junte militaire commandée par le Général Videla, de l’union du peuple argentin avec son gouvernement. Finalement, ce n’est pas un hasard de voir la Corée du Nord miser beaucoup sur le football (surtout féminin) pour tenter d’améliorer sa réputation internationale, même si cela ne semble pas réellement fonctionner à l’heure actuelle.

Coupe du Monde 1934 : l’équipe nationale italienne fait le salut fasciste avant le début du match.

 

Football et « petites patries »

On a vu comment le football pouvait servir de moyen pour forger et affirmer une identité « nationale ». Ce processus peut également être constaté à une échelle plus locale lorsque le sport est utilisé par ce qu’on appelle les « petites patries » pour revendiquer un statut politique (indépendance, autonomie) jusque-là non accordé. Evidemment, c’est en Espagne que ce phénomène est le plus présent puisqu’une relative autonomie est accordée à certaines régions. La dimension politique que peut prendre un « Clásico » entre le FC Barcelone et le Real de Madrid est on ne peut plus d’actualité. Le 7 octobre dernier par exemple, 98’000 supporters barcelonais brandissaient un carton coloré qui transforma le Camp Nou en une gigantesque Senyera (drapeau officiel de la Catalogne). La vitrine que peut offrir cette rencontre, retransmise aux « quatre coins » de la planète, a été pleinement utilisée par les Catalans comme un moyen d’affirmer au monde leurs volontés indépendantistes.  Un « Real – Barça » n’est pas seulement l’affrontement entre les deux meilleures formations de la « Liga », c’est aussi (et surtout ?) l’opposition entre centre et périphérie, entre pouvoir central et séparatistes, entre Castille et Catalogne. De plus, c’est par le biais de ces deux équipes de football ennemies que se perpétuent les antagonismes ou, pour le dire autrement : « le sentiment d’appartenance se construit ici, comme en d’autres circonstances, dans un rapport d’opposition plus ou moins virulente avec l’autre »12. Autre région mais cas de figure semblable, le Pays-Basque et le club de l’Athletic de Bilbao. Là, le sentiment d’appartenance est poussé à son paroxysme puisque les joueurs de cette équipe sont tous exclusivement basques depuis sa création en 1898 ! De plus, se rendre au stade de Bilbao, à la « cathédrale » San Mamés, et chanter l’hymne Altza gaztiak en langue Euskera représente un puissant facteur de rassemblement autour d’une identité commune. À noter que, lorsque l’Athletic et le Barça s’affrontent, l’hymne espagnol est systématiquement copieusement sifflé par les supporters des deux camps comme ce fut le cas avant la finale de la Coupe du Roi ( !) le 25 mai 2012.

 

Le football comme objet géopolitique

En conclusion, on peut affirmer que le football est un sport qui rime avec politique. Dans une société qui se mondialise, dans un monde où naissent de plus en plus d’entités supra-nationales (comme l’Union Européenne), le football semble raviver la flamme du charnier nationaliste. C’est dans les stades que se localise le dernier bastion de ces sentiments d’appartenance car l’équipe nationale de football reste l’incarnation d’un État, l’image symbolique de la Nation. De plus, par son hypermédiatisation, le sport plus populaire de la planète peut jouer le rôle de vitrine et dévoiler ainsi au monde certaines aspirations locales. Les processus liés, directement ou non, au football interviennent à toutes les échelles : c’est ce qui le rend intéressant d’un point de vue géographique.

Par ailleurs, même s’il ne peut, à lui seul, conduire à la guerre ou à la paix, le football n’en reste pas moins un élément constitutif des relations internationales contemporaines. D’un côté, il peut se révéler être un témoin efficace d’une situation politique pouvant potentiellement se dégrader (Ex-Yougoslavie, Espagne). De l’autre, il peut également constituer un moyen parmi d’autres, au service des diplomates et des ambassadeurs, pour tenter de rapprocher deux parties en conflit, offrant un terrain de confrontation pacifique.

S’il est vrai qu’on ne peut faire abstraction des dimensions politique, économique et sociale de ce sport, le football reste avant toutes choses un jeu ! D’ailleurs, Jet d’Encre vous a proposé il y a peu une saga sur le nucléaire iranien : serait-il possible d’envisager, naïvement je vous le concède, un match « amical » Israël-Iran ou États-Unis-Iran pour tenter d’abaisser les tensions entre ces pays ?

Coupe du Monde 1998, États-Unis – Iran 1-2 : dernier affrontement entre les équipes nationales de ces deux pays. Les joueurs posent, ensemble, pour la traditionnelle photo d’avant-match afin de démontrer que le football peut passer outre les tensions politiques !

 

 


[1] Wahl, 2004: page 20.

[2] Pays-Bas, Belgique, Suède, Danemark, Suisse, Espagne, France.

[3] Grataloup, 2011.

[4] Ramonet, 1998 : page 6

[5] Wahl, 2004 : page 18.

[8] Dietschy, 2011 : page 36

[9] Les 4 fédérations de football historiquement plus anciennes.

[10] Boniface P., « Le foot, un espace européen », Libération, 7 juin 2004.

[11] Ramonet, 1998 : page 18

[12] C. Bromberger, Football, la bagatelle la plus sérieuse du monde, Bayard, Paris, 1998, p.15

 

Bibliographie :

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Bromberger Christian, « Troisième mi-temps pour le football iranien », Football et passions politiques, Manière de voir – Le Monde diplomatique, mai-juin 1998, no 39, p. 62-64.

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Dietschy Paul, « Les avatars de l’équipe nationale », Football, nation et politique depuis la fin du 19e siècle, Vingtième Siècle.Revue d’histoire, 2011/3, no 111, p. 35-47.

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Thébaud François, « Arbitrage et politique », Football et passions politiques, Manière de voir – Le Monde diplomatique, mai-juin 1998, no 39, p. 19-20.

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« Coupe du monde de football : passion, diversion, répression », par Olivier Pironet, vendredi 11 juin 2010, http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-06-11-Coupe-du-monde-FIFA

« Football à perpétuité »,  par Ignacio Ramonet, samedi 7 juin 2008

http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2008-06-07-Football-a-perpetuite

« L’invention des continents ». Rencontre avec Christian Grataloup, Propos recueillis par Martine Fournier, http://www.scienceshumaines.com/l-invention-des-continents-rencontre-avec-christian-grataloup_fr_24823.html  Mis à jour le 15/06/2011

« La planète football. » Entretien avec Pascal Boniface , Propos recueillis par SANDRINE TOLOTTI. Mis à jour le 14/05/2012, http://www.scienceshumaines.com/la-planete-football-entretien-avec-pascal-boniface_fr_14616.html

Isabelle Taboada-Leonetti , « Anne-Marie Thiesse – La création des identités nationales », Cahiers de l’Urmis [En ligne], N°6 | mars 2000, mis en ligne le 15 septembre 2003, Consulté le 01 novembre 2012. URL : http://urmis.revues.org/index304.html

Commentaires

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Hadrien Bect

Au chapitre géopolitique, on peut aussi penser à la "Guerre du Football", guerre éphémère entre le Honduras et le Salvador…

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Well

Tres bon article ! Chapeau ! J'ai vraiment aimé l’étude montrant la relation du football avec le monde, qui fait…

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Hadrien Bect

Au chapitre géopolitique, on peut aussi penser à la « Guerre du Football », guerre éphémère entre le Honduras et le Salvador dans laquelle le football joua un rôle-clé, puisqu’il permettait l’affirmation des nationalismes dans un contexte de tensions quant aux frontières des deux pays.

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Well

Tres bon article ! Chapeau ! J’ai vraiment aimé l’étude montrant la relation du football avec le monde, qui fait ressortir son influence et sa place par rapport a celui-ci . Un article qui montre une nouvelle fois que le football efface les frontières !

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