À gauche : Portrait de Jean-Jacques Rousseau – Maurice Quentin de La Tour. À droite : Portrait de Thomas Hobbes – John Michael Wright
Il y a deux ans, un sondage était proposé sur jetdencre.ch. L’occasion pour les lecteurs, en répondant à une simple question, de se prononcer sur leur conception de la nature profonde de l’homme. S’appuyant sur l’enseignement que l’on tire habituellement de l’œuvre de deux auteurs classiques, Jean-Jacques Rousseau et Thomas Hobbes, deux choix de réponse étaient alors offerts: « Bon (Rousseau) » et « Mauvais (Hobbes) ». Après plus d’un millier de votes, c’est la première proposition qui l’a emporté, d’une courte tête toutefois. Une faible majorité des votants semblent donc conclure, avec Rousseau, que l’homme est naturellement bon. Mais alors, qu’entendaient exactement ces deux penseurs quant à la nature fondamentale de l’homme ? Soit, l’homme est bon pour Rousseau, et mauvais pour Hobbes. Mais dans quel sens ? Et quelles en sont les implications ? C’est ce que cet article tente d’explorer, en mettant en exergue la manière dont Rousseau, écrivant après Hobbes, s’en est radicalement distancé.
« Ils parlaient de l’homme sauvage, et ils peignaient l’homme civil »
Même si des idées semblables avaient déjà été utilisées antérieurement, c’est depuis la publication des travaux des contractualistes – dont Hobbes, Locke et Rousseau – que le concept d’état de nature occupe une place centrale dans l’histoire de la pensée politique. Ces auteurs ont ressenti le besoin de se représenter l’homme dans sa condition naturelle afin de comprendre l’essence même de la nature humaine, des relations entre humains et de l’institution politique au sens large. Leur vision de l’état de nature constitue ainsi le fondement de leur pensée politique, et c’est à ce niveau que les profondes divergences entre les conceptions de Rousseau et de Hobbes prennent leur source. Logiquement, leurs visions divergentes de l’homme dans l’état de nature amènent les deux auteurs à des conclusions très différentes concernant l’entrée en société.
La conception hobbesienne de l’état de nature est celle d’un état de guerre de tous contre tous1. La compétition pour les ressources2 ainsi que la multitude de passions et de désirs égoïstes et conflictuels3 poussent les hommes à se détruire et se subjuguer l’un l’autre4. Par conséquent, sans un pouvoir capable de tous les tenir en respect, les hommes restent dans un état de lutte permanente pour leur propre conservation, où règnent la crainte et l’insécurité5. Pour reprendre les mots de Hobbes, cet état est caractérisé par « la peur continuelle et la crainte d’une mort violente ; et la vie que l’homme mène est solitaire, misérable, désagréable, sauvage et brève »6. Rousseau va totalement remettre en cause cette vision hobbesienne de la condition naturelle de l’homme. Selon lui, « les philosophes qui ont examiné les fondements de la société ont tous senti la nécessité de remonter jusqu’à l’état de nature, mais aucun d’eux n’y est parvenu »7. Il estime ainsi qu’aucun penseur n’est arrivé à esquisser le véritable état de nature. Le blâme est notamment dirigé contre Hobbes, qui est plusieurs fois cité explicitement dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Ainsi, Rousseau nous dévoile « la faute que Hobbes et d’autres ont commise »8, celle d’avoir attribué à l’homme dans l’état de nature des attributs et des passions qui sont tout à fait propres à l’état social, et qui ne peuvent donc naître que dans la société9. Sa conclusion tombe comme un couperet : « Ils parlaient de l’homme sauvage, et ils peignaient l’homme civil »10.
Cette critique découle d’une différence fondamentale entre les deux auteurs. Pour Hobbes, il semble que l’état de nature possède, dans une certaine mesure, une réalité historique11. Il affirme : « il existe nombre d’endroits où ils [les hommes] vivent ainsi [dans l’état de nature] actuellement »12, signifiant ainsi que certains peuples se trouvent, au moment même où il écrit, dans l’état de nature13, ou du moins dans un état très similaire14. Il cherche ainsi à amener des preuves historiques15 contre ceux qui pourraient l’accuser de pure fantaisie. En ce qui concerne Rousseau – bien que cette question soit sujette à débat16 – il semble ressortir clairement de ses propos que cet état n’est pour lui qu’une pure fiction théorique, qui doit être comprise comme basée sur « des raisonnements hypothétiques et conditionnels ; plus propres à éclaircir la nature des choses qu’à en montrer la véritable origine »17. Pour lui, « il faut nier que […] les hommes se soient jamais trouvés dans le pur état de nature »18. Il affirme que même les plus primitifs des peuples connus à son époque sont fortement éloignés de cette condition, tout en se moquant allègrement de ceux – comme Hobbes – qui ne s’en apercevraient pas: « c’est faute d’avoir suffisamment distingué les idées, et remarqué combien ces peuples étaient déjà loin du premier état de nature, que plusieurs se sont hâtés de conclure que l’homme est naturellement cruel et qu’il a besoin de police pour l’adoucir »19. Rousseau estime donc que Hobbes a commis une erreur historique20. N’ayant « pas songé à se transporter au-delà des siècles de société »21, ce dernier n’a pas été en mesure de comprendre la véritable essence de la nature humaine.
.
« Fais ton bien avec le moindre mal d’autrui qu’il est possible »
Se basant sur une vision différente de la nature de l’homme, Rousseau va récuser radicalement « cet état de guerre perpétuelle de tous contre tous dont Hobbes ose tracer l’odieux tableau »22, traitant au passage ce dernier de « sophiste »23, invective vigoureuse s’il en est à l’époque. Il pense alors dépeindre le véritable homme sauvage qu’aucun de ses prédécesseurs n’a selon lui réussi à représenter. Pour Rousseau, comme pour Hobbes, l’homme dans l’état de nature est isolé et insociable24. Néanmoins, contrairement à la conception hobbesienne, il est paisible et heureux : « Je le vois se rassasiant sous un chêne, se désaltérant au premier ruisseau, trouvant son lit au pied d’un arbre qui lui fournit son repas, et voilà ses besoins satisfaits »25. La première passion qui le meut est l’amour de soi-même. Ceci peut sembler proche de la vision de Hobbes, mais Rousseau effectue une distinction cruciale entre l’amour de soi-même et l’amour-propre. Le premier est le simple sentiment naturel d’autoconservation, l’instinct de subsistance, alors que le deuxième est un sentiment relatif et factice, qu’on pourrait appeler vanité, et qui naît, selon Rousseau, uniquement dans la société26, lorsqu’on commence à se comparer aux autres de manière régulière. Hobbes, quant à lui, pense que l’homme est déjà vaniteux dans l’état de nature27, ce qui est une différence essentielle. En effet, l’amour-propre encourage le développement d’une multitude de passions et de désirs conflictuels28 qui sont autant de sources de querelles. Chez Rousseau, l’homme sauvage éprouve bel et bien des désirs, mais ils sont très limités car ils « ne passent pas ses besoins physiques »29.
De surcroît, dans l’œuvre de Rousseau, à l’amour de soi-même vient s’ajouter une deuxième passion naturelle fondamentale : la pitié, entendue dans le sens d’une aversion à voir souffrir son semblable30. Pour utiliser les mots de Claude Lévi-Strauss, chez Rousseau, « l’homme commence donc par s’éprouver identique à tous ses semblables »31. On se situe ici aux antipodes de la conception de Hobbes d’un homme égoïste et vaniteux32, se considérant plus sage que ses semblables33, accordant plus d’importance à lui-même qu’aux autres34, et n’hésitant pas à les attaquer, que ce soit pour se procurer sa subsistance ou par anticipation35. Selon Rousseau, la pitié amène ainsi l’homme à respecter une maxime simple : « Fais ton bien avec le moindre mal d’autrui qu’il est possible »36. Et comme l’état de nature chez Rousseau est un état d’abondance37, l’homme trouve facilement sa subsistance38 et les conflits s’avèrent d’une grande rareté39. Cet élément contraste fortement avec la rareté des ressources dans l’état de nature hobbesien, qui encourage la rivalité et le conflit40.
.
« Privé de toute sorte de lumières »
Une autre différence marquée intervient au niveau de l’usage de la raison. Chez Hobbes, l’homme dans l’état de nature possède une raison qui lui permet de faire des prédictions sur son bien-être à long terme41, ainsi qu’une curiosité naturelle42. Rousseau s’oppose frontalement à Hobbes sur l’exercice de la raison que ce dernier attribue à l’homme. Il tourne Hobbes en dérision, avançant qu’il cherche à faire de l’homme sauvage un philosophe comme lui43, et soulignant encore une fois l’incapacité de Hobbes à penser au-delà de l’état social. L’homme sauvage que dépeint Rousseau est très proche de l’animal44 ; même s’il possède la faculté de raisonner en tant qu’attribut, il est pour l’instant dénué de raison en tant que telle45 car cette faculté n’est pas encore développée46. Selon lui, l’entendement humain et les passions se façonnent mutuellement47, avec l’aide du langage, mais ce développement requiert un temps énorme48 et des contacts réguliers avec ses semblables. Donc au tout début du processus, isolé dans l’état de nature, l’homme est « privé de toute sorte de lumières »49 et n’éprouve que les simples passions et désirs naturels, liés à sa subsistance, qu’il satisfait facilement. Ainsi, « faute de sagesse et de raison, on le voit toujours se livrer étourdiment au premier sentiment de l’humanité »50. Il « ne peut avoir ni prévoyance, ni curiosité »51 et, par conséquent, « ses projets […] s’étendent à peine jusqu’à la fin de la journée »52.
Par conséquent, pour Rousseau, les trois causes de querelles identifiées par Hobbes – à savoir la rivalité, la défiance et la gloire53 – sont absentes dans l’état de nature. En effet, ces causes reposent sur des passions et des désirs conflictuels, dont l’amour-propre, qui sont engendrés par la raison54, et tous ces éléments ne peuvent émerger que d’un état de société55, ou du moins de contacts réguliers avec ses congénères. Pour reprendre ses mots, « l’homme sauvage, quand il a dîné, est en paix avec toute la nature, et l’ami de tous ses semblables »56. Le simple amour de soi-même, tempéré par la pitié57, amène l’homme à rechercher sa subsistance en causant le moins de tort possible aux autres, et rien ne le pousse à se préoccuper d’autre chose.
Il ressort donc de tous ces éléments une dissemblance profonde entre l’état de nature chez Rousseau et Hobbes. Chez ce dernier, la condition naturelle de l’homme est des plus misérables, caractérisée par une insécurité et une crainte permanentes58 qui résultent de la rationalité de l’homme, d’une multitude de passions conflictuelles, et de la rareté des ressources. C’est un état de guerre de tous contre tous. Chez Rousseau, en revanche, l’état de nature est le théâtre de l’existence solitaire, paisible et pacifique59 d’un homme sauvage dont « le cœur est en paix et le corps est en santé »60, ce qui est dû à la simplicité des passions naturelles qu’il ressent, à l’absence de raison en tant que telle, ainsi qu’à l’abondance des ressources.
.
« Par quelque funeste hasard »
De ces deux conceptions radicalement différentes de l’état de nature vont découler deux appréciations non moins différentes de la sortie de cet état. Pour Hobbes, la sortie de cette condition misérable est non seulement souhaitable, mais elle est quelque part inévitable. Selon lui, « les hommes désirent (la nature elle-même les y obligeant) être libérés de ce malheur »61. C’est la nature, de par les facultés et les passions dont elle dote l’homme, qui l’oblige à rentrer en société pour se libérer de sa malheureuse condition. Chez Rousseau, la sortie de l’état de nature est perçue d’un angle diamétralement opposé. Pour lui, elle n’est ni désirable, ni inévitable. Il écrit : « Plus on y réfléchit, plus on trouve que cet état était […] le meilleur à l’homme, et qu’il n’en a dû sortir que par quelque funeste hasard »62. Ainsi, rien ne vouait l’homme à s’extraire de cet état idéal, si ce n’est la combinaison fortuite entre la perfectibilité humaine et un enchaînement de circonstances63 qui aurait aussi bien pu ne jamais se produire64. L’homme, en tant qu’être purement physique, vit harmonieusement dans la nature, comme une partie à l’intérieur d’un tout65. Le rôle de la nature est donc totalement différent chez Rousseau. Alors que chez Hobbes, elle pousse l’homme à quitter sa condition naturelle, chez Rousseau, elle semble avoir tout fait pour qu’il se complaise dans cette condition et ne la quitte point. En ses termes, « on voit du moins, le peu de soin qu’a pris la nature de rapprocher les hommes par des besoins mutuels »66. Plus encore, parlant du fer, élément nécessaire au cheminement vers l’état de société, Rousseau affirme qu’« on dirait que la nature avait pris des précautions pour nous dérober ce fatal secret »67.
.
Conclusion
En conclusion, il est intéressant de se pencher sur l’enseignement qui est habituellement tiré de la confrontation entre les états de nature hobbesien et rousseauiste, à savoir que pour Rousseau l’homme est naturellement bon, alors que pour Hobbes il est naturellement mauvais. Cette affirmation peut être considérée comme vraie, mais prise uniquement sous un certain angle. Les termes « bon » et « mauvais » ne sont pas ici à comprendre dans un sens moral, mais dans un sens purement physique, c’est-à-dire comme amenant à la conservation de l’espèce ou non68. Chez Hobbes, l’homme est mauvais dans le sens où il est naturellement enclin à la guerre et la destruction physique de ses semblables. Chez Rousseau, il est bon en tant qu’être physique vivant harmonieusement dans la nature et en paix avec ses semblables69. Ainsi, la bonté de l’homme est amorale70 car il n’a ni vices, ni vertus, c’est-à-dire aucune notion de ce qui est moralement bon ou mauvais. Sur ce point, Rousseau va ainsi reconnaître l’argument de Hobbes contre les moralistes, à savoir que « la justice et l’injustice n’appartiennent pas aux facultés du corps ou de l’esprit […] elles sont des attributs qui se rapportent aux hommes en société, non en solitaire »71. Cependant, il va également plus loin et retourne ce même argument contre Hobbes, en disant que le développement des passions conflictuelles est lui aussi l’œuvre de la société. Selon Rousseau, c’est bien là l’erreur qui amène Hobbes à conclure que l’homme est mauvais, dans le simple sens d’une hostilité envers ses semblables.
« N’allons pas surtout conclure avec Hobbes que pour n’avoir aucune idée de la bonté, l’homme soit naturellement méchant, qu’il soit vicieux parce qu’il ne connaît pas la vertu, […] Hobbes a très bien vu le défaut de toutes les définitions modernes du droit naturel : mais les conséquences qu’il tire de la sienne montrent qu’il la prend dans un sens qui n’est pas moins faux. En raisonnant sur les principes qu’il établit, cet auteur devait dire que l’état de nature étant celui où le soin de notre conservation est le moins préjudiciable à celle d’autrui, cet état était par conséquent le plus propre à la paix, et le plus convenable au genre humain. Il dit précisément le contraire, pour avoir fait entrer mal à propos dans le soin de la conservation de l’homme sauvage le besoin de satisfaire une multitude de passions qui sont l’ouvrage de la société, et qui ont rendu les lois nécessaires »72.
Ainsi, sur la base d’une conception d’un homme mu par deux passions naturelles simples – l’amour de soi-même et la pitié –, Rousseau arrivera à un état de nature où l’homme vit paisiblement. La sortie de ce état, « qui pour l’utilité commune dû ne jamais arriver »73, laissa place « au plus horrible état de guerre »74. On voit que pour lui, l’état de société, dans son état actuel, est la plus misérable des conditions75. Cette idée est très clairement exprimée dans la première phrase du Contrat social : « L’homme est né libre, et partout il est dans les fers »76. Puisqu’il n’est pas possible de revenir à l’état de nature77, alors la solution trouvée par Rousseau serait de substituer au premier contrat social vicié, figeant des relations de dépendance et d’inégalité78, un véritable contrat social. Mais ce dernier n’aurait pour objectif que de tendre vers un état civil aussi proche de l’état de nature que possible, ce que souligne le politologue John Scott : « Rousseau tente de résoudre le problème de la dépendance personnelle en faisant de l’État une imitation du Tout divin ou naturel »79. Le but sera ainsi de regagner artificiellement la liberté naturelle perdue80, et d’instaurer une égalité politique81.
1 HOBBES, Thomas, De Cive, Appleton-Century-Crofts, 1949, 211 p.
2 SCOTT, John, « The Theodicy of the Second Discourse : The “Pure State of Nature” ans Rousseau’s Political Thought », The American Political Science Review, Vol. 86, N°3 (Septembre 1992) p. 701.
3 HOBBES, Leviathan, Collins/Fontana, 1962, p. 173.
4 HOBBES, op. cit., 1962, p. 142.
5 HOBBES, op. cit., 1962, p. 143.
6 HOBBES, op. cit., 1962, p. 143.
Texte original : « continual fear, and danger of violent death ; and the life of man , solitary, poor, nasty, brutish, and short. »
7 ROUSSEAU, Jean-Jacques, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, Garnier-Flammarion, Paris, 1971, p. 158.
8 Ibid., p. 189.
9 Ibid., p. 195.
10 Ibid., p. 158.
11 SCHOCHET, Gordon, « Thomas Hobbes on the Family and the State of Nature », Political Science Quarterly, Vol. 82, N°3 (September 1967), pp. 427-445.
12 HOBBES, Léviathan, p. 144.
13 RAWLS, John, et FREEMAN, Samuel, Lectures on the History of Political Philosofy, Harvard University Press, 2008
14 BOUCHER, David, Political theories of International Relations : Form Thucydides to the present, Oxford University Press, 1998, p. 145.
15 Ibid., p. 149.
16 SCOTT, op. cit., p. 697.
17 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 158.
18 Ibid., p. 158.
19 Ibid., p. 211.
20 SCOTT, op. cit., p. 704.
21 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 189.
22 ROUSSEAU, Jean-Jacques, Œuvres complètes (4 vols.), ed. Bernard Gagnebin et Marcel Raymond, Paris, vol. 3, p. 601.
23 Ibid.
24 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 194.
25 Ibid., p. 162.
26 Ibid., p. 196.
27 HOBBES, op. cit., 1962, p. 141.
28 KAVKA, Gregory, « Hobbes’s War of All against All », Ethics, Vol. 93, N°2 (Janvier 1983), p. 293.
29 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 182.
30 Ibid., p. 196.
31 LÉVI-STRAUSS, Claude, Leçon donnée à l’Université Ouvrière de Genève dans le cadre du 250ème anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, 1962
32 SCOTT, op. cit., p. 701.
33 HOBBES, op. cit., 1962, p. 141.
34 KAVKA, op. cit., p. 293.
35 HOBBES, op. cit., 1962, p. 142.
36 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 199.
37 Ibid., p. 163.
38 Ibid., p. 163.
39 Ibid., p.207.
40 SCOTT, op. cit., p. 701.
41 KAVKA, op. cit., p. 293.
42 SCOTT, op. cit., p. 701.
43 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 184.
44 Ibid., p. 177.
45 SCOTT, op. cit., p. 701.
46 KNUTSEN Torbjorn, « Re-reading Rousseau in the Post-Cold War World », Journal of Peace Research, Vol. 31, N° 3 (1994), p. 248.
47 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 182.
48 Ibid., p. 183.
49 Ibid., p. 182.
50 Ibid., p. 198.
51 Ibid., p. 183.
52 Ibid.
53 HOBBES, op. cit., 1962, p. 143.
54 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 198.
55 SCOTT, op. cit., p. 702.
56 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 173.
57 Ibid., p. 196.
58 HOBBES, op. cit., 1949, p. 13.
59 SCOTT, op. cit., p. 700.
60 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 194.
61 HOBBES, op. cit., 1949, p. 13.
62 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 213.
63 Ibid., p. 171.
64 Ibid., p. 204.
65 SCOTT, op. cit., p. 705.
66 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 194.
67 Ibid., p. 214.
68 Ibid., pp. 194-195.
69 SCOTT, op. cit., pp. 704-705.
70 STAROBINSKI, Jean, Jean-Jacques Rousseau : La transparence et l’obstacle, suivi de sept essais sur Rousseau, Gallimard, Paris, 1971, p. 39.
71 HOBBES, op. cit., 1962, p. 145.
72 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 195.
73 Ibid., p. 213.
74 Ibid., p. 218.
75 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 234.
76 ROUSSEAU, Jean-Jacques, Du Contrat Social, Flammarion, Paris, 1992, p. 29.
77 ROUSSEAU, Réponse à Voltaire, 1755.
78 ROUSSEAU, op. cit., 1971, pp. 219-220.
79 SCOTT, op. cit., p. 708.
80 ROUSSEAU, op. cit., 1971, p. 220.
81 Ibid., p. 47.
[…] Image Source […]