Sport Le 13 août 2016

La Premier League doit-elle avoir peur des conséquences du Brexit?

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La Premier League doit-elle avoir peur des conséquences du Brexit?

Symbole de la flambée des prix sur le marché anglais des transferts, le Français Paul Pogba (ici sous les couleurs de la Juventus de Turin) a rejoint le club de Manchester United pour 105 millions d’euros. [WikiCommons]

Ils étaient nombreux à vouloir y croire. Relayant une dépêche d’agence, les pages sportives des quotidiens européens promettaient un avenir moins rose à la Premier League en cas de Brexit. Au pays du football, le débat avait de quoi secouer les pubs dans lesquels s’entassent les supporters chaque week-end. Un mois et demi plus tard, l’onde de choc est passée et les sombres spectres semblent avoir disparu. Le 13 août, la Premier League s’apprête à ouvrir sa saison 2016-2017 comme si de rien n’était. Alors, le Brexit : même pas peur ?

 

Tapez les mots « Brexit » et « Premier League » dans votre moteur de recherche préféré. Autour du 24 juin, vous découvrirez une ribambelle d’articles pointant le danger imminent planant sur la Premier League suite au vote des Britanniques. Comme leurs confrères de la presse généraliste, les journalistes sportifs n’échappent pas au parti pris idéologique lorsqu’il s’agit d’éclairer leur lectorat sur un évènement.

À une écrasante majorité, cette presse sportive penchait donc du côté des opposants au Brexit. Appuyé par des faits plausibles, l’argumentaire avait de quoi faire plier la décision de certains supporters britanniques au moment de faire leur choix entre le IN ou le OUT. Le constat de la presse était le suivant : la Premier League tire la grande majorité de ses revenus des droits télévisés. Pour la période 2016-2019, s’appuyant sur ses trois milliards de téléspectateurs à travers le monde, la ligue anglaise a négocié un contrat avec les réseaux télévisés Sky et BT qui lui rapportera la somme record de 6,92 milliards d’euros. Or, une grande partie de cette attractivité résulte de la migration (à grands coups de millions) des meilleurs joueurs étrangers vers le championnat anglais.

En cas de Brexit, nous prévenait la presse spécialisée, une part importante de ces joueurs se verraient contraints de quitter l’île. Principal argument : celui de la licence des joueurs « extracommunautaires ». Si le Royaume-Uni sortait de l’Europe, les joueurs européens seraient alors soumis aux mêmes règles que les joueurs sud-américains, africains ou asiatiques.

Suite à la décision du peuple britannique, la journaliste Cyrielle Cabot annonce le 24 juin dans les colonnes du journal Libération : « Le leave l’ayant emporté, et sans accord particulier avec l’UE, ils (les joueurs européens) perdront ce statut privilégié et seront soumis aux mêmes conditions que les joueurs « extracommunautaires », qui viennent de pays hors UE. Comme ces derniers, ils devront obtenir un permis de travail. Un sésame auquel peu de stars européennes peuvent prétendre. Pour taper dans le ballon rond le 13 août, il faudrait alors évoluer dans l’un des 50 premiers pays du classement Fifa comme joueur international. Si le pays est dans le top 10, le joueur doit avoir joué 30% des matchs de l’équipe nationale. Entre la 11e et la 30e place, le chiffre grimpe à 45%, puis 75% pour les derniers du classement. » Outre le rappel de ces nouvelles règles, la journaliste indique que, « en 2015, les joueurs étrangers représentaient 66,5% des effectifs de la Premier League selon un rapport de l’Observatoire du football du Centre international d’étude du sport (CIES). Au total, la BBC rapporte que  122 des 168 joueurs européens du championnat seraient concernés par ce règlement drastique »1. Bref, de quoi faire trembler les Britanniques…

 

Propriétaires anglais contre mécènes étrangers : véritable iniquité du monde post-Brexit ?

Les Américains Avram et Joel Glazer à Manchester United, Stan Kroenke à Arsenal ou John W. Henry à Liverpool, le Russe Roman Abramovich à Chelsea, le Sheikh Mansour bin Zayed Al Nahyan (Émirats arabes unis) à Manchester City ou même le récent champion Leicester dirigé par le Thaïlandais Vichai Srivaddhanaprabha : les puissances du foot anglais sont tenues par des investisseurs qui comptent leur fortune en dollars et non en livres2.

Cette simple énumération rappelle aussi que la Premier League n’est pas (ou plus) un marché uniquement anglais, régit par la législation britannique seule. Il obéit aux règles de la mondialisation et – comme les investisseurs qui le font vivre (propriétaires et réseaux tv) – devrait pouvoir passer l’écueil de législations nationales (voire européennes) durcies.

Les négociations en vue de la sortie effective du Royaume-Uni devraient débuter à l’automne. En attendant, le résultat du 24 juin s’est déjà fait sentir sur le marché des devises. Conséquence directe du choix politique des Britanniques, la livre sterling a vu son cours chuter de 9% dans les derniers jours de juin3. Et des répercussions sur le marché estival des transferts ont déjà été constatées.

Au micro de RMC, l’agent de joueurs Ivan Le Mée expliquait: « Avec le Brexit, le marché anglais a pris trois semaines de retard. La moitié des clubs anglais, ceux qui ont des propriétaires anglais, sont dans l’incertitude par rapport à la manière dont seront dévalués leurs avoirs en livres sterlings. L’incertitude les fait douter et donc ils sont plus réticents à s’engager à long terme pour l’instant. En revanche, pour les gros clubs à capitaux étrangers, il n’y a pas ce problème. »4

Cette année, le Brexit a donc davantage tourmenté les huit propriétaires britanniques de clubs anglais. Sur les vingt clubs qui évoluaient en Premier League la saison dernière, seules les formations de West Ham, West Bromwich Albion, Tottenham, Stoke City, Everton, Crystal Palace, Norwich City et Newcastle (tous deux relégués en Championship) sont en mains anglaises.

Pour le reste – dont le richissime Big 5 composé de Manchester United, Manchester City, Arsenal, Chelsea et Liverpool – le Brexit et la dévaluation de la livre sterling qui s’en est suivie n’ont eu que peu d’impact. Les récentes acquisitions de ce quintette ne viennent qu’accentuer cet état de fait. Les propriétaires avec des fortunes en monnaies étrangères n’avaient pas les mêmes craintes que leurs homologues aux fortunes sonnantes en sterling.

Pour rappel, au cours de cet été post-Brexit, Chelsea est allé chercher le Français Ngolo Kanté pour 38 millions d’euros et le Belge Michy Batshuayi pour 39 millions, alors qu’Arsenal a acquis les services du Suisse Granit Xhaka pour 45 millions d’euros. Manchester City a de son côté dépassé les 100 millions avec les ajouts de Leroy Sané et John Stones et United a lâché quelque 105 millions pour le plus gros coup de l’été en enrôlant le Français Paul Pogba. Tout cela alors qu’il reste encore un peu plus de deux semaines avant la fin de ce mercato estival. Si impacts négatifs il devait y avoir, ce n’est visiblement pas du côté du Big 5 que cela s’est fait sentir. Et du côté des huit clubs en mains de propriétaires anglais me direz-vous ?

Si ceux-ci ont pris du retard (comme le soulignait l’agent français), ils ont eu vite fait de se rattraper. Même si ces clubs n’ont pas les poches aussi pleines que leurs concurrents du Big 5, leurs moyens sont tout de même conséquents au niveau international. Cet été, Tottenham a ainsi pu mettre 27 millions pour les transferts du Marseillais Nkoudou et du Kenyan de Southampton Wanayama. Crystal Palace a placé plus de 30 millions sur Mandanda, Tomkins et Townsend et Stoke City a déjà investi 21 millions pour Joe Allen et Ramadan Sobhi5. La logique inflationniste observée depuis trois saisons est donc en train de continuer. Après les 835 millions de livres dépensés dans les transferts en 2014 et les 870 millions l’année dernière, la barre du milliard de livres6 pourrait être franchie cet été. Le Brexit ne semble donc pas avoir fait peur aux investisseurs.

 

Effets positifs à long terme ?

« L’Europe doit être ferme dans l’exécution des conséquences du référendum »7. Les mots du ministre français de l’Économie Emmanuel Macron traduisent la position européenne de fermeté suite au vote britannique. Formules de rigueur, fermeté d’apparat, les dirigeants européens semblaient décidés à exclure le plus rapidement possible le Royaume-Uni de l’Union européenne.

En réalité, selon la plupart des experts8, plusieurs mois (voire plusieurs années) seront nécessaires à la mise en place effective du Brexit. Même dans le cas où les prédictions les plus pessimistes brandies par la presse lors du vote de juin dernier étaient appliquées, les conséquences pour la Premier League ne seraient peut-être pas si négatives que cela.

En effet, si le Royaume-Uni devait subir un rejet complet de l’Union européenne, si les Européens se montraient intransigeants au point d’écarter tout accord bilatéral, alors la Premier League appliquerait les règles précédemment énumérées en ce qui concerne les transferts de joueurs étrangers. Pour rappel, un joueur étranger devrait avoir joué 30% des matchs de son équipe nationale si son pays est dans le top 10 du classement Fifa et 45% si son pays est situé entre la 11e et la 30e place (la Suisse est au passage classée 18e). Au-delà de la 30e place, ce sont 75% des matchs de l’équipe nationale qu’un joueur aurait à jouer.

Or, ces nouvelles règles pourraient être profitables aux joueurs locaux, souvent stoppés dans leur progression par un joueur non-britannique occupant leur poste. Pour s’en convaincre, on rappellera l’étonnement de voir un Anglais en tête du classement des buteurs à la fin de la saison dernière. Une première en 16 ans9 10. Les destins de Jamie Vardy (3e meilleur buteur de Premier League) et Harry Kane (le meilleur buteur justement) sont d’ailleurs symptomatiques. Barrés par la concurrence étrangère, tous deux ont dû batailler dans les divisions inférieures avant d’éclore sur le tard. La présence des meilleurs attaquants étrangers force bien souvent les managers à ne pas prendre le risque de lancer un jeune attaquant du cru.

En Angleterre, suite aux (nouveaux) déboires de l’équipe nationale11, les propos de l’ancien joueur Sol Campbell, auteur d’une saillie pro-Brexit, ont été largement partagés chez les sujets de Sa Majesté : «Quand je regarde jouer une équipe pleine de footballeurs étrangers médiocres,  je me dis : où sont les jeunes talents anglais qui pourraient être à leur place? Demandez à n’importe quel fan : il veut voir plus de gens de ce pays au plus haut niveau »12. Si les 122 Européens concernés par ces hypothétiques mesures venaient à quitter la Premier League, il pourrait y avoir des conséquences sur deux tableaux.

D’une part, au niveau financier, le retour des joueurs britanniques dans les clubs de Premier League ne nuirait pas forcément à l’attractivité du championnat. Devenus en quelques années des sortes de country-clubs pour millionnaires venus des quatre coins d’Europe, les clubs anglais légendaires ont perdu de l’âme qui les avait élevés au rang de mythes.

Le grand Manchester United de 1999 (auteur du triplé Coupe, Championnat et Ligue des Champions) à l’identité toute britannique (les Roy Keane, Paul Scholes, Ryan Giggs, David Beckham et Gary Neville étaient emmenés par l’emblématique Sir Alex Ferguson) n’est plus. Les Reds Devils de 2016 se nomment Paul Pogba, Zlatan Ibrahimovic, Marouane Fellaini ou Memphis Depay. Ils sont Français, Suédois, Belges ou Hollandais et sont entraînés par le Portugais José Mourinho. Le niveau individuel est plus élevé et ce n’est assurément pas un problème. Toutefois, ce que l’on gagne en prestige (individuel) d’un côté, on le perd sans nul doute en authenticité de l’autre. Une authenticité qui a elle aussi une valeur marchande.

Le public d’Anfield qui chante le « You’ll Never Walk Alone », la ferveur d’Old Trafford ou encore les derbys londoniens au White Hart Lane de Tottenham – là où la foule est si proche qu’on a l’impression qu’elle est assise sur la pelouse –, tout cela participe à la notoriété de la Premier League. Les joueurs typiquement britanniques, l’histoire d’un club et la tradition dans le style de jeu sont aussi de formidables arguments marketing. Les t-shirts estampillés « Martial » que Adidas13 ne vendrait pas seraient alors largement compensés par une identification plus forte des supporters au logo de Manchester United. Ces mêmes supporters qui s’entassent dans les pubs les samedis après-midi et paient leurs abonnements à Sky Sports ou BT.

Ferveur du public d’Anfield Road entonant le célèbre « You’ll Never Walk Alone » après la victoire de Liverpool sur Dortmund (14.04.2016).

D’autre part, sur un plan strictement sportif, les conséquences à long terme du Brexit pourraient aussi être profitables. Par exemple, nous pourrions assister à l’arrêt de cette surenchère ridicule que se livrent les clubs anglais chaque été sur le marché des transferts des jeunes joueurs européens. En l’état actuel, un nouveau rituel estival s’est en effet instauré. Après une saison prometteuse sur le continent, un jeune footballeur (19-21 ans) se voit presque automatiquement happé par l’un des vingt clubs de Premier League. Année après année, les championnats européens (exceptions faites des quelques clubs qui peuvent se permettre de rivaliser avec les budgets stratosphériques de la Premier League) se voient ainsi dépossédés de leurs plus beaux atouts. L’exemple le plus retentissant a eu lieu l’été dernier. Manchester United avait misé près de 50 millions d’euros sur Anthony Martial (19 ans) après une seule saison pleine de promesses réalisée par l’ex-attaquant de l’AS Monaco. Ce transfert deviendrait impossible si les règles susmentionnées étaient appliquées, car Anthony Martial ne comptait alors aucune sélection avec l’équipe de France A.

Frein à une globalisation sans limites du football, ces règles pourraient être bénéfiques pour tout le monde. Le football anglais profiterait du développement des meilleurs jeunes britanniques pour augmenter le niveau de jeu de son équipe nationale et les championnats européens (particulièrement la Ligue 1 française, la Liga portugaise et l’Eredivisie hollandaise) garderaient leurs meilleurs jeunes quelques saisons de plus et augmenteraient ainsi leur attractivité.

En août 2015, Anthony Martial (ici sous les couleurs de l'AS Monaco) avait été transféré à Manchester United pour la modique somme de 50 millions d'euros. [WikiCommons]

En août 2015, Anthony Martial (ici sous les couleurs de l’AS Monaco) avait été transféré à Manchester United pour la modique somme de 50 millions d’euros. [WikiCommons]

 

« Keep Calm and… let money talks »

En attendant les éventuels préjudices dus au Brexit, rien ne semble assombrir le ciel de la Premier League. Les gains distribués à la fin de la saison dernière ont battu tous les records, les diffuseurs sont prêts à dépenser des millions pour avoir le droit de diffuser les matchs14 et les stades sont pleins à chaque journée de championnat.

Jusqu’à nouvel ordre, le statu quo semble donc de mise outre-Manche. Entraîneurs et joueurs étrangers seront, cette année encore, nombreux à fouler les pelouses du plus puissant championnat de football de la planète. Au vu des enjeux, il est fort probable que les intérêts de la Premier League soient préservés suite aux futures négociations entre Européens et Britanniques. Devenus des « multinationales » du football, les clubs anglais sont aujourd’hui cotés en bourse, perçoivent 2,3 milliards d’euros par saison en droits télévisuels (droits domestiques et internationaux) et peuvent compter sur des mécènes étrangers pour assurer leurs arrières. L’enjeu financier est tel, qu’il semble fort peu probable qu’ils aient à craindre des décisions venant de Bruxelles.

À l’image de ce qui pourrait advenir de la place financière londonienne, l’avenir qui se dessine pour la ligue anglaise est celui d’un compromis avec les instances de l’Union européenne. « Le plus probable, c’est que le Royaume-Uni garde un statut juridique aménagé comme l’ont les pays de l’Association européenne de libre-échange (AELE) tels la Norvège ou la Suisse. De toute façon, aucune restriction ne pourra être mise en place avant au moins deux ou trois ans »15, prédit Gregory Ionnidis, professeur de droit à l’Université Sheffield Hallam. Ainsi, pour le meilleur ou pour le pire, la Premier League n’est pas prête à faire sa révolution. De son point de vue, il est donc inutile d’avoir peur du Brexit.

 


1. CABOT, Cyrielle, Le Brexit pourrait priver la Premier League de ses stars européennes, « Libération », édition du 24.06.2016.

2. Premier League owners ranked and rated – where do your club’s custodians stand?, « The Telegraph », disponible à l’adresse : http://www.telegraph.co.uk/sport/football/competitions/premier-league/12028498/Premier-League-owners-ranked-and-rated-where-do-your-clubs-custodians-stand.html?frame=3515644

3. CASENAVE, Frédéric, Après le « Brexit », la livre britannique continue à plonger, « Le Monde », édition du 27.06.2016.

4. Émission « L’Afterfoot » du 18 juillet sur RMC Sport. À réécouter à cette adresse : https://podcloud.fr/podcast/lafter-foot/episode/publication-sans-titre-55aaff076e7334604a020000

5. http://www.lequipe.fr/Football/EQ_TRANSFERT_ANG.html

6. http://www.europe1.fr/sport/football-mercato-les-clubs-anglais-pourraient-depenser-plus-dun-milliard-de-livres-cet-ete-2812411

7. SYFUSS-ARNAUD, Sabine, Brexit: Macron l’Européen demande de la fermeté vis-à-vis de Londres, « Challenges », édition du 25.06.2016. http://www.challenges.fr/europe/20160625.CHA1159/brexit-macron-l-europeen-demande-de-la-fermete-vis-a-vis-de-londres.html

8. CABOT, Cyrielle, Le Brexit pourrait priver la Premier League de ses stars européennes, « Libération », édition du 24.06.2016.

9. TALLIEU, Anthony, Harry Kane termine roi des buteurs et c’est un petit événement, « eurosport.fr »

10. Le dernier Anglais en tête du classement des buteurs était un certain Kevin Phillips (30 buts avec Sunderland en 1999-2000).

11. Élimination de l’Angleterre au stade des huitièmes de finale (défaite 2-1 face à l’Islande).

12. PITTET, Lionel, Le Brexit fait trembler la Premier League britannique, « Le Temps », édition du 25.06.2016.

13http://www.eurosport.fr/economie/le-maillot-de-manchester-united-signe-adidas-sera-le-plus-cher-du-monde_sto4866313/story.shtml

14. À ce sujet, voir la lutte entre SFR, BeinSport et Canal + pour obtenir les droits de diffusion de la Premier League en France : http://www.lequipe.fr/Medias/Actualites/Altice-s-offre-la-premier-league/610934

15. CABOT, Cyrielle, Le Brexit pourrait priver la Premier League de ses stars européennes, « Libération », édition du 24.06.2016.

 

Sources :

– CABOT, Cyrielle, Le Brexit pourrait priver la Premier League de ses stars européennes, « Libération », édition du 24.06.2016.

– SYFUSS-ARNAUD, Sabine, Brexit: Macron l’Européen demande de la fermeté vis-à-vis de Londres, « Challenges », édition du 25.06.2016.

– DUPRE, René, La Premier League, reine du mercato estival, « Le Monde », édition du 01.09.2015

– PITTET, Lionel, Le Brexit fait trembler la Premier League britannique, « Le Temps », édition du 25.06.2016

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