International Le 25 octobre 2014

Premières élections législatives libres en Tunisie : entre conformisme et le courage d’une « troisième voie »

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Premières élections législatives libres en Tunisie : entre conformisme et le courage d’une « troisième voie »

À l’Assemblée nationale constituante après le vote de la Constitution le 26 janvier. © AFP/STR (lemonde.fr)

Jeune Tunisien de l’étranger, je vous offre un regard (parmi tant d’autres) sur les premières élections législatives libres de la Tunisie et ce qu’elles représentent pour ce pays qui n’a jamais été aussi surveillé par la planète de toute son histoire. Entre islamistes et retour des anciens, les Tunisiens auront-ils le courage du vote dit « inutile », celui de la « troisième voie » ?

 

Ce 26 octobre 2014 ne représente peut-être pas grand-chose pour nous ici en Suisse, mais c’est, pour un petit pays du Maghreb, un jour historique sous les projecteurs du monde entier. La Tunisie est attendue au tournant et sera dans l’obligation de prouver qu’elle est à la hauteur de ce qu’elle réclame depuis sa dite « Révolution du Jasmin »  en 2011. Petit pays de presque 11 millions d’habitants, la Tunisie était alors au centre des attentions. Mais, trois années plus tard, et après la gouvernance d’une « Troïka » composée du parti islamiste majoritaire Ennahdha, d’Ettakatol (Forum démocratique pour le travail et les libertés, un parti de centre gauche) et du CPR (Congrès pour la République, un parti de centre gauche), où en sommes-nous ?

Rappelons tout d’abord que cette Assemblée constituante (élue le 23 octobre 2011) a tenu son engagement, puisqu’il lui aura fallu plus de deux longues années pour enfin adopter, le 26 janvier 2014, la première Constitution dite « démocratique » du pays.  Cette dernière est décrite comme étant l’une des constitutions les plus progressistes du monde arabe1: égalité homme-femme pour tout citoyen et toute citoyenne avec responsabilité du contrôle de la tâche par le gouvernement, seules les questions de la protection du sacré et de l’héritage restent d’obédience « shariatique », le reste n’ayant aucune référence directe à l’Islam et, enfin, une liberté d’expression sans aucune limite comparable dans le monde arabe et ailleurs.

Mais à quel prix ? Pendant que la grande majorité des jeunes du pays était au chômage2, pendant que la croissance économique (indice très peu révélateur de santé économique en Tunisie) n’atteignait que 2,3% en 2013, avec une inflation des prix à 5,8% affectant fortement la classe moyenne, c’est-à-dire la principale force du pays3, les dignes héritiers de la dite Révolution ont préféré débattre sur l’orientation identitaire du pays sans arriver à répondre concrètement aux aspirations démocrates de cette révolte sociale. J’en veux pour preuve le non-débat sur la question de la place de la laïcité (le conservatisme par la peur de tensions sociales à propos de l’article 1 de la Constitution), la non-réalisation concrète de la justice transitionnelle4, l’autorisation pour les anciens dignitaires du régime de Ben Ali de se présenter aux futures élections en 2014, et enfin la poursuite de la fuite des principaux responsables de la débâcle du pays depuis presque 15 ans, j’ai nommé les familles Ben Ali et Trabelsi (famille de l’ex-Première dame du pays, si l’on ose encore lui donner cet honneur). Ces débats ont été houleux, ils ont divisé les Tunisiens et ont surtout engendré deux assassinats politiques, ceux de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, dont le pays se souviendra sûrement le jour du vote.

Ainsi, trois ans après la Révolution, hormis la réalisation (débattable) de cette Constitution, le bilan de la réalisation des objectifs issus de la révolte sociale de 2011 (dignité, fin de la corruption, travail pour toutes/tous et fin de l’inégalité régionale entre les côtes et l’intérieur du pays) est plus que mitigée. Que ce soit au niveau des quatre gouvernements successifs depuis 2011 (gouvernements Beji Caïd Essebsi, Hamadi Jebali, Ali Larayedh et Mehdi Jomaa) ou de la Constituante chargée des affaires courantes et de la transition, le pays reste dans une situation catastrophique. Il n’y a pas à avoir honte de rappeler que, malgré son élection démocratique, le parti islamiste n’a fait qu’entraîner le pays droit dans le mur.  À tel point qu’un gouvernement de technocrates, celui de Mehdi Jomaa, a dû être nommé le 29 janvier 2014, pour éviter que la Tunisie ne coure à la faillite économique.

Prise de pouvoir de Mehdi Jomaa (ici à droite sur l’image) accordée par le Président de la République Moncef Marzouki (ici à gauche sur l’image), © www.mag14.com, disponible : http://www.mag14.com/national/40-politique/2694-mehdi-jomaa-lje-ne-ferai-pas-de-miraclesr.html

Prise de pouvoir de Mehdi Jomaa (ici à droite sur l’image) accordée par le Président de la République Moncef Marzouki (à gauche). © www.mag14.com

Ce sont des faits, Ennahdha a démontré son incompétence en nommant des Premiers ministres qui ont divisé le pays de par l’absence de neutralité dans leurs positions politico-religieuses et qui ont manqué de professionnalisme. Exemples ? Hamadi Jebali se prononçant en faveur d’un sixième califat5, Ali Larayedh retenu coupable dans l’affaire du Sheraton Gate d’avoir utilisé de l’argent public à des fins personnelles (la location d’une chambre d’hôtel avec sa maitresse) ou la nomination d’une ministre de la Femme qui veut défendre la pratique du mariage coutumier6,7 en Tunisie. Alors que ces deux Premiers ministres ont été nommés suite à l’approbation de l’Assemblée nationale constituante, le seul qui a obtenu l’accalmie du pays (en termes de grèves, d’inflation et de récession économique) reste le gouvernement technocrate de Jomaa. Ce relatif succès s’explique par la réduction de 20% des chargés de mission dans les cabinets ministériels, l’organisation des élections présidentielles et législatives 2014, qu’aucun des autres gouvernements n’a réussi à mettre en  place, le changement de 40 responsables à la tête des entreprises publiques8 et, enfin, une reprise nette du tourisme dépassant le million d’entrées en 2014 pour la première fois depuis trois ans9.

Alors qu’une révolution a eu lieu et que des représentants du peuple ont été élus pour ce qu’ils promettaient à leurs compatriotes, il aura fallu attendre trois ans pour un retour à la normale et un début d’issue allant dans le sens des aspirations du 14 janvier 2011. N’y a-t-il pas un problème réel entre les représentants du peuple et ce pourquoi ils ont été élus ? N’y a-t-il pas un problème institutionnel entre les aspirations du peuple et les moyens mis en place par leurs élus pour atteindre ces objectifs ? Ou, finalement, n’est-ce tout simplement pas le mal par lequel le peuple devait passer pour avoir aujourd’hui l’occasion de faire le bon choix politique qui répondra enfin aux exigences qu’il revendiquait en faisant tomber son dictateur au soir du 14 janvier 2011 ?

Même si j’opte pour la dernière proposition, le choix s’avère difficile puisque les Tunisiens se trouvent, à quelques jours de leurs premières élections libres pour un Parlement, dans une vraie impasse. Malgré les défaillances (lues, prouvées et approuvées) de la Troïka au pouvoir pendant ces trois dernières années, malgré la montée du terrorisme à Chaambi, dans l’ouest du pays ou en Syrie (où le plus grand nombre de combattants étrangers sont des Tunisiens10) et malgré le rassemblement des listes électorales (69 listes au lieu de 1517 en 201111), l’abstentionnisme guette, quand bien même une augmentation du nombre d’électeurs (passant de 4’365’000 en 2011 à 5’098’000 en 201412) a été enregistrée. Le plus inquiétant dans tout ça, ce sont les projections des quelques sondages effectués en Tunisie (qui sont toutefois plus que critiquables sur leurs méthodes). L’institut américain Zogby a notamment publié quelques chiffres intéressants ; selon cet organisme, seuls 28% des sondés se déclaraient confiants envers les Nahdhaouis (membres d’Ennahdha), alors que près de 72% faisaient part de leur méfiance vis-à-vis de ce parti13. En termes de projection pour les législatives, selon l’Agence 3C Etudes, le trio de tête se composerait comme suit: « Nidaa Tounes obtiendrait 50,5% des intentions de vote parmi ceux qui ont exprimé leur opinion au titre des législatives, creusant, de ce fait, l’écart avec Ennahdha qui ne recueillerait que 28,7%, dégringolant de 35,3% en avril et de 33% en mars. Le parti Ennahdha serait suivi par le Front populaire (5,1%), Ettakatol (3,1%), Al Joumhouri (2,3%), l’Alliance Démocratique (2,1%), Wafa (1,3%), le CPR et le mouvement El Mahaba à égalité (1%) avec le courant démocratique (0,8%). »14 Et c’est là ou le bât blesse. En effet, Nidaa Tunes, favori de ces élections, est un parti de centre droit qui a été créé par le premier Premier ministre de l’ère post-Révolution, Beji Caïd Essebsi. Cet ancien ministre de la Défense, de l’Intérieur et des Affaires étrangères sous l’ère Bourguiba (premier Président de la République tunisienne), âgé aujourd’hui de 88 ans, est accusé de complicité lors de la torture de plusieurs dignitaires de la gauche tunisienne pendant les années 196015.

Rencontre entre Beji Caïd Essebsi (leader du parti Nidaa Tounes) et Rached Ghannouchi (leader du parti Ennahdha) à Paris en date du 17 août 2013, © www.mag14.com

Rencontre entre Beji Caïd Essebsi (leader du parti Nidaa Tounes) et Rached Ghannouchi (leader du parti Ennahdha) à Paris en date du 17 août 2013. © www.mag14.com

L’idée de ce parti serait de régler la question économique en Tunisie par l’investissement extérieur (sans mise en place planifiée de mécanismes de contrôle de l’engagement social de ces investisseurs) et l’affirmation de l’État de droit via un autoritarisme d’Etat16. Les mêmes ingrédients qui ont entraîné, de la fin du régime de Bourguiba jusqu’aux dix dernières années du régime Ben Ali, la chute du pouvoir d’achat de la classe moyenne, l’augmentation du taux de pauvreté et la montée de l’islamisme. Nous pourrions encore pousser l’analyse plus loin, mais en résumé, ce dimanche 26 octobre 2014, les Tunisiens auront deux choix : la conservation de l’obscurantisme et de l’incompétence d’Ennahdha ou la mise au pouvoir de Nidaa Tunes, lequel base son programme politique sur les idées et les dirigeants d’autrefois qui ont poussé le peuple à faire une Révolution en 2011.

Mais que valent les autres partis et quelles sont leurs chances réelles de faire entendre leurs voix ? Cette révolution, à défaut d’avoir répondu aux aspirations de ses acteurs, a vu naître des initiatives politiques plus qu’intéressantes provenant de partis qui n’ont que trop peu d’espace médiatique. Nous citerons « Afek Tounes » (un parti majoritairement composé de jeunes de centre droit), qui a proposé une solution intéressante pour répondre à la surpopulation carcérale en Tunisie, où plus de 25% des prisonniers ont été internés pour consommation de cannabis: la mise en place de peines de travaux d’intérêt général dans leurs localités pour ces jeunes condamnés17. Nous pouvons également citer le « Front Populaire » (équivalent du Front de Gauche en France ayant les faveurs du bassin minier tunisien dans le sud du pays et principal allié de l’UGTT, principal syndicat en Tunisie) qui propose un financement de la dette publique par un investissement interne, via l’émission d’un emprunt obligataire national de 2,5 millions de dinars tunisiens18. Une autre de leurs idées consisterait en une taxe exceptionnelle de 5% des entreprises, visant surtout les entreprises 100% exportatrices qui bénéficient depuis l’ère Ben Ali d’une exemption fiscale complète. J’ai enfin choisi de citer « l’Union pour la Tunisie  » (coalition de trois partis de centre et de centre gauche démocrate dont faisait parti Nidaa Tounes avant de choisir de se lancer seul aux prochaines élections dans l’espoir de contrer la montée d’Ennahdha dans les intentions de votes), qui a compris le principe de compromis entre les propositions parfois utopiques de l’extrême gauche et les propositions pernicieuses du centre droit qui préconise un retour au benalisme. Ces derniers proposent une idée originale au niveau, certes généralisé mais catastrophique, de l’éducation primaire: « la prise en charge par l’État des cours particuliers pour les élèves du primaire au sein de leurs écoles et après les heures de classe »19.

Quand je parle de troisième voie pour sauver le pays, je ne pèse pas mes mots. Alors que les démocrates minimalistes exhortent les progressistes du pays à voter « contre Ennahdha et donc pour Nidaa Tounes » au nom du sauvetage du pays, certaines voix, dont la mienne, s’élèvent pour affirmer haut et fort l’importance du vote non conformiste ! En effet, selon l’article 89 de la Constitution20, le gagnant des élections législatives tunisiennes sera chargé de composer le prochain gouvernement. On peut d’ores et déjà tabler sur une victoire d’Ennahdha ou Nidaa. Oui, mais il y a un « mais » : ces derniers auront un mois pour former un gouvernement avec l’approbation par un vote de confiance de la future « Assemblée des représentants du peuple ». Au vu des projections et selon les désaccords qui existent entre les projets d’Ennahdha et ceux de Nidaa, il est fort peu probable que ces partis obtiennent un vote de confiance à la majorité de la future Assemblée. Dans ce cas de figure, c’est là que la troisième voie entre en jeu, puisque selon la loi, passé ce délai d’un mois pour la formation d’un gouvernement sans succès, voici ce que propose la Constitution: « le Président de la République engage des consultations dans un délai de dix jours avec les partis politiques, les coalitions et les groupes parlementaires, en vue de charger la personnalité jugée la plus apte, en vue de former un gouvernement dans un délai maximum d’un mois. »21 Dans un régime parlementaire mixte22 où le « check and balances » est régulièrement présent entre le Parlement, le Premier ministre et le Président de la République, le chef du gouvernement, pour se faire élire, devra obtenir l’approbation de la majorité qualifiée du futur pouvoir législatif et celle du futur Président. La troisième voie, si elle est suffisamment solidaire en faisant bloc, aura donc un rôle d’arbitre en évitant la nomination d’une personnalité controversée ou des politiques allant dans le sens des extrêmes. Que ce soient les extrêmes religieuses et identitaires d’Ennahdha ou les extrêmes économiques et autoritaires de Nidaa Tounes avec son chef de rang.

Sans vouloir faire une analyse aussi poussée des élections présidentielles qui attendent les Tunisiens un mois plus tard, les mêmes enjeux seront au cœur du débat. Selon les derniers sondages, ce sont Mehdi Jomaa (actuel Premier ministre technocrate ayant refusé de se présenter aux élections comme l’en empêchait la loi), Beji Caïd Essebsi, (« BCE » : leader du parti Nidaa Tounes controversé pour son âge et son dossier judiciaire) et Moncef Marzouki (leader du Congrès pour la République, actuellement Président de la République et membre de la Troïka responsable, de manière directe ou indirecte, de la dérive du pays) qui forment le trio de tête avec respectivement 30,1%, 24,2% et enfin 9,3% des intentions de vote23.

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Caricature du Président de la République, Moncef Marzouki. © Glez, Journal Jeune Afrique

Pour conclure et sans vouloir influer sur le choix des votants, j’estime que la Tunisie est à un tournant historique de son développement. Après trois années de souffrance et d’incompétence politique, il appartient aux seuls Tunisiens et Tunisiennes de voter dans le sens de leur vision du développement et de l’avenir de leur pays. Cette nouvelle Constitution a pour avantage de pousser à  la création de coalitions politiques (cf. art. 89 Constitution de 201424) pour la nomination du futur gouvernement et d’éviter le bipartisme, au contraire de ce que la majorité des « démocrates bien penseurs » voudraient faire croire. Ceci nous permet de ne pas avoir à faire un choix réducteur entre l’islamisme et le retour du « rcdisme » (ancien parti de Ben Ali), voire même le retour du néo-destourisme (ancien parti de Bourguiba). Prenez votre courage à deux mains, et donnez à cette troisième voie le poids qu’elle mérite d’avoir au sein du futur Parlement. Il serait égoïste de limiter votre révolution à deux partis politiques. Un parti islamiste qui ne fait que diviser le pays par son entêtement à l’unicité identitaire soi-disant « islamique » du peuple, alors que la Tunisie est amplement plus riche et plus complexe que ça, et un parti qui ne fait que recycler de vieilles personnalités et de vieilles idées pour s’afficher comme seul rempart à l’islamisation radicale du pays. Et même si je n’ai aucunement la prétention de vous avoir totalement convaincus, chers lecteurs et chères lectrices, le but de cette lettre ouverte reste le débat citoyen et l’intention de vote. Malgré l’inefficacité de la politique et de ses promesses, regardez où l’abstentionnisme a mené la France en 2014, plus bas que terre. À vous donc de jouer le jeu et de voter pour « votre Tunisie » et faire entendre « votre voix », qu’elle soit conformiste mais néo-démocrate (puisqu’anti Ennhdha) ou qu’elle soit courageuse en faveur de la troisième voie. J’en suis convaincu.

 


 

1 TV5 Monde, « La Tunisie adopte la Constitution la plus progressiste du monde arabe », 26 janvier 2014,http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Tunisie-2014/p-27338-La-Tunisie-adopte-la-Constitution-la-plus-progressiste-du-monde-arabe.htm (consulté le 21 octobre 2014)

2 Al Huffington Post, « Tunisie: Les diplômés de l’enseignement supérieur représentent un tiers des chômeurs », 15 avril 2014, http://www.huffpostmaghreb.com/2014/04/15/tunisie-marche-travail_n_5153002.html (consulté le 21 octobre 2014)

3 L’Economiste maghrébin : « BCT : un taux de croissance de 2,3% à 2,4% pour 2014 », 30 septembre 2014, http://www.leconomistemaghrebin.com/2014/09/30/bct-taux-croissance-2014#sthash.ddQkipno.dpbs (consulté le 21 octobre 2014)

4 Al Huffington Post, « La justice transitionnelle en Tunisie, enseignements et perspectives (partie 1) », 2 juin 2014, http://www.huffpostmaghreb.com/monia-ben-jemia/la-justice-transitionnell_b_5431881.html?utm_hp_ref=maghreb (consulté le 21 octobre 2014)

5 L’économiste maghrébin, « Hamadi Jebali s’exprime sur le “6ème califat” », 16 novembre 2011, http://www.leconomistemaghrebin.com/2011/11/16/hamadi-jebali-s-exprime-sur-le-6eme-califat/#sthash.7kMeiKtA.dpbs (consulté le 21 octobre 2014)

6 Businessnews.com.tn, « Sihem Badi : « Le mariage coutumier est une liberté personnelle », 1er février 2012, http://www.businessnews.com.tn/Sihem-Badi–%C2%AB-Le-mariage-coutumier-est-une-libert%C3%A9-personnelle-%C2%BB,520,29089,3 (consulté le 21 octobre 2014)

7 « Aujourd’hui, le mariage orfi, présenté par ses défenseurs comme « char3i » (conforme à la chariâa), unit en toute discrétion un homme et une femme ,surtout en milieu étudiant et à l’insu de leurs familles, toujours devant deux témoins. Problème : il est illégal car il n’est pas enregistré dans l’état-civil », Slateafrique.com, « Mariage Orfi : la pratique se répand ,les autorités laissent faire », 7 avril 2013, http://www.slateafrique.com/146645/mariage-orfi-la-pratique-se-repand-les-autorites-laissent-faire (consulté le 21 octobre 2014)

8 Direct Info Webmanager, « 100 jours d’un gouvernement de technocrates », 14 mai 2014, http://directinfo.webmanagercenter.com/2014/05/14/mehdi-jomaa-dresse-le-bilan-des-100-jours-de-son-gouvernement/ (consulté le 21 octobre 2014)

9 L’economiste.com, « Tunisie: Les cent jours du gouvernement Jomaa De notre correspondant, Mohamed Laroussi Ben Salah », 15 mai 2014, http://www.leconomiste.com/article/948171-tunisie-les-cent-jours-du-gouvernement-jomaade-notre-correspondant-mohamed-laroussi-b (consulté le 21 octobre 2014)

10 LeFigaro.fr, « 2400 combattants tunisiens seraient en Syrie », 23 juin 2014, http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2014/06/23/97001-20140623FILWWW00376-2400-combattants-tunisiens-seraient-en-syrie.php (consulté le 21 octobre 2014)

11 Businessnews.com.tn, « Tunisie – 69 listes électorales déposées pour les législatives pour un total de 5.188.426 d’inscrits pour les élections (audio) », 25 août 2014, http://www.businessnews.com.tn/tunisie-69-listes-electorales-deposees-pour-les-legislatives-pour-un-total-de-5188426-dinscrits-pour-les-elections-audio,520,48912,3 (consulté le 21 octobre 2014)

12 RFI.fr, « Tunisie: fin des inscriptions sur les listes électorales », 30 juillet 2014, http://www.rfi.fr/afrique/20140730-tunisie-fin-inscriptions-listes-electorales/ (consulté le 21 octobre 2014)

13 Al Huffington, « Les Tunisiens sont divisés par rapport au Mouvement Ennahdha selon le sondage de l’Institut Zogby », 9 octobre 2013, http://www.huffpostmaghreb.com/2013/10/09/tunisie-partisans-ennahdha_n_4071873.html (consulté le 21 octobre 2014)

14 Africanmanager.com, « 13-05-2014-18:02 : Sigma Conseil : Mehdi Jomaâ détrône BCE, Amel Karboul est la préférée des Tunisiens ! », 13 mai 2014, http://www.africanmanager.com/166041.html (consulté le 21 octobre 2014)

15 Nawaat.org, « Etude : Béji Caïd Essebsi, un vieillard tunisien, ancien dictateur, encore assoiffé de pouvoir », 3 janvier 2013, http://nawaat.org/portail/2013/01/03/etudebeji-caid-essebsi-un-vieillard-tunisien-ancien-dictateur-encore-assoiffe-de-pouvoir/ (consulté le 21 octobre 2014)

16 L’économiste maghrébin, « Tunis : Le programme économique de Nidaa Tounes sous la loupe », 22 septembre 2014, http://www.leconomistemaghrebin.com/2014/09/22/nidaa-tounes-programme-economique/#sthash.VcRBr3Vl.dpbs (consulté le 21 octobre 2014)

17 Gnet.tn, « Tunisie/ Loi 52 : Afek Tounes pour la supression de la peine de prison », 22 mai 2014, http://www.gnet.tn/temps-fort/tunisie/-loi-52-afek-tounes-pour-la-supression-de-la-peine-de-prison/id-menu-325.html (consulté le 21 octobre 2014)

18 Al Huffington Post, « Tunisie: Le projet de budget alternatif du Front populaire décortiqué », 7 mars 2014, http://www.huffpostmaghreb.com/2014/03/07/tunisie-budget-front-populaire_n_4917856.html (consulté le 21 octobre 2014)

19 Gnet.tn, « L’UPT dévoile son programme, avec des mesures pour les 100 jours », 13 octobre 2014, http://www.gnet.tn/temps-fort/tunisie-le-programme-de-l-upt/id-menu-325.html (consulté le 21 octobre 2014)

20 Tunisie-constitution.org, « Article 89 de Constitution de la deuxième République tunisienne», http://www.tunisie-constitution.org/fr/article-89 (consulté le 21 octobre 2014)

21 Idem

22 Lemonde.fr, « Libertés, droits des femmes : les avancées de la Constitution tunisienne », 27 janvier 2014, http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2014/01/27/des-avancees-majeures-dans-la-constitution-tunisienne_4354973_1466522.html (consulté le 21 octobre 2014)

23 Africanmanager.com, « 13-05-2014-18:02 : Sigma Conseil : Mehdi Jomaâ détrône BCE, Amel Karboul est la préférée des Tunisiens ! », 13 mai 2014, http://www.africanmanager.com/166041.html (consulté le 21 octobre 2014)

24 Tunisie-constitution.org, « Article 89 de Constitution de la deuxième République tunisienne», http://www.tunisie-constitution.org/fr/article-89 (consulté le 21 octobre 2014)

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