International Le 11 février 2016

Rwanda : retour sur une histoire tragique (1/2)

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Rwanda : retour sur une histoire tragique (1/2)

Carte politique du Rwanda © wikicommons/cacahuate

 

Première partie : L’âme du Rwanda

 

Le Rwanda n’est de loin pas un pays d’Afrique ordinaire. Il possède une géographie physique particulière, avec un climat humide et tempéré. On le surnomme d’ailleurs le « pays des mille collines », du fait de son relief très spécifique. De plus, il se situe au sein de l’« Afrique des Grands Lacs »1, ce qui l’amène à être au cœur des enjeux internationaux, en raison notamment de sa proximité avec la richissime République Démocratique du Congo. Outre ces particularités géographiques, l’histoire du Rwanda est également singulière. Il y a plus de vingt ans, entre avril et juillet 19942, ce petit pays fut le théâtre de massacres ethniques dans lesquels près d’un million de Tutsis et des Hutus jugés modérés périrent. La logique ayant conduit à ce génocide trouve son origine dans les théories racistes en vogue au XIXème siècle. Une analyse de cette tragédie humaine n’est donc pas possible sans un retour sur l’histoire du Rwanda et de l’implantation de l’idéologie ayant permis de tels massacres. Ce devoir d’histoire est primordial non seulement pour avoir une meilleure compréhension de ces événements, mais aussi afin d’éviter qu’ils se répètent, surtout à l’heure où le Burundi sombre dans une crise dans laquelle des responsables gouvernementaux commencent à sciemment agiter le spectre ethnique3.

 

L’idéologie hamitique : Les racines de la violence

Selon les historiens Jean-Pierre Chrétien et Marcel Kabanda, le génocide de 1994 n’est ni le fruit d’une improvisation conjoncturelle ni une fatalité biologique4. D’après eux, il est le produit d’une idéologie moderne et ouvertement raciste, utilisée à des fins politiques. Ils précisent toutefois que rien n’aurait été possible sans un enracinement durable d’une telle pensée dans la culture rwandaise. Il s’agit de « l’idéologie hamitique »5. Cette dernière distingue les « vrais Africains », qu’on nomme les Bantous, des « faux Nègres » connus sous le nom d’Hamites6. Au départ pourtant, les termes de « bantou »7 et d’« hamite »8 ne désignent que des catégories linguistiques9. Ce n’est qu’ensuite qu’ils seront récupérés par les colonisateurs pour différencier les populations sur une base raciale. L’idéologie hamitique n’est alors rien d’autre qu’une anthropologie des races prétendument scientifique qui souhaite hiérarchiser les espèces humaines.

Dans le cas rwandais, les Hutus seraient le véritable peuple du Rwanda, alors que les Tutsis auraient des origines non-africaines10. Le Rwanda est devenu le laboratoire de l’idéologie hamitique et un territoire fertile pour sa propagation. Durant la colonisation, les discours opposant « Hamites » et « Bantous » se sont généralisés et sont devenus paroles d’évangile. De plus, les nombreux discours à propos du peuplement du Rwanda ont été exploités par les différentes composantes de la population dans le but de légitimer leur pouvoir politique. Cette idéologie raciste aurait pu ne rester qu’un délire si elle n’avait pas été employée comme corpus de domination par le pouvoir colonial.

 

L’impact de la colonisation

« Un génocide n’est pas une mauvaise broussaille qui s’élève sur deux trois racines, mais sur un nœud de racines qui ont moisi sous terre sans personne pour le remarquer »

Jean Hatzfeld, Une saison de machette11

Les Européens ont découvert le Rwanda à travers le prisme de l’« idéologie hamitique »12. Dès leur arrivée, ils se sont aperçus que la société était divisée en trois identités sociales : les Hutus, les Twas et les Tutsis13. Les premiers forment l’immense majorité de la population et sont connus pour être des cultivateurs14. Les Twas, de leur côté, sont des pygmées. Largement minoritaires, ils vivent comme des chasseurs15. Quant aux Tutsis, leur travail principal consiste en l’élevage de bovins16. Loin de constituer des ethnies distinctes, les trois groupes se différencient donc essentiellement par leurs activités économiques17. Jean-Pierre Chrétien précise toutefois que si les métiers sont économiquement complémentaires, ils ne sont pas exclusifs18. L’historien Gérard Prunier ajoute également que les différents groupes étaient non seulement culturellement et linguistiquement homogènes, mais que les mariages mixtes étaient également courants19. La frontière n’est donc pas absolue entre ces divers groupes sociaux.

Les Européens, influencés par les théories racistes dominantes à l’époque, décident cependant de catégoriser la population rwandaise selon des critères physiques et des impressions esthétiques20. En s’interrogeant sur les origines de ces différents groupes, ils favorisent l’émergence de divisions au sein de la population rwandaise. Ces clivages se sont ensuite intensifiés et ont été récupérés par l’administration coloniale à des fins politiques.

L’établissement d’une hiérarchie entre les diverses identités sociales par la métropole est également lié à l’organisation du pays21. Les premiers explorateurs ont trouvé à leur arrivée au Rwanda une organisation politique avancée qui, selon eux, ne pouvait pas être le fruit des « Nègres ». Suite à la convention Orts-Miller de 1919 et l’obtention d’un mandat B par la Belgique sur le territoire de ce qui allait devenir le « Ruanda-Burundi », Bruxelles décide alors de réserver les fonctions administratives aux Tutsis22. Ces derniers sont considérés comme étant les seuls capables de gouverner en raison de leur prétendue origine non-africaine23. Les Tutsis sont perçus par l’administration coloniale comme supérieurs aux autres groupes.

À cette époque, les études pseudo-scientifiques censées légitimer la hiérarchie sociale abondent24. Ces théories sont enseignées aux Rwandais, qui finissent par les intérioriser25. Selon Jean-Pierre Chrétien, les colonisateurs n’ont donc pas inventé les Hutus, les Twas et les Tutsis, mais ont simplement donné une allure raciale à ce clivage social26. Autrement dit, les représentations du Rwanda par les premiers colons ont façonné l’imaginaire des Rwandais eux-mêmes, qui les ont dès lors utilisées à leur tour.

 

En route vers l’indépendance

« La dernière bataille du colonisé contre le colon sera souvent le combat des colonisés entre eux »

Frantz Fanon, Les Damnés de la terre27

Le choix délibéré de s’appuyer sur l’élite tutsi exclut durablement les Twas et les Hutus des décisions politiques. Un événement en particulier favorise l’intériorisation des idées racistes au sein de la population rwandaise. Il s’agit de la mention du groupe ethnique sur la carte d’identité dès 1932, ce qui a pour effet d’accentuer les distinctions sociales entre les différents groupes28. À cela s’ajoute également le fait que l’appartenance ethnique se transmet alors uniquement de façon « patrilinéaire »29 afin d’éviter tout mélange social. Les idées raciales ne se développent donc pas uniquement en Europe, mais aussi parmi les Rwandais eux-mêmes30.

Un véritable tournant s’opère au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Quand l’Afrique entre dans la voie de la décolonisation, les Tutsis sont les premiers à être gagnés par les idées indépendantistes. Ils se retrouvent alors marginalisés par Bruxelles, qui commence à écouter les revendications de la majorité hutu jugée à tort ou à raison plus contrôlable31. Les Belges favorisent alors l’émergence d’un pouvoir hutu afin de maintenir une certaine influence sur le pays32. Dès ce moment, les tensions montent entre les Hutus et les Tutsis. Dans un contexte difficile, les théories racistes du colonialisme resurgissent et les Hutus se mettent à penser que le Rwanda fait face à une double colonisation : celle des Européens, mais également celle des Hamites, c’est-à-dire des Tutsis. Le 24 mars 1957, des leaders hutus publient le Manifeste des Bahutu. Il s’agit d’un document remis à la tutelle belge rendant compte des persécutions commises à l’encontre des Hutus33. Le débat social est dorénavant directement lié à la question ethnique.

Au bord de l’abîme, il ne manque qu’une étincelle pour que la révolution explose. La mort du roi Mutara Rudahigwa le 25 juillet 1959 constitue l’élément déclencheur34. Le pays connaît une vague de violences, lors de laquelle de nombreux Tutsis sont massacrés. Ces derniers prennent alors la route de l’exil et constituent le premier flux de réfugiés rwandais35. Ces événements prennent le nom de « Révolution sociale » et sont connus au Rwanda sous le nom de « muyaga »36. Des élections se déroulent finalement en juillet 1960 et voient le « Parmehutu »37 l’emporter largement sur les différentes factions. La monarchie est alors renversée et laisse place à la République du Rwanda dirigée par Grégoire Kayibanda, le 28 janvier 1961 lors du Congrès de Gitarama38. L’indépendance est définitivement proclamée en juillet 1962.

Jean-Pierre Chrétien précise que cette révolution ne marque pas une rupture dans le système rwandais mais simplement un renversement des positions39. L’ordre racial est maintenu avec une permutation des valeurs au profit du groupe majoritaire40. Les Hutus prennent non seulement le pouvoir, mais présentent également les Tutsis comme des agents de la métropole. Ils deviennent rapidement les boucs émissaires du gouvernement qui agite la menace tutsi pour renforcer son pouvoir.

 

Un réveil douloureux

drapeau

Drapeau de la 1ère République rwandaise © congovox.blogspot.com

La révolution rwandaise est un véritable paradoxe. Elle n’a pas aboli un système mais l’a plutôt consolidé en intervertissant les ordres41. Le nouveau pouvoir souhaite restituer le pays à ses véritables propriétaires (les Hutus) au détriment des envahisseurs (les Tutsis et les Blancs). À l’époque, peu de voix à l’international s’élèvent contre le gouvernement de la Première République du Rwanda. En effet, il paraît normal de voir la majorité prendre le pouvoir. On s’achemine pourtant vers l’émergence d’une dictature. Le président Kayibanda ne manque alors pas une occasion de resserrer son pouvoir à l’aide d’une logique purement ethnique ; celle de l’« hutu power »42. Quant aux exilés dans les pays limitrophes, ils tentent désespérément de s’organiser pour récupérer le pouvoir43.

En 1963, suite à la tentative de quelques réfugiés de prendre les armes, une véritable chasse aux Tutsis est organisée à travers le pays44. Selon Jean-Pierre Chrétien et Marcel Kabanda, la complicité des autorités dans les massacres est pleinement avérée45. Cette « orgie de violences », pour reprendre les propos de Filip Reyntjens46, constitue à n’en pas douter le prélude aux événements de 1994. Les Tutsis qualifiés d’« inyenzi »47 (cafards) sont considérés comme responsables de tous les maux du pays. Cette vision ne quittera pas la présidence de Kayibanda et sera abondamment reprise à l’aube du génocide.

L’enracinement de l’idéologie hamitique, en tant que facteur explicatif présenté dans cette première partie, ne suffit toutefois pas pour comprendre comment le Rwanda a pu basculer dans une telle folie meurtrière en 1994. Dans la seconde partie de l’article, nous verrons qu’à bien des égards, les événements au Rwanda répondent à une logique bien plus complexe que celle souvent décrite comme purement ethnique.

 


Bibliographie

Livres

BRAECKMAN, Colette, Rwanda, mille collines, milles douleurs, Nevicata, Bruxelles, 2014.

CHRETIEN, Jean-Pierre, L’Afrique des Grands Lacs, Deux mille ans d’histoire, Aubier, Paris, 2000.

CHRETIEN, Jean-Pierre, KABANDA, Marcel, Rwanda : racisme et génocide, L’idéologie hamitique, Bélin, Paris, 2013.

FANON, Frantz, Les Damnés de la terre, La Découverte, Paris, 1961.

REYNTJENS, Filip, L’Afrique des grands Lacs en crise, Paris, Karthala, 1994.

HATZFELD, Jean, Une saison de machette, Paris, Le Seuil, 2003.

Institut de Recherche et de Dialogue pour la paix, Génocide des Tutsi du Rwanda : causes, exécutions et mémoire, Kigali, 2006.

LANOTTE, Olivier, La France au Rwanda (1990-1994): Entre abstention impossible et engagement ambivalent, Peter Lang, Bruxelles, 2007.

MUHIMPUNDU, Félicité, Education et citoyenneté au Rwanda, l’Harmattan, Paris, 2002.

PRUNIER, Gérard, The rwanda crisis, history of a genocide, Hurst & Compagny, London, 1995.

 

Articles périodiques

DE HEUSCH, Luc, « Rwanda : les responsabilités d’un génocide », Le Débat 1995/2 (n° 84).

 

Articles de journaux

Jean-Pierre Chrétien : « Ne pas tomber dans le piège d’un amalgame entre Burundi et Rwanda », publié le 06.11.2015, disponible sur disponible sur http://www.jeuneafrique.com, (consulté le 25.11.2015).

Qui sont les Bantous?, publié le 05.07.2004, disponible sur http://www.jeuneafrique.com, (consulté le 15.09.2015)

Rwanda : aux origines du génocide, publié le 12.02.2014, disponible sur http://www.jeuneafrique.com, (consulté le 25.09.2015)

 

Sitographie

À l’origine du génocide rwandais : l’idéologie raciale du colonisateur, publié le 19.11.2009, disponible sur http://www.ldh-toulon.net, (consulté le 25.09.2015)

Le génocide des Tutsis au Rwanda par Jean-Pierre Chrétien, disponible sur chs.univ-paris1.f, (consulté le 21.09.2015).

Les représentations françaises du Rwanda par David Rigoulet-Rose, publié le, disponible sur http://www.controverses.fr, (consulté le 25.09.2015)

 

Vidéographie

Tuez les Tous – Génocide Rwanda 1994 – Documentaire VF Complet, ajoutée le 11 févr. 2015, disponible sur https://www.youtube.com, (consulté le 15.07.2015)

 


Notes de bas de page

1. Cette région désigne la Tanzanie, le Rwanda, la République démocratique du Congo, l’Ouganda et le Burundi.

2. On parle généralement d’une période de cent jours entre le 7 avril 1994 et l’arrivée du FPR à Kigali début juillet.

3. Jean-Pierre Chrétien : « Ne pas tomber dans le piège d’un amalgame entre Burundi et Rwanda », publié le 06.11.2015, disponible sur disponible sur http://www.jeuneafrique.com, (consulté le 25.11.2015).

4. CHRETIEN, Jean-Pierre, KABANDA, Marcel, Rwanda : racisme et génocide, L’idéologie hamitique, Paris, Bélin, 2013, p. 11.

5. L’origine du mot « hamitique » serait un dérivé du nom de Cham, le fils de Noé, ce qui laisse sous-entendre que les Hamites seraient des Blancs s’étant métisés avec des Noirs.

6. Rwanda : aux origines du génocide, publié le 12.02.2014, disponible sur http://www.jeuneafrique.com, (consulté le 25.09.2015)

7. Le terme aurait été inventé en 1862 par l’Allemand Wihem Bleek pour caractériser les langues africaines dans lesquelles « hommes » se dit « bantu ». Qui sont les Bantous?, publié le 05.07.2004, disponible sur http://www.jeuneafrique.com, (consulté le 25.09.2015)

8. L’origine du mot « hamite » est encore discutée. Selon plusieurs théories, le mot serait un dérivé de Cham, le fils de Noé.

9. Institut de Recherche et de Dialogue pour la paix, Génocide des Tutsi du Rwanda : causes, exécutions et mémoire, Kigali, 2006, p. 28.

10. MUHIMPUNDU, Félicité, Education et citoyenneté au Rwanda, Paris, L’Harmattan 2002, p. 33.

11. HATZFELD, Jean, Une saison de machette, Paris, Le Seuil, 2003, p. 109.

12. Comme l’origine du mot « hamitique » serait un dérivé du nom de Cham, le fils de Noé, ceci laisserait sous-entendre que les Hamites seraient des Blancs s’étant métissés avec des Noirs.

13. En vérité, il s’agit en kinyarwanda de « Mututsi », « Muhutu » et de« Mutwa » au singulier et de « Batutsi », « Bahutu », « Batwa » au pluriel.

14. PRUNIER, Gérard, The rwanda crisis, history of a genocide, London, Hurst&Compagny, 1995, p. 5.

15. Ibid., 1995, p. 5.

16. Idem.

17. À l’origine du génocide rwandais : l’idéologie raciale du colonisateur, publié le 19.11.2009, disponible sur http://ldh-toulon.net, (consulté le 25.09.2015).

18. Le génocide des Tutsis au Rwanda, par Jean-Pierre Chrétien, disponible sur chs.univ-paris1.f, (consulté le 21.09.2015).

19. PRUNIER, Gérard, op. cit., 1995, p. 5.

20. Rwanda : aux origines du génocide, publié le 12.02.2014, disponible sur http://www.jeuneafrique.com, (consulté le 25.09.2015).

21. Le génocide des Tutsis au Rwanda, par Jean-Pierre Chrétien, disponible sur chs.univ-paris1.f, (consulté le 21.09.2015).

22. CHRETIEN, Jean-Pierre, L’Afrique des Grands Lacs, Deux mille ans d’histoire, Aubier, Paris, 2000, p. 226.

23. BRAECKMAN, Colette, Rwanda, mille collines, milles douleurs, Nevicata, Bruxelles, 2014, p. 21.

24. CHRETIEN, Jean-Pierre, KABANDA, Marcel, op. cit., 2013, p. 86-92.

25. Institut de Recherche et de Dialogue pour la paix, Génocide des Tutsi du Rwanda : causes, exécutions et mémoire, Kigali, 2006, p. 33.

26. Tuez les Tous – Génocide Rwanda 1994, Documentaire VF Complet, ajouté le 11 févr. 2015, disponible sur https://www.youtube.com, (consulté le 15.09.2015).

27. FANON, Frantz, Les Damnés de la terre, Paris, La Découverte, 1961.

28. Les représentations françaises du Rwanda par David Rigoulet-Rose, publié le, disponible sur http://www.controverses.fr, p. 64, (consulté le 15.10.2015). En 2003, la nouvelle Constitution interdit également toute référence ethnique sur les papiers administratifs.

29. Se dit d’un mode de filliation pour lequel seul compte la parenté paternelle.

30. CHRETIEN, Jean-Pierre, KABANDA, Marcel, Rwanda : racisme et génocide, L’idéologie hamitique, Paris, Bélin, 2013, p. 86.

31. DE HEUSCH, Luc, « Rwanda : les responsabilités d’un génocide », Le Débat 1995/2 (n° 84), p. 31.

32. BRAECKMAN, Colette, Rwanda, mille collines, milles douleurs, Bruxelles, Nevicata, 2014, p. 22.

33. BRAECKMAN, Colette, op. cit., 2014, p. 18.

34. Il est remplacé par Kigeri 5 qui est le demi-frère de l’ancien roi défunt.

35. LANOTTE, Olivier, La France au Rwanda (1990-1994): Entre abstention impossible et engagement ambivalent, Peter Lang, Bruxelles, 2007, p. 51.

36. En kinyarwanda, muyaga signifie vent fort dont les conséquences sont violentes et imprévisibles.

37. Parti du mouvement pour l’émancipation des Bahutu.

38. CHRETIEN, Jean-Pierre, op. cit., 2000, p. 266.

39. Tuez les Tous – Génocide Rwanda 1994, Documentaire VF Complet, ajoutée le 11 févr. 2015, disponible sur https://www.youtube.com, (consulté le 15.07.2015).

40. CHRETIEN, Jean-Pierre, op. cit., 2000, p. 267.

41. CHRETIEN, Jean-Pierre, KABANDA, Marcel, op. cit., 2013, p. 142.

42. Le Hutu power est l’idéologie qui sera en partie responsable du génocide de 1994.

43. PRUNIER, Gérard, op.cit., 1995, p. 5.

44. Ibid., p. 55

45. CHRETIEN, Jean-Pierre, KABANDA, Marcel, op. cit., 2013, p. 146.

46. REYNTJENS, Filip, L’Afrique des grands Lacs en crise, Paris, Karthala, 1994, p. 27.

47. À ne pas confondre avec « inyanzi » qui signifie « citoyen parfait ».

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