Le silence couve les murmures des affligés.
Le tumulte exhale des esprits rassemblés
Et gronde et gronde dans ce corps mal mené
À l’ossature rongée, à la carcasse lustrée.
Insurrection des pions, d’habitude renversés,
Glace l’esprit du corps mal mené.
Insurrection que les esprits ont fomentée,
Verse le sang des organes de la cupidité.
Abus de confiance aux confiants désabusés,
La terre se meut et les pôles se désaxent
Lorsque l’Occident oxydé et l’Orient désorienté
Goûtent l’âpre plainte des affligés.
Romain Iantorno
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