Notre consommation de l'information s'est transformée, en devenant plus libre et diversifiée, affirme Michele Barone. Pour le vice-président des Jeunes PLR Suisse et co-initiant de l'initiative « No Billag », la redevance SRG SSR s'avère dès lors contraignante et désuète. Revendiquant un marché plus libre, il estime que la suppression de la redevance offrirait de nouvelles opportunités de développement aux autres médias.
Formateur indépendant qui a longtemps travaillé dans une télévision régionale romande, Pierre-André Léchot rappelle les dangers de la pression publicitaire et de l’exigence de rentabilité qui pèse sur les médias, au détriment du service rendu au public. Selon lui, le cadre et la mission des médias de service public gagneraient à être redéfinis afin d'être plus efficaces.
L’initiative « No Billag » recelle un pouvoir de toxicité maximal. Elle s’apprête à détruire la seule institution qui permette à des programmes élaborés en Suisse de tenir tête à la concurrence audiovisuelle internationale. Uniquement axée sur la suppression du financement de la radio-TV, elle risque d’être perçue comme une occasion de soulager le budget du citoyen sur le dos d’une institution « trop protégée ».