Politique Le 18 octobre 2015

Les impostures des apôtres du « politiquement incorrect »

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Les impostures des apôtres du « politiquement incorrect »

POUR EN FINIR (PROVISOIREMENT) AVEC UN CIRQUE POLITICO-MÉDIATIQUE QUI NE FAIT QUE (RE)COMMENCER

Il était une fois dans la France néo-stalinienne des années… 2010.

On les appelle les « nouveaux dissidents ».

Livrés à la vindicte populaire par les « Pol Pot de la pensée unique » qui cherchent – désespérément – à les éradiquer par tous les moyens, ils opposent, en dignes héritiers de Jean Moulin1 et de Soljenitsyne2, une résistance héroïque au nouveau totalitarisme qui se présente frauduleusement sous les oripeaux du « progressisme » et fait régner un authentique terrorisme intellectuel au nom de la « défense des minorités » et de la « lutte contre toutes les discriminations ».

Face aux ignobles persécutions dont ils sont régulièrement la cible, les supplices des millions de victimes politiques des régimes totalitaires du XXe siècle passeraient pour de la « p’tite bière »3 !

Leur crime : en violation de toutes les règles de la « bien-pensance » gaucho-trostkysto-tiers-mondiste, ils osent courageusement « braver les foudres du politiquement correct »4 et révéler, au nom du PEUUUUUUUUUUU-PLE français, des vérités terriblement dérangeantes pour nos bobos « bien-pensistes ».

Mais qui sont ces nouveaux damnés de la terre ?

Des résistants terrés dans leurs maquis depuis lesquels ils émettent des messages codés retransmis sur les ondes d’une radio clandestine ?

Des intellectuels et/ou des opposants politiques dont les écrits incendiaires contre le régime en place sont interdits de publication et se transmettent « sous le manteau » au marché noir ?

Des citoyens ordinaires persécutés par une société et un État devenus totalitaires et condamnés aux travaux forcés dans des goulags où ils passeront le reste de leur vie ?

Face au récit accablant des turpitudes subies par les nouvelles figures de la dissidence au XXIe siècle, certains de nos lecteurs pourraient éprouver une profonde indignation et décider, en citoyens modèles, de grossir les rangs du tout nouveau « Comité International de Soutien aux Nouveaux Dissidents » (COMISOND). Une telle réaction serait parfaitement légitime : en effet, qui pourrait rester insensible aux terribles souffrances de personnes dont le seul crime est d’émettre des opinions qui vont à contre-courant de la « pensée unique » ?

Toutefois, à une époque où les mots sont vidés de leur sens originel, où il est de plus en plus difficile de distinguer la fiction de la réalité et où des spécialistes de la manipulation politique et intellectuelle se font passer pour l’exact opposé de ce qu’ils sont, nous recommandons aux citoyens avides de faire triompher les idéaux universels de justice et de défense des opprimés d’agir avec la plus grande prudence et de consacrer leur temps et leur énergie à des causes beaucoup plus légitimes que la défense de pseudo-dissidents.

Car les étiquettes de « dissidents » et de « résistants » dont nos « briseurs de tabous »5 politiquement incorrects aiment à s’affubler dissimulent une situation objective qui est beaucoup moins inconfortable que dans le scénario hollywoodien qui nous est dépeint par les principaux intéressés et leurs (nombreux) soutiens.

Faux dissidents et vrais affabulateurs

Disons-le d’emblée : nos nouveaux dissidents sont dotés de qualités extraordinaires que nous nous devons de reconnaître par honnêteté intellectuelle et de saluer publiquement en dépit des profonds désaccords politiques et idéologiques qui nous opposent.

Passés maîtres dans l’art du foutage de gueule en bande organisée, ils excellent dans la mise en scène (médiatique) de leur propre persécution.

Ils revendiquent, avec succès, le droit de dire TOUT HAUT ce que beaucoup, notamment à l’extrême droite, disaient déjà tout haut !

Ils sont à la bravitude6 politique ce que Jérôme Cahuzac fut, dans un passé pas si lointain, au ministère du budget : d’authentiques affabulateurs.

Par un incroyable tour de passe qui suscite l’étonnement – et l’admiration – tant chez les experts que chez les profanes, ils ont initié la plus grande transformation politique de ce début de XXIe siècle : ériger la condition a priori peu enviable de « dissident » en un juteux fonds de commerce et un tremplin inespéré pour une exceptionnelle promotion politico-médiatique.

La principale caractéristique des « nouveaux dissidents » est en effet leur omniprésence dans les médias… dominants ! Si vous êtes un habitué du paysage audiovisuel français, alors leurs visages vous sont forcément familiers : IM-POS-SI-BLE de les rater !

Ils animent ou ont animé, pendant plusieurs années, des émissions de télé et/ou de radio, disposent de tribunes dans les plus grands titres de la presse française, font régulièrement la couverture d’hebdomadaires ou de magazines où leurs prises de position, qui ont l’insigne mérite de rompre radicalement avec le conformisme intellectuel et idéologique – politiquement correct – ambiant7, sont systématiquement encensées pour leur « courage » et leur « iconoclasme ».

Leurs livres se vendent à des dizaines voire des centaines de milliers d’exemplaires et à chaque nouvelle publication, ils entament un marathon médiatique pour promouvoir les idées « politiquement incorrectes » qu’ils y développent.

Pourtant, alors même qu’ils occupent une surface médiatique plus que proportionnelle à celle de leurs détracteurs, disposent d’un droit de réponse illimité dans les médias dominants, et alors mêmes qu’ils bénéficient explicitement du soutien public de dirigeants politiques de premier plan – y compris dans les plus hautes sphères de l’Etat8 –, ils ne cessent de fustiger le totalitarisme (intellectuel) qui cherche – en vain – à les empêcher de s’exprimer et chantent à l’unisson :

« ON NE PEUT PLUS RIEN DIRE !!! ».

D’aucuns pourraient considérer que l’extravagance de la comparaison de la France actuelle aux régimes fascistes du XXe siècle aurait pu suffire à couvrir nos « nouveaux dissidents » de ridicule et les discréditer définitivement aux yeux du public et des médias dominants qui assurent leur promotion. Mais la dénonciation, par ces « médiacrates », d’un (nouveau) totalitarisme, qui rendrait indicibles certaines vérités que les Français vivent au quotidien, a d’autres fonctions.

Il s’agit avant tout d’un subterfuge rhétorique permettant de jeter le discrédit et de délégitimer les réactions de ceux qui osent exprimer publiquement des réserves ou leur indignation par rapport à certaines dégueulasseries que « nos briseurs de tabous » débitent régulièrement dans les médias.

Vous trouvez scandaleux que l’on puisse considérer que l’immigration, loin d’être une « chance » pour la France, est la principale source des problèmes de la société française ? Vous êtes, à coup sûr, un Pol Pot de la pensée unique !

Vous n’acceptez pas qu’on puisse justifier la multiplication des contrôles au faciès par le fait, sociologiquement incontestable9, que « la plupart des trafiquants (de drogue) sont noirs et arabes » ?!? Vous trouvez insupportable que l’on puisse déclarer que des employeurs ont le droit de refuser d’embaucher des noirs et des arabes ?!? Il vous faut d’urgence consulter un spécialiste car vous êtes atteint d’une stalinoïde aigüe qui nécessite un traitement douloureux et durable !

Vous êtes horrifiés lorsque vous lisez ou entendez que certaines populations non intégrables et/ou non assimilables ont vocation à retourner chez elles ? Une rapide reconstruction de votre arbre généalogique vous permettra de découvrir que vous êtes un descendant direct de Mao !

L’idée que l’islam et les bataillons de mahométans qui déferlent sur l’Europe depuis plusieurs décennies sont une menace pour notre belle civilisation blanche et judéo-chrétienne vous révulse10 ? Nous sommes heureux de vous annoncer qu’il existe, pour vous, un Paradis sur Terre : la Corée du Nord !

Systématiquement brandie comme un talisman dans le cadre de « débats » dont les termes sont piégés à l’avance, la dénonciation d’un totalitarisme (largement imaginaire) qui empêcherait de dire certaines vérités est également le deuxième acte d’une pièce de théâtre (en 3 actes) régulièrement jouée sous les projecteurs médiatiques. Le scénario est toujours le même ; seuls les acteurs sont interchangeables.

Acte 1 : En sa qualité de lanceur d’alerte, le « nouveau dissident » lâche la boule puante : des propos « politiquement incorrects », de préférence des dégueulasseries sur une ou certaines catégories de la population qui vont, à coup sûr, « faire le buzz » et susciter des réactions indignées.

Acte 2 : Après avoir rapidement obtenu des soutiens de poids au sein de « l’éditocratie »11, de la classe politique, voire du PEUUUUPLE sommé de prendre position via des « sondages d’opinion », le « nouveau dissident » dénonce la « chasse à l’homme » et le « totalitarisme intellectuel » dont il est victime.

Acte 3 : Le « nouveau dissident » entame une tournée médiatique pour marteler les propos litigieux qui lui sont reprochés et dénoncer, sur les plateaux de télévision, à la radio, dans la presse quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, nationale et régionale, les Mao du bien-pensisme qui veulent l’empêcher de s’exprimer.

Cette pièce est rejouée tous les ans. Et vous savez quoi ? Ça marche ! À chaque représentation, le succès est garanti !

D’ici, j’entends d’ores et déjà les déplorations des lecteurs exaspérés par ce suspense intenable : « Cesse donc de tourner autour du pot et balance les blazes ! Des noms ! On veut des noms ! ».

Si de telles revendications sont parfaitement compréhensibles et même légitimes, l’auteur de ces lignes ne saurait céder aux sirènes de lecteurs capricieux pour au moins deux raisons.

La première raison est toute simple. Comme on dit chez nous, dans les « Territoires perdus de la République », je vous donnerai aucun ze-bla12 parce que « chui pas une lance-ba13 cousin !!! wesh mais t’as cru que j’étais une poucave14 ou quoi ?!? ».

Deuxièmement, compte tenu des sérieuses menaces qui pèsent sur l’intégrité physique des « nouveaux dissidents » – dont certains bénéficient d’une protection policière offerte par le système qui est censé les persécuter ! –, en particulier dans le contexte sécuritaire très tendu de « l’après-Charlie », se livrer à une telle délation publique reviendrait à commettre une impardonnable faute morale et politique.

Nous disposons, grâce à leurs innombrables interventions dans les médias dominants, de quelques images des apôtres (médiatiques) du « politiquement incorrect ». Toutefois, pour préserver leur anonymat, leurs patronymes ont été légèrement modifiés et « soviétisés » en hommage aux dissidents du XXe siècle dont ils sont les héritiers naturels.

#1 Mikhaïl Onfrayovic : Le philosophe de GÔOOOOOOOOOOCHE.

#1 Mikhaïl Onfrayovic : Le philosophe de GÔOOOOOOOOOOCHE.

Son principal combat : la défense du PEUUUUU-PLE dont les préoccupations ont été reléguées au second plan voire trahies par les principaux partis qui se réclament de la Gauche. Mikhaïl considère que pour défendre le peuple, il faut briser les tabous qui nous empêchent de soulever certaines questions dérangeantes à propos de l’immigration. Mikhaïl voit également d’un œil inquiétant la progression de l’Islam dans nos sociétés européennes.

Ses talents de comédien ont été révélés au grand Public en marge de « l’affaire Onfrayovic »15 : face à la horde des bien-pensistes scandalisés par certaines de ses prises de position, Mikhaïl a organisé, avec ses soutiens dans l’éditocratie, un rassemblement visant à dénoncer les méthodes totalitaires utilisées pour le faire taire et réaffirmer son ancrage à gôooooooche.

#2 Igor Finkielkrov16 : penseur « iconoclaste » pour caméras

#2 Igor Finkielkrov16 : penseur « iconoclaste » pour caméras.

Leader incontesté du « fast thinking »17 et de la « pensée minute », Igor a une addiction : les médias dominants ! En bon philosophe pour caméras, il donne son opinion sur tout, y compris (et surtout) sur les sujets qu’il ne maîtrise pas. Il ne cesse de fustiger les conséquences néfastes de l’immigration et de l’islamisation de la France, allant même jusqu’à inventer une boucherie halal à Villers-Cotterêts au lendemain de son élection à l’Académie Française18

#3 Anushka Polonyova : LA « Nouvelle Dissidente ».

#3 Anushka Polonyova : LA « Nouvelle Dissidente ».

On lui doit notamment la création des néologismes « Pol Pot de la pensée unique » et « Ku Klux Klan de la juste pensée »19. Pour une appréciation des talents de comédienne de notre « nouvelle dissidente », nous renvoyons nos lecteurs au bonus qui figure en fin d’article.

#4 Boris Zemmourov Seigneur et maître des « nouveaux dissidents ».

#4 Boris Zemmourov Seigneur et maître des « nouveaux dissidents ».

Il y aurait tellement à dire sur ce « dynamiteur de tabous », symbole par excellence de la Résistance au totalitarisme intellectuel qui règne en France ! Nous nous contenterons tout simplement de rappeler que quelques jours après sa condamnation pour « provocation à la haine raciale »20, Boris a été ovationné, par des parlementaires UMP, membres du parti au pouvoir, dans le cadre d’un « débat » auquel il a généreusement été convié21. En matière de persécution politique, on a vu pire…

Une Fatwa à Paris.

De deux choses l’une. Soit nos « nouveaux dissidents » sont frappés de cécité ou atteints d’une pathologie qui les empêche de percevoir le décalage flagrant entre, d’une part, leur posture de victime d’un totalitarisme (largement imaginaire) et d’autre part, leur surreprésentation médiatique. Si tel est le cas, nous ne pouvons que reconnaître notre seuil d’incompétence et soumettre le cas inquiétant de nos « briseurs de tabous » aux spécialistes22.

Soit, en fins manipulateurs et champions du monde de la tartufferie, ils sont parfaitement conscients de ce qu’ils font (et de ce qu’ils sont). Dans ce dernier cas, il convient de leur adresser, gentiment, mais fermement, en conformité avec toutes les règles de la courtoisie française qui sont aujourd’hui mises à mal par l’afflux de populations non assimilables – les biens pensants n’ont qu’à bien se tenir ! – cet ultimatum, que dis-je ? cette fatwa :

« Honorables apôtres du politiquement incorrect,

Je me joins au PEUUUUUUUU-PLE de France dont vous avez si courageusement porté la voix face à la horde des bobos bienpensants, pour saluer vos talents extraordinaires, vous exprimer notre éternelle gratitude pour votre bravitude et vous féliciter pour la qualité du merveilleux spectacle politico-médiatique qui nous a ravis et tenus en émoi pendant tant d’années.

Toutefois, cette pièce de théâtre que vous nous rejouez tous les ans et dans laquelle vous vous faites passer pour les « dissidents » d’un système (idéologique) dont vous êtes en réalité les principaux chiens de garde, commence à nous lasser profondément.

Par conséquent, nous vous prions, honorables apôtres de la mal-pensance, de mettre fin à cette tragicomédie et de cesser, S’IIIIIIIL-VOUS- PLAÎT, de nous prendre pour des :

I

D

I

O

T

S

Fermez le ban ! »

Bouna Chames Eddine Mbaye (Franco-Africain de SOUCHE)

Ayatollah du politiquement correct

Chef de la section « médias » à la brigade d’inquisition des dissidents.

Lauréat du prix Béria de l’Excommunication politique

 

Épilogue : Du quai d’Orsay à la « nouvelle dissidence » ?

Dans le cadre de la promotion médiatique de son dernier livre, Roland Dumas, ancien ministre des Affaires étrangères, avait déclaré, en réponse à une question de Jean Jacques Bourdin, que le premier ministre Français Manuel Valls était « probablement sous influence juive ». Des propos qu’il répétera le même jour sur le plateau de France 24 devant un journaliste médusé23.

Ces propos ont fort heureusement suscité une indignation unanime dans les médias et au sein de la classe politique24.

Mais devinez quel est le titre du livre dont Dumas faisait la promotion ?!? Mais oui, devinez !

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Bonus : le Conseil gratuit du professeur Didier Porte à l’apprentie Anushka Poloniova ou quand « une nouvelle dissidente » est prise en flagrant délit de « dynamitage de tabous ».

 


Notes de bas de page:

1. Résistant français, chef du Comité National de La Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Arrêté puis assassiné par la Gestapo en juillet 1943.

2. Dissident soviétique. Auteur de L’Archipel du Goulag. Figure universelle de la résistance au totalitarisme.

3. La référence explicite à une des boissons (alcoolisées) préférées des Français ne doit rien au hasard. Elle vise tout simplement à rappeler à nos (potentiels) lecteurs musulmans que la France, fille aînée de l’Église, pays de race blanche et de tradition judéo-chrétienne, n’a nullement vocation à devenir un territoire islamique ! L’islamisation de la France passera peut-être par les « Territoires perdus de la République » mais certainement pas par ses boissons, ni par le vocabulaire de la belle langue de Molière, n’en déplaise aux Mao du bien-pensisme !

4. Nous reprenons courtoisement la formule de l’hebdomadaire « Valeurs actuelles » qui, en juin 2010, consacrait sa une aux « nouveaux insoumis » adeptes du « politiquement incorrect » et victimes « d’une logique d’inquisition revisitée par le totalitarisme soviétique » (dixit Boris Zemmourov). Cité in Sébastien Fontenelle, Les briseurs de tabous. La Découverte, Paris, 2012. P.97-103. À travers son dossier sur les « nouveaux insoumis », l’hebdomadaire Valeurs Actuelles n’apporte rien de fondamentalement nouveau. En effet, l’encensement des apôtres (médiatiques) du « politiquement incorrect » est devenu un segment de marché et une discipline médiatique à part entière.

5. J’emprunte ce sobriquet sympathique, qui est une autre manière de désigner ceux que nous avons appelés « les nouveaux dissidents », à deux journalistes : Thomas Deltombe, L’Islam imaginaire. La construction médiatique de l’islamophobie. 1975-2005. La Découverte, 2005, p.163-165, mais aussi et (surtout) Sébastien Fontenelle, auteur de Les briseurs de tabous. Journalistes et Intellectuels « anticonformistes » su service de l’ordre dominant. La Découverte, 2012. Dans la suite de cet article, nous utiliserons alternativement les termes « briseurs de tabous » et « nouveaux dissidents » pour désigner les acteurs du cirque politico-médiatique dont nous révélons, en exclusivité et à titre confidentiel pour nos quelques lecteurs, les plus beaux numéros.

6. Nous devons ce joli néologisme qui peine à être entériné par les « immortels » qui veillent jalousement sur la pureté de la langue française, à Ségolène Royal, candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2007. Voir en ligne l’article du Parisien daté du 09 janvier 2007 : http://www.leparisien.fr/politique/la-bravitude-divise-les-linguistes-09-01-2007-2007664240.php

7. C’est ainsi que les thuriféraires médiatiques des « nouveaux dissidents », acquis d’avance à la cause de ces derniers, nous présentent leurs sorties « politiquement incorrectes ».

8. Ainsi, peu de temps après sa condamnation pour « provocation à la haine raciale », Boris Zemmourov était triomphalement accueilli, dans le cadre d’un « débat », par des parlementaires membres du parti qui était alors au pouvoir : l’UMP. C’était en 2011. Plus récemment, en 2015, la présidente d’un parti « antisystème » d’extrême droite, dont le fondateur a récemment été écarté pour des propos trop « politiquement incorrects » (sic), proposait à Boris Zemmourov (encore lui !) de devenir son ministre de la culture en cas de victoire aux élections présidentielles… Les mystères de la « nouvelle dissidence » sont décidément impénétrables…

9. Etant donné que les statistiques ethniques et/ou raciales ne sont pas (officiellement) autorisées en France, cette « vérité sociologique » – c’est ainsi que nous la présente certains « briseurs de tabous » – doit être appréhendée avec la plus grande prudence.

10. Sur la construction de l’Islam et de l’immigration musulmane comme une menace pour la civilisation (judéo-) chrétienne en général et pour les sociétés européennes en particulier, on lira avec grand intérêt Raphaël Liogier Le mythe de l’islamisation. Essai sur une obsession collective. Seuil, 2012.

11. Mona Chollet, Olivier Cyran, Sébastien Fontenelle. Les éditocrates. Comment parler de (presque) tout en disant (vraiment) n’importe quoi. La Découverte, 2009.

12. « Ze-bla » : blaze (ou patronyme) en verlan. Le verlan est la langue de prédilection des voyous issus de l’immigration que la novlangue politiquement correcte appelle affectueusement « les jeunes de banlieue » !

13. « Lance-ba » : balance en verlan. Si tu ne connaissais pas ce mot, c’est que t’es pas un vrai, poteau ! Mais sache que dans ma cité, si tu balances, tu te fais fu…

14. Synonyme de « lance-ba » dans le langage des banlieues.

15. Sur les péripéties de cette « affaire » tragi-comique, merveilleusement mise en scène par Mikhaïl et ses soutiens dans l’éditocratie, lire la tribune publiée par Mikhaïl (ou son sosie) dans Acrimed : « Pourquoi j’ai décidé de rejoindre Acrimed » http://www.acrimed.org/Pourquoi-j-ai-decide-de-rejoindre-Acrimed-par-Michel-Onfray

16. Sur les excentricités de ce personnage, lire Sebastien Fontenelle (encore lui !), La position du penseur couché. Petites philosophies du sarkozysme. Libertalia, 2007. Il n’aura pas échappé aux lecteurs avisés que l’auteur de ces lignes est un lecteur assidu de Sebastien Fontenelle, journaliste dont les travaux pionniers en matière de démystification des postures et des discours « politiquement incorrects » sont salutaires.

17. Ce néologisme d’origine anglo-saxonne a été popularisé dans le jargon de la sociologie française par Pierre Bourdieu Sur la Télévision, Liber-Raisons d’agir, 1996. Les amoureux de la langue française préoccupés par le déferlement des anglicismes dans notre belle langue peuvent cependant être rassurés ; Igor Finkielkrov et ses honorables collègues de la prestigieuse Académie Française veillent jalousement sur la langue de Molière et se chargeront d’éliminer les impuretés qui la polluent.

18. Sur cet épisode drolatique de la vraie-fausse boucherie Halal à Villers-Cotterêts, on pourra consulter en ligne les articles publiés sur les sites de « France 24 » http://www.france24.com/fr/20140411-immigration-finkielkraut-alain-villers-Cotterets-europe1-front-national et du « Nouvel Obs » : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140411.OBS3558/non-m-finkielkraut-il-n-y-a-pas-de-boucherie-halal-a-villers-cotterets.html

19. http://www.arretsurimages.net/breves/2013-11-12/Leonarda-Ku-Klux-Klan-de-la-juste-pensee-Polony-Marianne-id16395

20. http://www.liberation.fr/societe/2011/02/18/eric-zemmour-condamne-pour-provocation-a-la-haine-raciale_715939

21. http://www.lexpress.fr/actualite/politique/zemmour-expose-sa-liberte-d-expression-a-l-ump_968231.html

22. L’idée que nous nous faisons de l’intelligence de nos « briseurs de tabous » nous empêche cependant de considérer cette première explication comme plausible.

23. http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/02/16/25002-20150216ARTFIG00117-pour-roland-dumas-manuel-valls-est-sous-influence-juive.php

24. http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/02/16/pour-roland-dumas-manuel-valls-est-sous-influence-juive_4577136_823448.html

Commentaires

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M@t

Grand article! Bien vu, bien construit, bien pensé!

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