Migrations Le 2 décembre 2018

La machine qui emmure les « sans-papiers » dans la peur est la même qui génère de la tristesse chez les autres

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La machine qui emmure les « sans-papiers » dans la peur est la même qui génère de la tristesse chez les autres

« Défendre la dignité des autres est une belle manière de conquérir la sienne, non ? »

© Photo Pixabay – Josecab

Notre dossier sur les « sans-papiers » s’enrichit en ce dimanche de la contribution de Guillermo Montano, acteur clé du tissu associatif et militant dont l’activité vise depuis des décennies à favoriser la cohésion sociale et la reconnaissance des populations migrantes les plus faibles. Sur la base de sa vaste expérience de terrain, il nous propose une analyse globale de la situation des personnes sans statut légal en Suisse. Pour lui, le drame des « sans-papiers » n’est que le miroir grossissant des maux qui traversent nos sociétés.


 

Prologue

Qu’est-ce qui se cache derrière la précarité qui caractérise le quotidien des personnes sans statut légal ? Que couvre le manteau d’invisibilité qui étouffe leur rage de vivre ? Comment, malgré tout, elles réussissent à sauver leur dignité ? En deux actes et cinq scènes, voici une description des profondeurs visqueuses de la clandestinité à partir desquelles les « sans-papiers » contribuent au bonheur des Suisses.

 

Acte 1, scène 1 : Des politiques économiques et migratoires capables d’agir sur le profil de la main-d’œuvre étrangère

Camila Alberti, dans son analyse des politiques d’intégration en Suisse, utilise deux « doubles concepts » qu’elle considère pertinents pour saisir le sens des politiques en question. Elle parle d’une part d’« insertion/exclusion » et d’autre part de « structure/système » – autrement dit, de ce qui entre et de ce qui sort ainsi que de ce qui est figé au niveau des structures et de ce qui pourrait bouger encore1. Elle insiste sur le lien de continuité qui relie en permanence ces duos conceptuels pour préciser ensuite qu’ils fonctionnent en complémentarité dynamique, permettant ainsi d’agir, en fonction des besoins de l’économie et en tout temps, sur les flux migratoires et sur la nature du séjour des migrants vivant en Suisse.

La nouvelle loi fédérale sur les étrangers et l’intégration (LEI) qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019 illustre bien la puissance régulatrice et les dévastatrices conséquences sociales de cette particulière manière d’envisager les rapports entre impératifs économiques et déplacement des personnes2.

Les politiques d’intégration conçues sur la base de cette matrice conditionnent le séjour des étrangers aux avantages qu’ils peuvent apporter à la prospérité de la Suisse aisée. Dépourvues de noblesse, leur principal et modeste rôle est celui d’assurer, en temps opportuns, la disponibilité des compétences et de la main-d’œuvre dont les entreprises helvétiques ont besoin pour rester compétitives.

Si l’on prend l’exemple des ressortissants latino-américains désirant travailler en Suisse, il est clair que la relative douceur des restrictions à l’entrée, couplée à la ferme impossibilité administrative d’obtenir une autorisation de séjour, garantit un volume de « sans-papiers » qui parvient avec une étonnante précision à couvrir correctement la demande des ménages suisses de la classe moyenne. La mécanique est bien rodée. Difficile cependant d’objectiver son fonctionnement tant la Suisse, avec le consentement de la majorité de sa population, met en musique ces procédés avec tact, discrétion et subtilité, comme par « surprenante inadvertance ».

En effet, si l’actuel Président des Etats-Unis Monsieur Trump rêve de construire des murs en béton avec, ici et là, quelques portes pour laisser entrer et sortir des migrants en fonction des besoins de l’économie américaine, on pourrait avoir l’impression de se trouver en Suisse face à un complexe système de valves juridico-administratives qui, de manière moins visible mais certainement plus efficace, vont finalement remplir la même mission : fournir à l’économie exactement et en tout temps les forces de travail qu’elle demande, au prix le plus bas possible.

 

Acte 1, scène 2 : Des manières de concevoir l’autre provoquant l’étiolement du tissu social

Qu’il s’agisse des portes sur les murs ou de valves juridico-administratives, on est au final en train de parler tout simplement de frontières. Or comme le disent la journaliste et écrivaine Joëlle Kuntz ainsi que Christelle Maire et Francesco Garufo, la notion de frontière a été béatifiée3 et a pris une place prépondérante dans l’imaginaire politique suisse4. Intouchable, omniprésente, protéiforme, son impénétrabilité infiltre toutes les dimensions de l’humain. Un état de fait qui pénalise bien évidemment les « sans-papiers » mais qui devrait aussi tous nous inquiéter.

En effet, dans nos sociétés contemporaines, derrière les regards sur les « sans-papiers », il y a les regards sur la migration, et derrière ces derniers on sent la vigueur du culte voué aux frontières et une tendance claire à la diabolisation des ceux qui se trouvent du mauvais côté de celles-ci. En prenant le mot « étranger » pour designer cet autre avec qui on n’a rien de commun et en l’amalgamant au concept omniprésent de danger5, le rôle des frontières apparaît dans les représentations des gens comme garantie de sécurité et finit par gagner une écrasante légitimité.

« Sainte frontière » étant ainsi intronisée, peu à peu les barrières entre les territoires se voient renforcées par des clivages entre les populations et ces dernières par des obstacles de plus en plus abstraits rendant les idées, les sentiments et les opinions des gens définitivement immiscibles. Toute différence devient ainsi potentiellement dangereuse. Prendre ses distances devient un réflexe et se sentir esseulé devient progressivement la norme. Cette manière de concevoir les rapports avec ceux dont l’histoire et le quotidien sont différents finit par faire de la situation de chacun un univers cloisonné qui n’a en apparence rien à voir avec le monde des autres.

 

« Prendre ses distances devient un réflexe et se sentir esseulé devient peu à peu la norme »
© Pixabay – Geralt

 

La suite on la connait (et là on ne parle plus uniquement des « sans-papiers » ou des migrants, on parle aussi de vous) : sentiment de désaffiliation, solitude, angoisse, dépression, désespoir, envies d’en finir, et cetera. A qui profitent ces crimes ? S’agit-il « seulement » de meurtres par dol éventuel ?

En arrière-fond du drame des « sans-papiers » qui constituent effectivement une catégorie de gens pour lesquels pratiquement toutes les frontières décrites ci-dessus sont la plupart du temps fermées, il y a une autre réalité moins évidente à percevoir mais tout aussi inquiétante : la possibilité pour chacun et pour chacune d’entre nous de nous retrouver, à un moment ou un autre de nos vies, et de plus en plus, du côté ingrat de l’une ou l’autre des multiples frontières que notre société aime produire. Être ainsi désemparé et aux prises avec un mal-être incroyablement profond.

 

Acte 1, scène 3 : Des sociétés qui sombrent dans la marchandisation des gens

Nos parcours de vie ne sont jamais loin des parcours des autres. Il arrive même qu’ils s’entrecroisent et de ces entrecroisements naissent parfois des voies collectives. Il arrive aussi que celles-ci prennent de l’ampleur, se développent et entrent en lien avec d’autres voies similaires, créant ainsi des parcours sociétaux qui enveloppent non seulement des vies mais également des générations tout entières. Lorsque nous nous sentons pris par ce genre d’expériences, il est parfois plus intéressant de faire parler les autres que de parler soi-même. C’est la raison pour laquelle dans les lignes qui suivent je me pencherai sur les vies de Sazu et Simon, sud-américains tous les deux.

Sazu est une femme d’origine andine. Elle est arrivée à Genève il y a bientôt 50 ans. Après d’interminables années « d’illégalité », non sans peine, elle a finalement réussi à régulariser le statut de son séjour en Suisse.

Simon a découvert l’Europe il y a une centaine d’années. Lui était métis, fils d’un père basque et d’une femme amérindienne. Entrepreneur dans l’âme, sa trajectoire a été marquée par des nombreux échecs et des réussites retentissantes6.

Sazu est aujourd’hui à la retraite et malgré un énorme bagage de savoirs et compétences, sa vie à Genève n’a pas été épanouissante. D’abord baby-sitter, elle est devenue manœuvre puis ouvrière. Lucide, elle a toujours eu conscience qu’elle était exploitée et que si ses patrons s’intéressaient à elle, ce n’était que du fait de son impressionnante capacité de travail. Aujourd’hui, elle sort difficilement d’une longue convalescence.

Simon est mort en 1947 et de sa vie à Genève, il ne reste plus qu’une fondation culturelle et des capitaux financiers qui circulent partout dans le monde sous des formes pas toujours évidentes à tracer. Il a été au début du XXe siècle l’un des hommes les plus fortunés de la planète. D’employé de commerce à mineur indépendant, il est devenu un magnat célèbre, mais aussi un homme en quête permanente de reconnaissance sociale. Malgré sa réussite financière, il a vécu une bonne partie de son existence avec le sentiment qu’il n’était apprécié que du fait de son argent.

En dépit des grandes différences qui séparent ces deux êtres, un trait commun les réunit. Ils n’ont pas été reconnus en tant que personnes à part entière faisant partie de collectivités porteuses de manières propres d’appréhender la vie. Et c’est dommage car l’une et l’autre, depuis leurs perspectives singulières, avaient certainement énormément à partager…

Etre riche ne garantit donc pas forcement le respect. Tout comme être suisse en Suisse ne garantit en rien une intégration satisfaisante. Vivant dans un monde à la merci des egos et des intérêts démesurés, nous – hommes et femmes, jeunes et vieux, avec ou sans papiers – vivons tous dans des sociétés dont les habitants tendent à s’instrumentaliser les uns les autres, à ne considérer leurs prochains qu’à travers ce qu’on peut leur soutirer d’utile : à Sazou son travail, à Simon son argent.

Günther Anders, penseur allemand, dans son livre sur la « destruction de la vie à l’époque de la troisième révolution industrielle », évoquait déjà en 1956 cette tendance à la marchandisation des gens. En faisant le parallèle entre l’obsolescence programmée des objets et celle de l’Homme, il attirait l’attention sur le fait que sous l’influence d’idéaux utilitaristes propres à une certaine modernité, même les êtres humains, sans discrimination d’aucune sorte, risquaient tous de devenir des bêtes objets périssables, corvéables à souhait et voués à la consommation7.

Ainsi, il convient de voir dans les pénibles conditions de vie des « sans-papiers » d’aujourd’hui une sorte de malheureuse prémonition. Ce qu’ils endurent est peut-être l’amer augure de ce qui pourrait nous arriver à toutes et tous dans un proche avenir si nous ne réagissons pas : être considérés et traités en toute impunité comme des simples et vulgaires esclaves ! Fin du premier acte.

 

 

Acte 2, scène 1 : Des communautés ouvertes au partage de ce qu’elles ont de plus précieux

Engloutis par des sociétés qui ne se respectent plus, trop souvent gérées par des élites passées maîtres dans l’art de la fragmentation du corps social et la précarisation des individus, les gens « sans-papiers » parviennent tout de même à survivre et s’en sortir grâce à ce qu’ils sont et à ce qu’ils ont de plus précieux : leurs cultures d’origine. Des cultures souvent imprégnées de la sagesse des peuples anciens et traversées par des valeurs telles que le respect, la complémentarité, la réciprocité mais aussi l’hospitalité, l’amour du travail, le goût du partage et la joie de vivre. Pensons par exemple aux quatre piliers décrits par Paul Cliche sur lesquels la philosophie andine du bien-vivre (Sumaj kausay) repose : le bonheur pour tous, le respect de la nature, l’économie au service de la société, l’équilibre entre tous les aspects de la vie. Ils permettent la prise de conscience, chez chaque individu, de l’intérêt d’un destin universel commun8.

Ce genre de compréhensions du monde, fréquemment inconscientes, sont pourtant très présentes dans les esprits et les manières de vivre de nombreuses communautés migrantes. Sous des formes distinctes et dans une ampleur variable, certes, mais toujours dans des proportions significatives, cette énergie culturelle réapparaît avec vigueur dans tous les gestes de leur vie quotidienne. Son capital culturel est le seul que le « migrant ordinaire » emporte dans sa valise lorsqu’il entreprend son périple. C’est sur lui qu’il s’appuie pour faire face à toutes les adversités qui l’attendent et c’est aussi dans ce même cadre culturel qu’il célèbre les réussites qui lui redonnent, de temps en temps, le sourire. Il s’agit là d’un « détail » importantissime car les aspects sur lesquels ce genre de philosophie insiste sont précisément les mêmes vis-à-vis desquels les sociétés occidentales contemporaines sont en fragilité9.

Ainsi, en vivant et surtout en travaillant en accord avec ces préceptes, les migrants et tout particulièrement les femmes « sans-papiers » exerçant dans les ménages suisses réalisent, depuis plusieurs décennies, sans le savoir et sans que ça se sache, un impressionnant travail de résilience sociale.

Sazu par exemple, lorsqu’elle gardait des enfants, faisait bien plus que simplement veiller à leur sécurité. Elle leur aura aussi appris une nouvelle langue et au moins quatre formes différentes de rire. En témoignant de l’existence de manières autres de voir et pratiquer le monde, elle a contribué à effacer quelques frontières mentales dans la tête des enfants placés sous sa responsabilité. Les liens affectueux qu’elle entretient encore aujourd’hui avec ces enfants, entre-temps devenus adultes, rendent compte de l’importance de ce qu’elle leur aura apporté. Là où elle est passée, en s’appuyant sur sa culture, Sazu a su semer l’amour et la gaîté autour d’elle, sans compter. Comme la plupart de ses copines « sans-papiers » d’ailleurs.

 

« Elle leur aura aussi appris une nouvelle langue et au moins quatre formes différentes de rire »
© Pixabay – stockSnap

 

Acte 2, scène 2 : Des personnes qui vous demandent de les rejoindre dans leur combat pour la dignité

Comme rien n’existe sans son contraire, des lueurs d’espoir s’insinuent même là où l’obscurité règne ! Ces derniers temps par exemple, des signaux encourageants apparaissent autour du « dossier sans-papiers »

La possibilité de prolonger l’opération Papyrus10, ayant abouti en deux ans à la régularisation de près de 2000 « sans-papiers »11, ainsi que la récente création d’un nouveau département au sein de l’administration cantonale voué formellement au rétablissement de la cohésion sociale12, font figure de lumières d’espérance dans un paysage souvent sombre et embarrassant. Ça fait du bien de constater qu’on ne fait pas face à une fatalité et que pour autant qu’on continue à se battre, des solutions peuvent encore être trouvées autant pour les « sans-papiers » que pour le reste de la population suisse.

C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre un dialogue imaginaire que j’ai eu avec Sazu. En effet, lorsque j’ai commencé à rédiger ce texte, je me suis posé la question : si Sazu savait que je parle d’elle dans cet article, comment réagirait-elle ? Je me suis dit que dans un premier temps elle s’exclamerait : mon dieu, mais pourquoi tu as fait ça ! Gêné, je lui aurais répondu que connaissant sa difficulté à exprimer en public ce qu’elle pense et sachant pertinemment que ce qu’elle a à dire est très important, après des longues hésitations et ne réussissant pas à la joindre sur son WhatsApp, je me suis permis d’écrire ce qu’elle aurait dit – j’en suis sûr – si elle avait été poussée à le faire.

Après avoir entendu ma réponse en reprenant ses esprits avec un sourire malicieux, elle m’aurait dit : puisque c’est comme ça, n’oublie pas de dire que la machine qui emmure les « sans-papiers » dans la peur est la même qui génère de la tristesse chez ceux qui en ont, qu’au-delà des permis de séjour, on souffre tous du même mal et que parfois, pas toujours, il est important de se mobiliser pour exprimer collectivement notre ras-le-bol par rapport à ce malheur qu’on nous oblige à supporter.

Dis-leur aussi s’il te plait, aurait-elle ajouté, que le 4 décembre dès 20h à la Maison des associations de Genève il y a un rassemblement pour demander la poursuite de l’opération Papyrus et qu’il est indispensable que tous soient là, sans distinction de statut juridique, ni de rien. Ensemble, femmes de ménage, nounous, patrons, patronnes, amis, amies, étudiants, professeurs, civils, militaires, entrepreneurs, employés, croyants, athées, grands, petits, les sérieux, les joyeux, les Suisses, les étrangers, enfin tous, tous ensemble, nous devons exiger que le processus de régularisation facilitée des « sans-papiers » soit maintenu. Défendre la dignité des autres est une belle manière de conquérir la sienne, non ?

Et toujours avec malice, elle me dirait encore : et que ce soit l’avant-dernière fois que tu te permets de parler de moi sans me consulter. Avec une malice du même calibre, je lui répondrais : bien sur Sazu, l’avant-dernière13!

 

« La tâche morale la plus importante aujourd’hui consiste à faire comprendre aux hommes qu’ils doivent s’inquiéter »
– Günther Anders

 


Références :

1. Politiques d’intégration en suisse depuis 1848 : http://doc.rero.ch/record/234654

2. Lisez et jugez par vous-mêmes : https://www.sem.admin.ch/sem/fr/home/aktuell/news/2018/ref_2018-08-152.html

3. A propos de la béatification de la notion de frontière : https://www.swissinfo.ch/fre/economie/1er-août-2018_la-part-de-la-géographie-dans-l-histoire-ou-la-béatification-de-la-frontière/44275376

4. La notion de frontière en tant qu’élément essentiel de l’imaginaire politique suisse : https://journals.openedition.org/hommesmigrations/2658?lang=en

5. Très révélateur, la liste officielle de chiens dangereux approuvée par le Conseil d’Etat est constituée presqu’exclusivement de chiens dont la race est amalgamée à un pays étranger : https://www.ge.ch/document/races-chiens-potentiellement-dangereux/telecharger

6. Simon Patiño, le Roi de l’étain :  https://info.artisanat-bolivie.com/Simon-I-Patino-le-roi-de-l-etain-1869-1947–a246-sm70

7. Considérations autour de l’obsolescence de l’homme : https://journals.openedition.org/questionsdecommunication/2213?lang=en

8. A propos de la philosophie andine du « bien-vivre » ou « sumaj kausay » : http://redtac.org/possibles/files/2017/10/vol41no2_Sumak-Kawsay_Cliche.pdf

https://www.youtube.com/watch?v=3vhL0Vi7b3U
https://www.youtube.com/watch?v=ZUL0bgftBNM

9. A propos des liens entre réciprocité, confiance et pacte social : https://www.lemonde.fr/societe/article/2013/11/15/emile-poulat-sans-confiance-la-vie-en-societe-est-impossible_3514486_3224.html

10. Informations sur l’opération Papyrus :

http://www.sans-papiers.ch/index.php?id=106

11. Opération Papyrus, bilan à mi-parcours : https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Papyrus-a-fait-de-1093-sanspapiers-des-Genevois-comme-les-autres/story/23942930

12. Article de la Tribune de Genève sur la création du département de la cohésion sociale : https://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/La-cohesion-sociale-au-cur-de-l-action-de-lEtat/story/25987635

13. Sazu est bien entendu un nom d’emprunt.

Commentaires

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Limani

Une excellente analyse! Merci pour tous les sans papiers qui travaillent et luttent au quotidien que notre société trouve la…

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Pires

Bravo Guillermo, pour cette article.

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wensia

C'est un excellent article ! Surtout ( pour moi)..A 1,S2, A2, S2,merci

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Limani

Une excellente analyse!
Merci pour tous les sans papiers qui travaillent et luttent au quotidien que notre société trouve la dignité .

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Pires

Bravo Guillermo, pour cette article.

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wensia

C’est un excellent article ! Surtout ( pour moi)..A 1,S2, A2, S2,merci

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LY

Merci beaucoup! Quelle belle analyse, quelle triste réalité……
Ici, en France les communautés sud-américaines sont plus solidaires que les autres, mais il y en a aussi quelques-uns qui profitent des nouveaux arrivants, et vice-versa…
En tout cas il est certains que le gouvernement a une parfaite connaissance des choses (un employé de la préfecture me l’a dit) et utilise les esclaves pour faire baisser le coût de la main-d’oeuvres et servir à moindre coût les familles aisées et moyennes.

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Associations Les passerelles

Une contribution constructive sur la protection des droits humains de toutes et tous en suisse .

Une analyse factuelle qui nous interpellent et met en exergue la non cohérence des engagements politiques avec les traitements administratifs de ces droits clamés et acclamés haut et fort par la classe politique des pays industrialisés .

Dans les faits, quelques que soient les bords politiques les travailleurs et travailleuses sans statut légal sont et restent une variable économique d’ajustement structurel !

De facto , sur le terrain on constate que La protection de la dignité de ces travailleurs et travailleuses , contributeurs secs à la richesse économique de la suisse reste encore à prouver

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Mastromatteo Adriana

Bravo pour l’analyse si réelle de la main d’oeuvre précaire et si bien contrôlée dans notre République.

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